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Un visiteur
0,5
Publiée le 2 décembre 2015
Un drame anti-raciste pas touchant et plein de maladresse. Louise est si énervante que par moment on a peine à ne pas péter un câble. En un mot: navrant!
Morbide parce que faisant écho à une actualité qui l’est encore plus, Taj Mahal devait être l’une des œuvres les plus anxiogènes, et donc fascinantes, à aller voir en cette fin d’année. Bombay, 26 novembre 2008. Louise est partie vivre deux ans en Inde avec sa famille pour le travail de son père. Toute seule dans une suite du Taj Mahal, elle va vivre ces attaques terroristes de l’intérieur, en huis-clos.
Le récit part mal. Le prologue mettant en scène cette famille en partance pour ce nouveau pays est trop long et fait retomber comme un soufflet la tension qui aurait dû être présente dès le début. Au lieu de cela, nous assistons au quotidien de cette fratrie bobo, presque pédante. Et quand, enfin, le Jour J survient, le réalisateur nous le fait bien comprendre. D’une part, en prenant le soin d’inscrire la date à sa narration. D’autre part, en faisant dire au père de famille à sa fille juste avant de la laisser à l’hôtel : « on peut rester encore ici deux jours, c’est pas la mort ». Très subtile…
Oublions cette introduction poussive et attelons-nous au cœur du sujet. À savoir, le caractère immersif de Taj Mahal et l’identification du spectateur vis-à-vis de l’héroïne. Là encore, Nicolas Saada passe à côté de son sujet et délivre un scénario invraisemblable et maladroit. Les coups de téléphone entre Louise et son entourage paraissent en dehors de toute réalité. Leurs tons sont calmes, posés, comme si rien d’extraordinaire ne se passait. Résultat, le spectateur ne sait pas où se placer. Quant à la claustrophobie, propre au huis clos que le cinéaste veut insuffler à son film, elle n’a presque aucun effet. Un film à oublier, où la léthargie prime sur la psychose.
Enfin un film complètement NUL. Les personnages ne jouent extrêmement pas bien leurs rôle. J'ai vu ce film au cinéma, je suis âgé de 12 ans et cela m'a traumatisé tellement c'est NUL. On voit bien que les personnages sont la en train de réciter un texte apris par coeur pendant 10 ans.
Trés bon film ! Le réalisateur a réussi la prouesse de faire un film a suspens avec très peu d'effets technique.Pas de grosse mise en scène a l'américaine.Et pourtant c'est 90 minute d'angoisse intense que vous allez vivre.Une mention spécial a la prise de son.Le preneur du son mérite vraiment une palme d'or.Car ce ne sont pas les images,mais le bruit des détonations dans l'hôtel qui font monter la pression.On ne voit pratiquement pas les terroristes,sauf une scène très courte,mais par contre on les devines.On entent des voix et des détonations le tout a partir de la chambre d'hôtel ou est enfermée la jeune fille.Ce film me remémore ce fait divers de novembre 2008,car a l'époque j'étais a Bombay en tant que Reporter Photographe sur un reportage de voyage, et jais vécu cet épisode en direct.Je me souvient de l'hôtel Taj Mahal en flamme,il y avait une centaine de reporter au pied de l'hôtel,et les chaines de télé du monde entier.
Bon film avec beaucoup d'émotion malgré un début " simpliste" et ennuyant, l'action et le suspens nous fait oublier ce début de film... L'actrice principale joue très bien, chapeau
Ca commence comme un documentaire façon Découvertes du monde sur Bombay, mal filmé, longuet, ennuyeux, inintéressant. Ah tiens, il y a un personnage! on suit une fille, antipathique, faisant la gueule. Ah bon, c'est une actrice? Elle rencontre d'autres personnages (ah bon ce sont des acteurs ?)présentés comme ses parents. Cette fille se morigène à Bombay (on pense à cet autre grand vide sidéral qu'est Somewhere de Coppola), claque des portes dans la suite qu'elle occupe avec ses parents, fume des cigarettes à la fenêtre (ah le coup de la poignée!), promène son ennui (et le nôtre avec) dans un hôtel désert. Et puis, pan, pan, on entend des bruits de casserole frappés avec des cuillères. La fille, une tête pensante, comprend qu'il s'agit d'un danger et se boucle dans la salle de bains, puis téléphone à son papa chéri pour lui demander conseil. Lequel papa lui explique qu'il va enfourcher son cheval blanc pour venir la sauver. Un portable acheté aux puces de Bombay, ça sert! Pour éviter de divulguer la fin d'un suspense aussi insoutenable, je ne dirai pas que l'hôtel a été attaqué par des terroristes qui ont du tirer sur les pots de fleurs du hall d'entrée, tellement cet hôtel manquait de clients. Le synopsis du film parle de ville plongée dans le chaos, mais il a probablement voulu invoquer en filigrane celui d'un cinéma qui a coulé dans les abysses de la nullité absolue. Les Cahiers du Cinéma parlent du vide politique du cinéma français: en voici un bel exemple. Bref, Taj Mahal, une destination à éviter...
