Merveilleux titre, qui a servi... quatorze fois au cinéma et à la télévision ! Le monde du cinéma est celui de l’imagination.
Louise, dix-huit ans, photographe en herbe et fille d’un ingénieur très à son aise qui a un contrat de travail en Inde pour deux ans, l’accompagne à Mumbay, ex-Bombay, avec sa mère anglaise. Leur maison n’étant pas prête, on les loge dans le plus grand hôtel du pays, le Taj Mahal, avec vue sur la mer. Mais, dès le soir, Louise, restée seule pour visionner un DVD, entend des bruits assourdissants dans tout l’hôtel : coups de feu, fracas de portes brisées, rafales de mitraillette, explosions, et bientôt un incendie se déclare, allumé par des terroristes qui ont lancé une attaque contre le palace. Le seul lien de Louise avec sa famille est le téléphone mobile dont par chance elle a fait l’achat le matin même. Mais que peut faire son père ?
Louise a existé, quoique sous un autre nom, et cette attaque a réellement eu lieu le 26 novembre 2008, non seulement au Taj, mais dans toute la ville. Le tout s’est terminé le lendemain. Le film, lui, n’a pas été tourné sur place, mais dans les studios d’Épinay, car l’essentiel se déroule dans une chambre où Louise se cache, et les vues de l’hôtel dans son ensemble ont été faites en numérique. Mais c’est surtout l’ingénieur du son et le bruiteur qui sont à féliciter, car ils ont reconstruit l’attaque avec le son uniquement : jamais on ne voit les agresseurs !
Bien entendu, c’est le film idéal à voir en cette période où les attentats se multiplient un peu partout...
Seule critique : l’épilogue à Paris, destiné à nous montrer que les personnages une fois sauvés ont du mal à se réadapter à la vie ordinaire, m’a paru à la fois superflu et longuet. On aurait pu le supprimer sans inconvénient, car c’est un cliché.