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    Taj Mahal
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    84 critiques spectateurs

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    PIERRE-QUI-ROULE
    PIERRE-QUI-ROULE

    61 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 avril 2016
    Filmé avant les attentats du 13 novembre, l'équipe n'a donc pas pu imaginer que les tels horribles événements se produiraient à Paris.

    Filmé sobrement (on ne voit pas le visage des terroristes pakistanais), cet oeuvre trace la vécue angoissante d'une jeune fille en Inde. Non seulement elle a dû mal à s'acclimater à l'Inde,quelques jours après son arrivée elle est pris au piège par l'un des pire moments que Inde a connue Les indiens compare ces événements à leur 11 septembre. Tristement, ce genre d'attaques terroristes par des barbares est devenu tristement banal dans des grandes villes (Londres, Bruxelles, Kenya, Nairobi, Jakarta..).

    On sort avec des larmes aux yeux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 avril 2016
    J'ai été surpris de voir de mauvaises critiques de spectateurs. Personnellement j'ai beaucoup aimé ce film riche en émotions.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Le pari d’un dispositif minimaliste au service d’un film catastrophe

    L’actualité malheureuse de ces dernières semaines résonne de plein fouet avec le nouveau film de Nicolas Saada Taj Mahal. S’étant posé la question de la pertinence de maintenir sa sortie dans un temps où le deuil et l’effroi régissent le pays, décision a finalement été prise de laisser vivre le film en salles. Difficile de se prononcer, tant les arguments allant à son encontre autant que ceux favorables peuvent être recevables. Ne reste plus alors qu’à juger ses qualités intrinsèques pour tenter de comprendre quel est le point de vue du cinéaste sur les attentats perpétrés à Bombay en 2008.
    La qualité de la mise en scène et la sobriété des acteurs est ce qui ressort en premier lieu. Multiconfessionnelle et d’une grande précarité, spécialement au cœur de cette ville qui s’étire dans un horizon infini, l’Inde grouille d’une population hétéroclite qui se côtoie sans se mélanger. La disparité des classes sociales tend à distinguer chaque caste à un rang spécifique qui hiérarchise la population. Cela se ressent dans les plans composés qui embrassent un vaste panorama du pays et savent en magnifier sa diversité. Ils savent aussi révéler tout l’attrait des touristes étrangers pour cette Terre Spirituelle où l’Hindouisme fait foi. La photogénie du pays se prête harmonieusement aux mouvements de caméra qui magnifient les monuments et captent délicatement le soleil couchant. Cette première partie permet une meilleure immersion dans la nouvelle aventure que vivent ce couple et leur fille. Elle participe de l’empathie que nous ressentons pour ces expatriés qui s’adaptent tant bien que mal à une autre vie. Et nous prépare ainsi à une seconde partie beaucoup plus anxiogène, au centre d’un dispositif suffocant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 11 janvier 2016
    Mauvais film ... Mauvais producteur... Très tres maladroit. Autant le sujet était fort et aurait pu résonner avec les drames des attentats, autant la réalisation est très mauvaise, le film peu crédible et est juste sauvé par Stacy Martin.
    Michel P.
    Michel P.

    5 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 janvier 2016
    Tout commence bien pour Louise, dix-huit ans, qui accompagne ses parents à Mumbai. Elle adore prendre en photo les charmes et les mystères de l'Inde qu'elle découvre, tout en continuant ses études par correspondance. Ses parents sont très occupés, elle reste souvent seule, la plus grande partie de la journée, dans une des suites d'un beau palace de la ville, le Taj Mahal.

    Une nuit, Louise va se retrouver prise au piège dans son hôtel, au milieu d'une attaque terroriste.

    Le film s'inspire de faits réels, qui se sont déroulés en 2008, et du témoignage d'une rescapé de cette nuit d'horreur.

    Au début, la vie calme et paisible de l'hôtel avec les attentions du personnel est mise en valeur, et ce luxe feutré nous rappelle « Lost in Translation» de Sofia Coppola.

    On suit Louise qui véritablement s'ennuie, et qui n'arrive pas à nouer des contacts avec les employés. Elle se console par la vue envoûtante depuis sa fenêtre, des scènes de la vie quotidienne, mais tellement dépaysantes pour les européens.

    L'attaque, imprévisible, survient et fait chavirer l'histoire dans un huit-clos oppressant avec quelques moments de suspens. Les pas dans les escaliers, les tirs d'armes, les cris...

    Pourtant, les acteurs sont absents, sans charisme, à l'image de Louise qui attends, cloîtrée dans sa chambre, les ordres donnés par téléphone, depuis l'extérieur, par son père, avec un instinct de survie et d'initiative proches de zéro.

    Dans un bâtiment plein de terroristes, elle écoute ses parents toujours d'un calme olympien, même si leurs conseils sont parfois ponctués d'une larme.

