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Un visiteur
1,0
Publiée le 4 février 2007
Ce film est l'un des derniers de Georges Lautner, un de ses moins aboutis, un de ses moins réussis... Il intègre quelques situations délirantes comme on les aiment dans les films du réalisateur, quelques plans récurrents dans l'oeuvre de Lautner que l'on retrouvent dans ce film. Ce sont les seules réjouissances que ce "Room Service" nous procure. Il ressemble plus à un téléfilm qui sombre dans le grotesque. La folie de ce film n'est pas assez contrôlée, le scénario donne l'impression d'être bâclé. Pour nous dire aurevoir, Lautner aurait pû faire mieux. Dommage.
C'est terrible on voit les acteurs particulièrement Serrault s'agitaient pendant tout le film (du moins je pense, j'ai arrêté avant la fin) et rien, peut être un début d'explication de la masse manquante de l'univers.
C'est, tout simplement, affligeant. Pas drôle une seule seconde, on se demande où Serrault, Prévost et Galabru se sont fourrés à tourner dans ce film...
Room service est LE modèle de la pocharde française des années 80 et début des années 90, et probablement un des pires films pour les deux Michel en tête de casting. Un scénario déjà vu mille fois qui sombre dans le grotesque et un humour aussi fin qu'un hippopotame obèse concoureront à vous faire passer l'un des moments les plus mornes de votre vie. A éviter, sauf en cas d'insomnie prononcée.
Georges Lautner et ses interprètes se fourvoient dans une comédie indigne d'eux. et devant cette farce affligeante, on est d'autant moins indulgent qu'on y décèle de la fumisterie plus que de la maladresse. Un boulanger de village (Galabru) gagne une somme colossale au Loto et tombe sous la coupe d'un entrepreneur endetté (Serrault- mais que fait-il donc là?) alléché par cette fortune qui lui permettrait de subvenir à la restauration coûteuse d'un château pour touristes. Michel Serrault et Michel Galabru cabotinent, histoire de masquer comme ils peuvent la vacuité, la stupidité et l'incohérence de leur personnage, et pour occulter plus globalement l'indigence du scénario. Ce type de sujet avait inspiré à Philippe de Broca dans "Le diable par la queue" une comédie brillante, forte de ses figures de doux originaux; Lautner, lui, donne littéralement dans le n'importe quoi. Sa mise en scène foutraque, sans perspective, est incapable d'élaborer la moindre situation amusante. Le réalisateur, dont on connait le goût pour l'absurde, conclut par un dénouement bâclé et calamiteux, où les résidents du château de Monsieur Luc se retrouvent espoiler: n costumes d'époques à singer les ripailles de la Cour et l'Inquisition. Nul.