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🎬 RENGER 📼
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2,5
Publiée le 28 mai 2008
Woody Allen réalise ici une œuvre différente de ce qu’il a l’habitude de faire. September (1988) est un drame intimiste à la fois palpitant et saisissant, grâce à son histoire, mais aussi par ses acteurs, une belle brochette de stars (Dianne Wiest, Mia Farrow, Sam Waterston, etc), sous la direction d’un Woody Allen absent de l’écran, qui s’est juste contenté de diriger à défaut de jouer.
Reprenant le modèle d'"Intérieurs",Woody Allen puise une nouvelle fois l'inspiration chez Ingmar Bergman."September"(1987) est un huis-clos morose,ou les 6 personnes présentes se caractérisent par leur incapacité à communiquer entre elles,par l'accumulation des frustrations.Une mère inconséquente,une fille démolie mentalement,une amie éprise malgré elle...Malheureusement,le film ne possède pas de vraie force dramatique.Sa platitude repose sur un scénario inachevé,sur un manque de moyens mis au service de l'oeuvre.Allen veut faire dans la sobriété,mais nous endort.L'inconsistance règne malgré de belles scènes(notamment lorsque Lane perd les pédales).Plutôt raté comme essai.
September est un film complètement dans la lignée d'Intérieurs, hommage à Bergman de Woody Allen. Cette fois, le film est totalement en huis-clot. Malheureusement, le film souffre de beaucoup de longueures (malgré qu'il ne dure qu'1h18). Alors qu'Intérieurs m'avait paru puissant et troublant, September nous laisse un peu sur notre fin. L'histoire n'est pas assez originale et ne fait qu'étudier des amours impossibles et le rapport entre une mère trop caractérielle et sa fille trop timide. Résultat, le film est trop bavard et tourne en rond. Malgré tout, je suis trop sévère. Woody arrive quand même à créer une ambiance tendue et des tensions fortes (la scène grandiose où Mia Farrow perd le contrôle, celle où Stéphanie et Peter sont surpris en train de s'embrasser).
EN BREF, trop de longueures, de bavardages, pour une histoire pas assez forte et un final qui ne l'est pas non-plus.
Un beau film de Woody Allen, tres intime, tourné presque en permanence a huit clos, pendant un orage, dans une maison où se retrouve les personnages... On observe alors l'évolution de leurs sentiments, de leurs comportements, leur intimité, leur découvertes, leurs secrets... Un film parti d'une idée excellente, et qui est traitée merveilleusement bien. Vraiment un tres beau film.
Deuxième film bergmanien pour Allen qui s'essaye au huis-clos. Moins réussi que Interieurs qui, bien que lent et difficile, parvenait à captiver, voire à fasciner le spectateur. Allen n'y parvient pas dans celui-ci, mais ceci dit, au plan purement cinématographique, c'est du très haut niveau. Rares sont les auteurs capables de faire des films aussi beaux visuellement, alors autant en profiter.
Un Woody Allen sur le mode mineur, où le cinéaste se livre à une variation sur l'Oncle Vania de Tchekhov. Mais là où le dramaturge russe donnait une densité bouleversante à ce ballet d'âmes perdues, qui se croisent et se ratent, la narration enlevée et légère d'Allen reste à la surface des choses. Malgré un excellent casting (comme toujours chez le cinéaste), les personnages n'échappent pas à leur codification. On suit donc sans ennui mais sans transport cette chronique fugace (1h18) qui a la légèreté d'une friandise mais qui manque cruellement de moelle.
Oui, ce n'est pas une comédie. Oui, c'est un film d'auteur. Et oui, j'ai 14 ans. Et alors ? Je trouve que ce film est superbe, comme quasiment tous les Woody Allen ! Alors, pour ceux qui disent que les ados ne peuvent pas regarder ce genre de films, sachez que vous avez tort. Parlons maintenant du film. Comme je l'ai dis, il est superbe, avec surtout des relations entre les personnages qui sont très bien travaillées : la relation mère-fille, la relation entre Peter et Stéphanie ou Lane... elles nous font poser beaucoup de questions, nous passionnes et se complexifient au fur et à mesure que le film avance. Plus le film avance, plus on peut voir ces relations évoluer, toujours plus développées et riches - notre point de vue sur les personnages changent constamment- pour au final éclater : à la fin, plus personne n'est ensemble, tous finissent seuls (sauf les deux parents de Lane). Les relations sont soient détruites (la relation Peter-Lane ou Diane-Lane) soient vouées à l'échec (la relation Peter-Stéphanie), ce qui est étonnement beau et passionnant à voir. Sinon, comme souvent chez Woody Allen, il y a beaucoup de grands plans séquences, qui donnent un côté apaisant au film, et qui ici contraste avec l'histoire embrouillée des personnages. Bref, c'est un bon film, qui est certes difficilement appréciable par tout le monde, mais qui est très bien pensé.
Woody Allen nous prouve, avec September, qu'il ne manie pas seulement l'art de la comédie, dont il est incontestablement l'un des maîtres. Le film se présente sous la forme d'un huit-clos dans une maison de campagne durant les grandes vacances, cadre propice aux retrouvailles en famille et entre amis. Allen dépeint alors, comme à son habitude serait-on tenté de dire, les va-et-vient sentimentaux entre les personnages, au rythme des lumières qui habitent la maison. Les cadrages sont soigneusement étudiés, tout autant que la luminosité, véritable symbole de la passion amoureuse qui s'éveille au cours du film. Cette chronique (plus amère que douce) d'une fin d'été se veut donc intimiste, sensible, et douloureusement optimiste.
Dans la lignée d'Interieurs, un drame Bergmanien cruel mais qui sait, contrairement à Interieurs, faire rire ou au moins sourire. Allen frappe là où ça fait mal. Un film intelligent qui sait poser les bonnes questions sans forcément y répondre. Où est le talent de Allen ? Partout à l'ecran. Evidemment un chef d'oeuvre, pour public averti. Ca plaira aux amoureux de Bergman.
C'est sans doute le moins bon des drames alléniens. Le film est extrêmement bien filmé et il y a quelques très belles scènes, mais le scénario est quasi-vide, déprimant, et pour tout dire un peu ennuyeux. On peine à vraiment compatir aux malheurs existentiels et sentimentaux du personnage joué par Mia Farrow, qui n'a certes pas beaucoup de chance, mais ne sait pas non plus vraiment ce qu'elle veut.