    Le thème laissait présager du meilleur, avec un scénario assez bien construit, mais que de dialogues naïfs, insipides ("sois courageuse ma fille", "on vient te chercher, ne t'en fais pas") et des acteurs mous, mais mous c'est pas croyable, d'un manque de crédibilité criant, d'un manque de compassion, qui rendent ce film non pas ennuyeux, mais décevant.

    Sans expliquer les motifs de l'attaque, qui aurait pu se passer sur notre territoire, mais en focalisant sur Louise par opposition aux assassins toujours anonymes , filmés de loin, l'interêt reste la lumière sur le terrorisme, fléau désormais récurrent de notre époque, qui frappe aveuglement et lâchement, dans tous les pays du monde.
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 décembre 2015
    Morbide parce que faisant écho à une actualité qui l’est encore plus, Taj Mahal devait être l’une des œuvres les plus anxiogènes, et donc fascinantes, à aller voir en cette fin d’année. Bombay, 26 novembre 2008. Louise est partie vivre deux ans en Inde avec sa famille pour le travail de son père. Toute seule dans une suite du Taj Mahal, elle va vivre ces attaques terroristes de l’intérieur, en huis-clos.

    Le récit part mal. Le prologue mettant en scène cette famille en partance pour ce nouveau pays est trop long et fait retomber comme un soufflet la tension qui aurait dû être présente dès le début. Au lieu de cela, nous assistons au quotidien de cette fratrie bobo, presque pédante. Et quand, enfin, le Jour J survient, le réalisateur nous le fait bien comprendre. D’une part, en prenant le soin d’inscrire la date à sa narration. D’autre part, en faisant dire au père de famille à sa fille juste avant de la laisser à l’hôtel : « on peut rester encore ici deux jours, c’est pas la mort ». Très subtile…

    Oublions cette introduction poussive et attelons-nous au cœur du sujet. À savoir, le caractère immersif de Taj Mahal et l’identification du spectateur vis-à-vis de l’héroïne. Là encore, Nicolas Saada passe à côté de son sujet et délivre un scénario invraisemblable et maladroit. Les coups de téléphone entre Louise et son entourage paraissent en dehors de toute réalité. Leurs tons sont calmes, posés, comme si rien d’extraordinaire ne se passait. Résultat, le spectateur ne sait pas où se placer. Quant à la claustrophobie, propre au huis clos que le cinéaste veut insuffler à son film, elle n’a presque aucun effet. Un film à oublier, où la léthargie prime sur la psychose.
    Bernard BONNEL
    Bernard BONNEL