Le pari d’un dispositif minimaliste au service d’un film catastrophe
L’actualité malheureuse de ces dernières semaines résonne de plein fouet avec le nouveau film de Nicolas Saada Taj Mahal. S’étant posé la question de la pertinence de maintenir sa sortie dans un temps où le deuil et l’effroi régissent le pays, décision a finalement été prise de laisser vivre le film en salles. Difficile de se prononcer, tant les arguments allant à son encontre autant que ceux favorables peuvent être recevables. Ne reste plus alors qu’à juger ses qualités intrinsèques pour tenter de comprendre quel est le point de vue du cinéaste sur les attentats perpétrés à Bombay en 2008. La qualité de la mise en scène et la sobriété des acteurs est ce qui ressort en premier lieu. Multiconfessionnelle et d’une grande précarité, spécialement au cœur de cette ville qui s’étire dans un horizon infini, l’Inde grouille d’une population hétéroclite qui se côtoie sans se mélanger. La disparité des classes sociales tend à distinguer chaque caste à un rang spécifique qui hiérarchise la population. Cela se ressent dans les plans composés qui embrassent un vaste panorama du pays et savent en magnifier sa diversité. Ils savent aussi révéler tout l’attrait des touristes étrangers pour cette Terre Spirituelle où l’Hindouisme fait foi. La photogénie du pays se prête harmonieusement aux mouvements de caméra qui magnifient les monuments et captent délicatement le soleil couchant. Cette première partie permet une meilleure immersion dans la nouvelle aventure que vivent ce couple et leur fille. Elle participe de l’empathie que nous ressentons pour ces expatriés qui s’adaptent tant bien que mal à une autre vie. Et nous prépare ainsi à une seconde partie beaucoup plus anxiogène, au centre d’un dispositif suffocant.
Nicolas Saada s'empare à son tour de l'actualité politique en réalisant "Taj Mahal" film d'action sur le terrorisme qui prend essentiellement le point de vue de la jeune fille, Louise, interprétée par une Stacy Martin convaincante. La partie centrale où elle est enfermée dans sa chambre est d'ailleurs assez réussie, plus en tout cas qu'une entrée en matière calamiteuse, en mode touriste chez nos amis les indiens avec petite musique orientale en accompagnement, et qu'un épilogue ridicule qui nous rejoue - et oui, encore une fois - le coup du trauma avec une naïveté confondante. Heureusement que le film d'action qui se joue est plutôt pas mal, avec une mise en scène habile de ce corps apeuré en pleine obscurité qui ne sait s'il doit sortir de sa salle de bains ou non, aller chercher son chargeur ou pas, et qui entend seulement les bruits des coups de feu dans un couloir dont on ne verra rien. Belle idée de Saada d'avoir voulu s'en tenir au point de vue de Louise, sauf que le cinéaste ne tient pas radicalement son parti pris en mettant en oeuvre un montage parallèle avec les parents, habile dans sa représentation d'une catastrophe partagée en direct et à distance, qui pose la question de la non-visibilité des terroristes : pourquoi le film se permet-il de sortir de la chambre d'hôtel mais de ne pas filmer les autres étages du bâtiment ? À la rigueur, on peut passer sur ce choix de mise en scène problématique mais finalement peu important à côté des nombreuses bourdes réalisées par le film qui, outre son problème de structure (ce qui se passe avant et après l'attentat), n'est pas servi non plus par des dialogues parfois aberrants et par une volonté insistante d'étaler des références, notamment dans une scène gênante où Louise qui dit à ses parents, avant que ceux-ci ne sortent le soir de l'attaque, qu'elle va regarder "Hiroshima mon amour" et le plan suivant, la musique de film de Resnais retentit dans les couloirs vides de l'hôtel. Le moins que l'on puisse dire de cette tentative de Saada, c'est qu'elle est trop longue et par ailleurs inaboutie sur un nombre conséquent de points.
