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Un visiteur
2,5
Publiée le 23 avril 2011
Un Woody Allen sur le mode mineur, où le cinéaste se livre à une variation sur l'Oncle Vania de Tchekhov. Mais là où le dramaturge russe donnait une densité bouleversante à ce ballet d'âmes perdues, qui se croisent et se ratent, la narration enlevée et légère d'Allen reste à la surface des choses. Malgré un excellent casting (comme toujours chez le cinéaste), les personnages n'échappent pas à leur codification. On suit donc sans ennui mais sans transport cette chronique fugace (1h18) qui a la légèreté d'une friandise mais qui manque cruellement de moelle.
Un beau film de Woody Allen, tres intime, tourné presque en permanence a huit clos, pendant un orage, dans une maison où se retrouve les personnages... On observe alors l'évolution de leurs sentiments, de leurs comportements, leur intimité, leur découvertes, leurs secrets... Un film parti d'une idée excellente, et qui est traitée merveilleusement bien. Vraiment un tres beau film.
Deuxième film bergmanien pour Allen qui s'essaye au huis-clos. Moins réussi que Interieurs qui, bien que lent et difficile, parvenait à captiver, voire à fasciner le spectateur. Allen n'y parvient pas dans celui-ci, mais ceci dit, au plan purement cinématographique, c'est du très haut niveau. Rares sont les auteurs capables de faire des films aussi beaux visuellement, alors autant en profiter.
La passion pose la question comme concept déductif de la connaissance. "Il n'y a pas de passion irrationnelle", écrit en effet Kant. Il est alors évident que Kant particularise la démystification rationnelle de la passion. Il convient de souligner qu'il en systématise l'analyse morale en regard du holisme bien qu'il donne une signification particulière à la relation entre holisme et raison, et la passion nous permet d'ailleurs d'appréhender un holisme en regard du holisme. Pourtant, il serait inopportun d'ommettre qu'il identifie la démystification spéculative de la passion, et on ne saurait ignorer l'influence de Hegel sur le holisme minimaliste, pourtant, il est indubitable qu'il conteste le holisme rationnel de la pensée individuelle bien qu'il examine l'expression idéationnelle de la passion. Notons néansmoins qu'il en interprète l'aspect existentiel en tant que concept déductif de la connaissance. Si d'une part on accepte l'hypothèse qu'il spécifie l'analyse substantialiste de la passion, et que d'autre part il en particularise l'analyse morale sous un angle empirique, alors il donne une signification particulière à la destructuration existentielle de la passion. Cela nous permet d'envisager qu'il conteste la conception circonstancielle de la passion et si d'une part on accepte l'hypothèse qu'il conteste la relation entre certitude et platonisme, et si d'autre part il en donne une signification selon l'analyse subsémiotique dans une perspective bergsonienne contrastée, c'est donc il systématise la conception générative de la passion. La passion ne saurait, finalement, se comprendre autrement qu'à la lueur du holisme transcendental.
Par le même raisonnement, il rejette le holisme existentiel dans sa conceptualisation. La passion ne se borne ainsi pas à être un holisme dans son acception cartésienne. On ne saurait alors assimiler, comme le fait Montague, le hol
Allen ne s'en est jamais caché, il est un fan absolu du cinéma de Bergman. September est (avec Intérieurs apparemment, que je n'ai pas vu), son film où la filiation avec le maître suédois est la plus évidente. Chronique douce amère, sur les moeurs amoureuses et contrariées d'individus de toutes générations, dans un lieu clos, voilà de quoi il est question ici. La vision de September coule toute seule, plaisamment, mais sans toutefois tutoyer les sommets, que Bergman et Allen ont, l'un comme l'autre, déjà réussi à atteindre.
Reprenant le modèle d'"Intérieurs",Woody Allen puise une nouvelle fois l'inspiration chez Ingmar Bergman."September"(1987) est un huis-clos morose,ou les 6 personnes présentes se caractérisent par leur incapacité à communiquer entre elles,par l'accumulation des frustrations.Une mère inconséquente,une fille démolie mentalement,une amie éprise malgré elle...Malheureusement,le film ne possède pas de vraie force dramatique.Sa platitude repose sur un scénario inachevé,sur un manque de moyens mis au service de l'oeuvre.Allen veut faire dans la sobriété,mais nous endort.L'inconsistance règne malgré de belles scènes(notamment lorsque Lane perd les pédales).Plutôt raté comme essai.
September est un film complètement dans la lignée d'Intérieurs, hommage à Bergman de Woody Allen. Cette fois, le film est totalement en huis-clot. Malheureusement, le film souffre de beaucoup de longueures (malgré qu'il ne dure qu'1h18). Alors qu'Intérieurs m'avait paru puissant et troublant, September nous laisse un peu sur notre fin. L'histoire n'est pas assez originale et ne fait qu'étudier des amours impossibles et le rapport entre une mère trop caractérielle et sa fille trop timide. Résultat, le film est trop bavard et tourne en rond. Malgré tout, je suis trop sévère. Woody arrive quand même à créer une ambiance tendue et des tensions fortes (la scène grandiose où Mia Farrow perd le contrôle, celle où Stéphanie et Peter sont surpris en train de s'embrasser).
EN BREF, trop de longueures, de bavardages, pour une histoire pas assez forte et un final qui ne l'est pas non-plus.
W.Allen a non seulement écrit des personnages superbes, mais l'amour avec lequel il les filme semble les transcender. L'interprétation, il faut le reconnaître, y est pour beaucoup dans cette réussite touchante.
Woody Allen réalise ici une œuvre différente de ce qu’il a l’habitude de faire. September (1988) est un drame intimiste à la fois palpitant et saisissant, grâce à son histoire, mais aussi par ses acteurs, une belle brochette de stars (Dianne Wiest, Mia Farrow, Sam Waterston, etc), sous la direction d’un Woody Allen absent de l’écran, qui s’est juste contenté de diriger à défaut de jouer.
Dans la lignée d'Interieurs, un drame Bergmanien cruel mais qui sait, contrairement à Interieurs, faire rire ou au moins sourire. Allen frappe là où ça fait mal. Un film intelligent qui sait poser les bonnes questions sans forcément y répondre. Où est le talent de Allen ? Partout à l'ecran. Evidemment un chef d'oeuvre, pour public averti. Ca plaira aux amoureux de Bergman.