    15 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 décembre 2015
    L'actrice est inexpressive du début à la fin , ses parents insipides . Même pendant l'assaut des terroristes , on y crois pas une seconde ...!! Même pas eu peur ....!! A éviter !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 décembre 2015
    La trouille. Cette trouille qui est le parfum du film pendant quatre-vingt-dix minutes. Nicolas Saada, le réalisateur, parvient à la rendre presque assourdissante, en dirigeant le plus naturellement du monde, la jeune comédienne Stacy Martin, personnage centrale du film.
    Tout commence paisiblement. Une petite famille bourgeoise, dont le "chef de" n'est autre que le comédien Louis-Do de Lencquesaing, arrive à Bombay pour une durée de deux ans. Leur séjour commence dans le luxueux Taj Mahal Palace avant qu'ils ne puissent intégrer la douillette villa mise à disposition par l'employeur de Louis-Do, mais pas tout à fait prête.
    Louise, alias Stacy Martin, s'ennuie un peu dans cette suite trop grande pour elle et ses dix-huit ans, tout comme dans ce décor luxueux que sa politesse l'empêche de qualifier de "vieux jeu". Pour passer le temps, elle traîne dans les rues avoisinantes de la ville, dépaysantes et agitées. Le soir venu, elle se retrouve seule, dans cette suite 427, pendant que ses distingués de parents se tapent la cloche non loin d'un poulet korma dans son jus...
    C'est à ce moment là que Nicolas Saada commence à se faire plaisir, aux yeux du spectateur que je suis. Des cris puis des coups de feu retentissent dans les couloirs de l'hôtel. Louise l'entend, vaguement inquiète et communique avec son père par téléphone, qui tente de lui prodiguer d'aimants conseils. La tension est palpable et va crescendo; la petite ne se démonte pas, se planque, puis ressort, à plusieurs reprises, jusqu'au dénouement que je tairai.
    Stacy Martin a le talent de faire ressentir sa peur et l'imminence éventuelle d'une issue fatale. Cette jeune actrice possède le charisme nécessaire à la mise en relief de ce genre de sentiment. De plus, le fait que l'attaque terroriste ne soit vécue que dans les yeux et dans l'imagination de la jeune fille rajoute à l'originalité du film, qui presque tourné en huis clos, offre un rythme croissant lentement mais franchement.
    En revanche, la musique originale a mauvais goût. Elle est pourtant composée par Nicolas Godin de l'éminent groupe Air, dont un proche fit la première partie dans une célèbre salle parisienne; il a d'habitude droit à mon sourire.
    Bombay bouillonnante, la violence inattendue, l'exactitude de Stacy Martin et la présence de Louis-Do de Lencquesaing ( dont je ne sais toujours pas pourquoi je l'aime bien, ce qui est pour me plaire d'ailleurs ) donne un long-métrage au charme tendu.
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2015
    Il est des films qui reçoivent un accueil dithyrambique et on ne sait pas trop pourquoi. C'est le cas de "Taj Mahal" qui certes trouve une résonance particulière en cette période de bouleversements et d'attentats parisiens, mais dont a du mal à comprendre les louanges qui l'entourent. Louise est donc partie pour Bombay - soyons moderne, disons Mumbai -, où son père vient d'être muté. En attendant d'occuper un logement personnel, la famille logera dans une suite somptueuse du palace Taj Mahal, le plus grand hôtel de la ville. Mais voilà qu'un soir, alors que ses parents sont partis en soirée, Louise restée seule entend des bruits terrifiants. Pas de doute : il s'agit d'un acte terroriste qui ne fera que s'amplifier. Le film va ainsi nous présenter l'événement du point de vue de la jeune fille, obligée de se cacher sous un lit avant d'essayer de sortir de l'hôtel. Tout cela est appliqué et se regarde assez bien mais laisse plutôt froid. C'est que le scénario a quelque chose d'inabouti qui s'oriente vers des directions différentes sans jamais trouver la bonne : Nicolas Saada semble intéressé d'abord par le documentaire, puis par le thriller, le film d'angoisse, le film-catastrophe et enfin par le film le plus platement français. De nombreux critiques n'hésitent pas à parler d'un suspense haletant : sans doute ont-ils vu une autre version du film. Celle que nous avons découverte dure à peu près une heure et demie et c'est encore trop tant le réalisateur peine à meubler un vide qu'une bande son plutôt réussie a du mal à combler. Il reste une assez belle performance d'actrice de Stacy Martin qui campe une adolescente fragile et désemparée, aussi éloignée que possible de la sulfureuse Joe du film "Nymphomaniac" qui l'avait révélée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 décembre 2015
    Excellent !
    L’absence de visuel exacerbe nos autres sens. L’imagination nous terrorise encore plus. La menace est dans l’attente, latente, proche, invisible, indicible, redoutée, amplifiée, fantasmée. Elle est efficacement distillée par une bande son parfaitement maîtrisée.
    Le film est pour moi une métaphore du terrorisme ; présent sans être là, amplifié par le son des médias qui ne retiennent pas la leçon, fractionné d’images partielles que notre angoisse complète, un incendie qui approche et asphyxie notre quotidien.
    ffred
    ffred

    1 692 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 décembre 2015
    En 2009, j'avais bien apprécié le premier film de Nicolas Saada. Donc assez curieux de voir celui-là. On sait que l'exercice du deuxième film est souvent délicat. Malheureusement, le réalisateur de Espion(s) ne passe pas l'examen avec brio. Je n'ai fait que m'ennuyer pendant Taj Mahal. Sauf pendant la scène du sauvetage avec l'excellente Alba Rohrwacher. Tout le reste du temps, ça se traine. Il faut plus d'une demi-heure pour qu'il se passe quelque chose, et quand cela se passe, ça redevient aussi mou après. A vouloir ne rien montrer (tout se fait hors champ), Saada finit par ne plus mettre en scène grand chose. Comme le scénario est tout aussi peu travaillé, tout cela devient vite très creux. L'interprétation n'arrange rien non plus. Stacy Martin (Nymphomaniac) s'en sort à peine. Bref, une belle déception de la part de Nicolas Saada.
    nadège P.
    nadège P.

    131 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2015
    Très bon film dramatique relatant une histoire vraie.
    Je me suis bien identifiée aux personnages, en particulier la jeune femme.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 décembre 2015
    Nous suivons Louise, qui a suivi ses parents en Inde, venus y vivre 2 ans pour raisons professionnelles. Seule dans sa chambre, l'hôtel est soudain la cible d'une attaque terroriste. Tout le film se passe du point de vue de Louise. J'ai détesté la façon de filmer du réalisateur !! La caméra bouge énormément et il y a tout du long des flous d'arrière plan, et même au premier plan, complètement inutiles et qui m'ont donné le mal de mer dès les premières minutes ! J'en suis sorti avec le tourni et un gros mal de crâne, d'autant plus qu'à mon arrivée la salle était pleine et j'ai du m'asseoir au 1er rang ! A part ça, l'idée du film est bonne mais le jeu d'acteurs catastrophiques ! Dans le même esprit vous pouvez également voir No Escape, avec Owen Wilson et Pierce Brosnan.
    benoitG80
    benoitG80

