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    Accattone
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    Nicolas S
    Nicolas S

    46 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2023
    Dans un style néo-réaliste d'abord un peu scolaire et qui s'affirme au fil du film, Accatone dresse un état des lieux terrible de l'Italie d'après-guerre. Ici, les pauvres exploitent les pauvres, les hommes les femmes, et l'abus de pouvoir est la norme sous l'arbitraire policier. En fait, tout ce qui a travaillé Pasolini dans ses films suivants est déjà là, en germe ou concrètement - Mamma Roma en tête bien sûr, avec son héroïne prostituée et ses errances à travers des terrains vagues. Le destin tragique d'Accatone n'est donc pas une surprise, d'autant plus que la réalisation de Pasolini est édifiante et démonstrative, parfois jusqu'à l'excès. Cela fait tout de même un très beau film, violemment désespéré mais émouvant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 août 2022
    Vittorio est un proxénète qui mène une vie désœuvrée dans une banlieue pauvre de Rome. Surnommé par ses amis Accattone (le mendiant, le vagabond, le parasite), il vit aux crochets de Maddalena, qui se prostitue pour lui. Lorsque Maddalena est envoyée en prison, privant Accattone de tout revenu, le jeune homme renonce à exercer un travail honnête. Il débauche Stella, une jeune fille innocente, et la met sur le trottoir.

    "Accattone" est le premier film tourné par Pier Paolo Pasolini dont l'œuvre luxueusement restaurée ressort en salles pour le centenaire de sa naissance. Il avait collaboré avec Fellini sur le tournage des "Nuits de Cabiria" au sujet très proche.

    "Accattone" a été tourné en décors naturels dans la banlieue de Rome, que Pasolini, marqué par le séjour qu'il venait d'effectuer en Inde, voulait filmer comme un Tiers-Monde pauvre et déstructuré. Pasolini recrute des acteurs amateurs, dont Francesco Citti qu'on retrouvera ensuite dans la plupart de ses films.

    Par les thèmes qu'il filme et la façon de les filmer, le cinéma de Pasolini rappelle le néo-réalisme de l'immédiat après-guerre. Mais son idéologie marquée à gauche sinon à l'extrême-gauche l'éloigne du mysticisme d'un Rossellini.

    Inspiré par Bresson, Pasolini utilise à contre-emploi la musique classique : Bach dans "Accattone", Vivaldi dans "Mamma Roma", Mozart dans "Théorème". C'est peut-être la musique du concerto brandebourgeois n° 2 qui m'a laissé la marque la plus profonde. En revanche, j'ai été moins sensible à son héros mal aimable et à son destin tragique.
    Sosa
    Sosa

    9 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 juillet 2022
    Loin de moi l'idée de pensé que le film est mauvais mais pendant 1h30 je me suis ennuyé.
    Il ne sf passé pas grand chose eg c'est long.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2022
    Si le documentaire prime avec le temps sur la fiction, la réalisation demeure ici exemplaire à plus d'un titre : Pasolini, dès ses débuts savaient déjà raconterSi le documentaire prime avec le temps sur la fiction, la réalisation demeure ici exemplaire à plus d'un titre : Pasolini, dès ses débuts savaient déjà raconter une histoire à travers une peinture à vif de chaque personnage une histoire à travers une peinture à vif de chaque personnage
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2022
    Tout était réuni lors de la projection d'Accatone au Fema de La Rochelle : une salle pleine, un écran géant, une copie neuve et une présentation passionnante de Jean Gili. Mais rien à faire quand on a un problème avec le cinéma de Pasolini, même celui des débuts. L'emballement ne se commande pas et ces ragazzi romains qui parlent fort peinent à intéresser à leur sort. La musique de Bach ne change pas la donne : Accatone séduit davantage que les œuvres futures de Pasolini, mais par intermittence, seulement (avis personnel et échangé depuis de longues années). C'est un regret mais c'est un fait.
    Illusions du Spectacle
    Illusions du Spectacle

    2 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 décembre 2021
    Simple, beau et subtilement réfléchit. Une oeuvre cinématographique majeure tant elle en dit long sur la nature humaine. Regardez vous-même.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mai 2021
    Affreux sales et méchants.... en moins sale....
    Le sujet n'est vraiment pas ma tasse de thé, je n'ai pas aimé ce thème de la violence masculine et la féminité bafouée.
    La mise en scène a beau être soignée, les personnages sont peu avenants et le tout laisse le spectateur que je suis de marbre.
    D'aucuns disent que c'est un film froid, alors rien d'étonnant.
    Zebrakelo
    Zebrakelo

    7 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mai 2021
    C'est avec joie que l'on découvre Accattone et sa bande de traîneurs, avec qui on a pas forcément envie de traîner par ailleurs (machos & bagarreurs) et même que l'on s'attache (un peu) au personnage spoiler: jusqu'à la rencontre avec la belle (par sa pureté aussi) Stella où le mac devient détestable à souhait.