Filmé avant les attentats du 13 novembre, l'équipe n'a donc pas pu imaginer que les tels horribles événements se produiraient à Paris.
Filmé sobrement (on ne voit pas le visage des terroristes pakistanais), cet oeuvre trace la vécue angoissante d'une jeune fille en Inde. Non seulement elle a dû mal à s'acclimater à l'Inde,quelques jours après son arrivée elle est pris au piège par l'un des pire moments que Inde a connue Les indiens compare ces événements à leur 11 septembre. Tristement, ce genre d'attaques terroristes par des barbares est devenu tristement banal dans des grandes villes (Londres, Bruxelles, Kenya, Nairobi, Jakarta..).
Le film était prometteur, tout comme la bande annonce... Dommage que le jeu des acteurs ne soit pas à la hauteur. On ne ressent pas la panique chez les parents, la tension lors de l'attaque... C'est plat !
Insupportable !!!! Mise en scène pompeuse, esthétisante et épuisante... Les acteurs sont insupportables. On n'en peut plus de voir cette pauvre petite bourgeoise au visage inexpressif et au regard vide alors qu'elle est "victime" d'une attaque terroriste avec ses répliques apprises par cœur . Comble de l'absurde , la scène où l'hôtel brûle et où cela tire de partout , la demoiselle en détresse trouve le moyen de se plaindre de la qualité de l'eau qui est "crade" alors qu'elle se doit de colmater les portes pour se protéger de la fumée. Ce film est totalement pathétique !!!
J'avais adoré « Espion(s) » du même Nicolas Saada, ce qui est loin d'être le cas de tout le monde au point de me demander si un second visionnage ne ferait pas revoir mon jugement à la baisse. En attendant, j'ai vu « Taj Mahal » et j'avoue être un peu déconcerté. Car au fond, je n'ai pas grand-chose à reprocher au film. Si, on peut quand même trouver cette mise en place et familiarisation de nos héros avec un nouveau pays (l'Inde) franchement longuette, malgré un indéniable soin apporté à l'image. Pour le reste, c'est cohérent, que ce soit dans les choix de mise en scène, l'approche du drame, l'évolution des comportements... De plus, cette volonté de filmer l'horreur toujours hors-champ pour se concentrer sur le sentiment d'enfermement, d'étouffement de Stacy Martin face à une situation qu'elle subit presque totalement est une démarche intéressante, originale. Maintenant, c'est un peu le problème avec ce genre de sujet : autant cela a l'air captivant sur le papier, autant à l'écran ça l'est (nettement) moins. C'est qu'il faut quand même tenir près d'une heure sur une même situation évoluant peu ou pas, et sans être antipathiques (au contraire même), je ne me suis pris de passion pour aucun des trois personnages, la jolie Stacy manquant un peu d'incarnation pour nous toucher autant qu'elle aurait dû. Reste une belle musique, souvent bien exploitée (Saada n'est pas spécialiste du sujet pour rien), cette volonté de parler différemment de l'horreur du terrorisme, sous un angle plus introspectif, est à saluer, comme la belle tenue formelle de l'ensemble. Dommage qu'elle y gagne en talent pur ce qu'elle y perd en intensité, en puissance émotionnelle. Un peu trop haut, ce « Taj Mahal » ?
Autant "Espion()s" souffrait d'un manque de rythme rédhibitoire, autant "Taj Mahal" est impressionnant en la matière. On a vraiment l'impression de vivre en temps réel le calvaire que vit Louise. Stacy Martin est exceptionnelle dans son rôle. Super film !
Doté d'une très belle performance de la part de Stacy Martin dans le rôle de cette jeune femme qui perçoit les échos d'une attaque terroriste dans sa chambre d'hôtel, ce drame, qui est inspiré d'une histoire vraie, possède en plus une réalisation qui propose une certaine intensité et des moments assez angoissants. Petit bémol néanmoins concernant l'histoire qui propose une première demi-heure assez terne.
Faire un film intimiste de ce sujet est un parti pris artistique assez fort : certes, pas besoin d'explosions à tout va pour ce genre de films mais là, le huis-clos est un peu gênant. Taj Mahal a des qualités visuelles, il est plutôt contemplatif mais assez hypnotique... En revanche, il parvient à nous ennuyer alors qu'il ne dure qu'1h20. Avec des longs plans sur des visages inexpressifs de personnages perdus dans Mumbaï, le film oublie de s'intéresser réellement aux personnages. Stacy Martin crève l'écran, mais elle n'est pas aidée par le fait de devoir donner la réplique à un téléphone.