    3 409 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 décembre 2015
    "Taj Mahal" m'a semblé par sa forme stylisée, être en décalage complet avec les événements dramatiques dont Bombay a été tristement le point névralgique en novembre 2008...
    Tout d'abord, il est très curieux que le cinéaste, en l'occurrence Nicolas Saada, ne nous présente pas plus naturellement et simplement cette famille.
    Pourquoi les balader dans cette ville qu'ils découvrent comme nous d'ailleurs avec autant de gros plans sur ces visages vides, absents et inconsistants, avec aussi peu de vérité et de sincérité, aussi peu d'intérêt pour ce qu'ils sont ou ce qu'ils représentent vraiment ?
    On ne ressent aucune identification à ces trois personnages quasiment déshumanisés et donc très peu d'intérêt et d'empathie pour eux, dont la moindre communication "inter-familiale" n'a même pas sa place.
    Avec la jeune Stacy Martin, on a l'impression d'assister à une prise de vue sous tous les angles de ce visage, comme le ferait un photographe avec un mannequin pour un magazine de mode !
    Ce qui finit par être excessif, voire pénible et suffisant...
    Ensuite, cet aspect des choses se précise et semble obséder le réalisateur, tout comme on le ressent aussi à travers l'apparence des parents, dont la mère surtout développe un côté snob et superficiel à souhait, sans compter ces deux langues parlées et inutiles au sein de la famille, jusque dans les situations les plus gravissimes !
    Après une très longue mise en route, le film finit tout de même par se mettre en tension avec l'attentat bien plus suggéré que montré, mais dont l'impact est malgré tout bien présent.
    Cependant, là aussi, la stylisation des visages, des attitudes et des dialogues via le téléphone, semble le plus souvent hors propos et discrédite ainsi l'importance et la violence des événements qui ont lieu dans l'hôtel, par ailleurs bien trop calme et vide de touristes...
    En outre, la moindre information sur ces faits réels est de plus absente, les enjeux et revendications sont totalement inexpliqués et inexistants.
    À la rigueur, les scènes en extérieur permettent davantage de saisir la peur et le contexte général sans pourtant être réellement saisissantes, ceci jusqu'à la fin où seuls certains moments amènent enfin un minimum de réalisme et d'émotion.
    Le traumatisme ressenti en pareil cas affleure bien sûr comme on s'y attend, mais le jeu trop linéaire et monocorde de Stacy Martin affaiblit cette dimension psychologique pourtant essentielle ici...
    Curieux film de Nicolas Saada, film catastrophe peut-être (?) tourné en mode intimiste, dont l'ambiance feutrée et douce semble en net déphasage avec la panique, la folie et la terreur liées à ce qui a dû réellement se passer en pareil cas.
    Le retentissement avec les attentats du 13 novembre 2015, a évidemment de quoi interpeller et troubler, mais ce seul constat ne suffit pas pour autant à s'enthousiasmer vraiment...
    Au fond, quel était le but véritablement visé à travers ce film ?
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 août 2016
    Le 26 novembre 2008, des terroristes pakistanais investissent l’hôtel Taj Mahal à Bombay, tirent sur les clients du restaurant, prennent en otage les résidents et y mettent le feu.

    C’est cet épisode sanglant que le réalisateur français Nicolas Saada a choisi de relater dans un film dont la sortie a coïncidé avec les événements tragiques du 13 novembre.

    Il le fait sur un mode qui n’est ni celui du documentaire ni celui du thriller. Il nous fait vivre le drame par les yeux de Louise, une jeune Française qui accompagne ses parents à Bombay. Alors qu’ils sont sortis dîner en ville, elle est prise au piège dans l’hôtel assiégé.

    Le film fonctionne très bien sur l’identification : que ferions-nous dans une chambre d’hôtel si nous entendions des déflagrations de Kalachnikov ? Tenter de fuir ? Se cacher ? Dans la salle de bains ? Sous le lit ?

    « Taj Mahal » n’est pas « Taken ». Nicolas Saada refuse la facilité qui aurait consisté à multiplier les courses-poursuites. On ne sortira pas de la chambre d’hôtel où Louise reste cloîtrée, reliée à ses parents par le fil ténu d’un téléphone portable à la batterie chancelante.

    Cette honnêteté est la plus grande force et la plus grande faiblesse d’un scénario trop vide qui doit recourir à une longue mise en place et à un inutile épilogue pour tenir la distance des quatre-vingt-dix minutes.
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