    C'est plutôt un film sur l'ambiance italienne / romaine même / de la rue, ses habitants et ses prostituées, mêlant un peu d'humour et beaucoup de drame, pris par les personnages avec légèreté alors qu'il n'en est point.
    Une belle image.
    LALALALALERE
    LALALALALERE

    18 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 septembre 2019
    Long, pénible, sans véritable mise en scène, Pasolini cinéaste surclassé utilise du Bach sur son drame social qui s'étire. C'est très ennuyeux et très affligeant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 juin 2019
    Âpreté est le mot qui me reste à l’esprit après avoir visionné le premier long métrage de Pier Paolo Pasolini. Tout est rugueux, aride dans ce film : les décors, le propos, les dialogues. Il y a une violence qui traverse le film de bout en bout : Dans la condition de vie des femmes, dans l’amitié masculine, dans le cœur du personnage d’Accatone. Comme si la dureté de la vie rendait insensible et ne laissait pas de place aux sentiments. En regardant ce film, j’y voyais la source de la culture mafieuse italienne et en même temps de tout le pan du cinéma qui s’y est consacré. Accatone incarne cette âme de barbare qui fait fie de la souffrance de l’autre en autant qu’elle rapporte. Jusqu’au jour où son cœur semble atteint par la pureté de Stella, une jeune femme vulnérable et sans malice. L’amour qui semble naître en lui est de courte durée. Son passé de proxénète le rattrape par le biais de la dénonciation à la police de Maddalena sa protégée qui n’accepte pas qu’une autre fille entre dans le portrait. Il est pris en filature et sa fuite le mène vers la mort. En général, Franco Citti joue la désinvolture avec un bon fond d’authenticité, mais son manque de remord nous refroidit. Là réside le génie de Pasolini. La vérité crue. Pas de flagornerie ou de demi-mesure. La camera est là pour capter la vie tel qu’elle est et la poésie parvient à se faufiler à travers toute la cruauté qui s’en dégage. Un bon botté d’envoi pour celui qui saura se démarquer par sa manière d’aborder la dualité humaine partagée entre l’animalité et la conscience.
    DaftCold
    DaftCold

    21 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 septembre 2018
    Je me suis très rarement autant ennuyé devant un film. L'histoire n'est pas prenante, la narration est beaucoup trop lente et le nombre de scènes inutiles est assez impressionnant ! Trop peu de choses sont proposées en deux heures, on atteint la fin du synopsis après 40 minutes ! Le jeu d'acteur n'est pas dutout juste, les musiques sont assez peu appropriées aux péripéties... Enfin bref je ne le conseille pas dutout !
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2018
    En 1961, le miracle économique italien fait oublier, depuis une dizaine d’années, la misère de l’immédiat après-guerre. Toutefois, s’extasier devant cette situation fait oublier que celui-ci possède néanmoins ses laissés-pour-compte. C’est à ceux-ci que le poète-écrivain-scénariste Pier Paolo Pasolini décide de consacrer son premier film en tant que réalisateur : Accattone. Pasolini, fortement marqué par le néo-réalisme ici, se concentre sur un être assez détestable : fainéant spoiler: (s’il travaille sur la fin, c’est par orgueil mais il présente cela comme de l’esclavage et comme une déchéance)
    , proxénète, machiste, voleur spoiler: (ce qui l’amènera vers la mort) même envers un enfant
    … En bref : un minable. Pasolini n’hésite pas à accentuer le pathos de ces bas-fonds, aspect renforcé par la musique de Jean-Sébastien Bach (l’utilisation de La Passion selon saint Matthieu, dès le générique, donne même un aspect christique au parcours du personnage) et par le jeu très marqué (chose habituelle dans le cinéma italien) des comédiens et en particuliers de Franco Citti. La vie pour son personnage est, en fin de compte, insupportable, ce qui le pousse à dire au moment où il sent la mort arriver : "Maintenant, je me sens bien". Il faut d’ailleurs noter que la violence que montre Pasolini est un peu prophétique puisque l’agression de Maddalena sur un terrain vague fait penser, avec le recul, à celle qui tuera Pasolini le 2 novembre 1975. Ce film spoiler: (qui reste, à l’exception de la séquence du rêve, assez réaliste)
    ouvre donc une œuvre souvent revendicatrice et provocatrice qui marqua l’histoire du cinéma italien.
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2017
    Pour son premier long métrage, Pier Paolo Pasolini se penche sur un sujet qui lui tient à coeur et qu'il a déjà traité dans plusieurs de ses écrits antèrieurs (lire par exemple son roman "Une vie violente"). Ce sujet, c'est la banlieue romaine et sa population prolétaire au sein de laquelle règne la misère et le crime, sans oublier la camaraderie et des spécificités culturelles. Ayant habité dans ce type de zone urbaine, le cinéaste sait de quoi il parle et c'est sans manichéisme qu'il nous dresse ce portrait du quartier et de ses habitants.
    En tant que premier film, "Accatone" se veut plus classique dans sa forme et son fond que les autres réalisations de Pasolini, loin des délires mystiques d'un "Théorème", des histoires salaces de sa trilogie de la vie ou du caractère "choc" de "Salo ou les 120 journées de Sodome". Ce film est plus accessible au grand public et rappelle même, sous certains aspects, le néo-réalisme de la décennie précédente. Moi qui ne suis habituellement pas fan de sa mise en scène et plus largement de son travail cinématographique, je dois admettre que "Accatone" m'a séduit. Ma principale réserve (et elle est importante), concerne le jeu maladroit voire franchement mauvais des acteurs, tous amateurs au moment du tournage. Certes, ces comédiens en herbe ont tous une "gueule" mais ils n'arrivent pas à faire vivre leurs personnages et leur apporter le naturel nécessaire. Cela nuit beaucoup au film qui demeure néanmoins passionnant.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    46 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2014
    Si je reconnaîs des qualités au début du film, j'ai eu un peu de mal à accrocher. En effet, si l'ambiance du quotidien de ces jeunes voyous des rues m'a plu, parce que forcément le film est attaché au réel et donc vrai, il manquait quelque chose à mon goût, un point d'accroche. Je l'ai presque trouvé lors d'une scène au commissariat, lorsque la femme d'Accattone, remarquablement filmée, est interrogée pour reconnaître ses agresseurs. Mais là encore, il me fallait un truc.

    Ce truc, j'ai fini par le trouver. Car par la suite je me suis pris au jeu, et je crois que je préfère la deuxième partie du film, lorsque notre héros n'a plus vraiment de foyer, cela est d'ailleurs amené par une très belle scène où il essaye de rentrer chez lui retrouver sa femme et son gosse et se fait virer. On voit, on peut ressentir sur son visage sa solitude, et bien qu'il fasse volte-face, son désespoir.

    Et ça durera un temps, malgré les potes, jusqu'à ce qu'il rencontre Stella, et le film m'intéresse au plus haut point désormais. Parce que c'est vrai, subtile, beau. Parce que la façon dont Pasolini montre les gens est extrêmement juste. Parce le dernier quart d'heure et la fin sont vraiment biens, certes assez pessimistes, mais c'est la vie, en y réfléchissant ça ne pouvait pas finir autrement.

    Du coup je suis un peu partagé, parce que j'ai eu du mal à accrocher au début, et que c'est moins bien que Ucellaci e ucellini que j'avais adoré, mais en même temps le film, un premier en plus, est vraiment réussi et arrive à plus que m'intéresser, il m'émeut. Et ça c'est bien. Du coup je le recommanderait aux gens qui aiment le réalisateur, et éventuellement à ceux qui commenceraient son oeuvre (pas que je sois un grand connaisseur, j'en ai vu deux, en comptant celui-là...).
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 mai 2014
    Avec Accattone, Pasolini nous signe là déjà un excellent film, d'autant plus impressionant lorsqu'on sait que c'est son premier long-métrage. C'est un film marquant, interprété par de très bons acteurs, et qui nous donne déjà un aperçu des thèmes favoris du réalisateur. On ne ressort pas totalement indemne du réalisme de l'oeuvre et de la manière de filmer la misère des quartiers pauvres de Rome dans les années 60.
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