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    Lady Bird
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Lady Bird" et de son tournage !

    Première fois ?

    Lady Bird n'est pas tout à fait la première réalisation de Greta Gerwig. En effet, celle-ci a co-réalisé avec Joe Swanberg le drame Nights and Weekends en 2008, un film qu'elle a également co-écrit et dans lequel elle joue.

    Déclaration d'amour à Sacramento

    Lady Bird se déroule à Sacramento, la ville natale de Greta Gerwig qu'elle décrit comme "foncièrement rurale. Ce n’est pas une ville de m’as-tu-vu. Elle ne cherche pas à se mettre en avant ou à faire son autopromotion. La ville, comme ses habitants, dégagent une certaine modestie et une vraie intégrité." 

    Inspiration inconsciente

    L'écriture de Lady Bird, à l'instar de ses autres scénarios, a nécessité à Greta Gerwig plusieurs années car elle ne travaille pas dans la continuité mais écrit de manière ponctuelle une scène ou un personnage. Elle décrit le processus de création comme "le jaillissement inconscient d’une source au fond de soi qu’on pressent sans vraiment connaître." Ainsi, le surnom de Lady Bird lui est venu de manière spontanée. Quant à la relation mère-fille qui est au centre du récit, elle provient de la comptine de ma Mère l’Oie, "Coccinelle, demoiselle, Bête à bon Dieu, Coccinelle, demoiselle, vole jusqu’aux cieux" : "Il s’agit d’une mère qui rentre chez elle pour s’assurer que ses enfants vont bien."

    Baptême

    Le personnage de Christine McPherson se rebaptise "Lady Bird", un geste à la fois artistique et religieux selon Greta Gerwig. Il s'agit pour la jeune femme de trouver sa véritable identité à travers cette invention : "C’est un mensonge au service de la vérité. Dans la tradition catholique, on vous donne un nom de confirmation d’après le nom d’un saint dont on espère qu’il pourra vous inspirer. Dans le rock’n’roll, on s’octroie un nouveau nom (David Bowie, Madonna etc.) pour occuper un espace mythique."

    Le grand saut

    Greta Gerwig n'envisageait pas de se lancer dans la mise en scène lors de l'écriture de Lady Bird. Mais une fois le script finalisé, "j’ai compris que j’allais le réaliser. Et j’ai compris que c’est ce que je souhaitais depuis le début. Je ne me suis tout simplement pas autorisée à le penser car, sinon, cela m’aurait inhibée. Je souhaite passer à la réalisation depuis toujours, mais il faut du temps avant d’avoir le courage de passer à l’acte."

    Trouver chaussure à son pied

    Greta Gerwig a rencontré Saoirse Ronan au festival du film de Toronto en 2015 où cette dernière présentait Brooklyn. Les deux femmes ont lu le scénario à voix haute dans une chambre d'hôtel et la réalisatrice a immédiatement été convaincue d'avoir trouvé sa Lady Bird : "Cette lecture a donné un résultat tellement différent de ce que j’avais imaginé – et tellement supérieur aussi ! Elle était déterminée, drôle, bouleversante, et son jeu était à la fois universel et précis. Elle répétait « Les sorcières de Salem » à Broadway si bien qu’on a dû repousser le tournage de six mois, mais personne d’autre qu’elle n’aurait pu jouer le rôle : elle se l’est approprié au bout de deux minutes de lecture."

    Mères et filles

    La relation entre Lady Bird et sa mère est au centre du film, au point que le titre provisoire du film était "Mères et filles". Greta Gerwig regrette que la plupart des fictions sur les adolescentes repose sur le garçon dont s'éprend l'héroïne : "pour moi, la vie ne ressemble pas du tout à ça. La plupart des femmes que je connais ont eu des rapports à la fois extraordinaires et incroyablement complexes avec leur mère quand elles étaient ados. (...) Je ne souhaitais en aucun cas donner « raison » à l’une et « tort » à l’autre mais montrer qu’elles souffrent de ne pas réussir à communiquer – et je tenais à mettre en valeur leur amour profond qui s’exprime vers la fin. Pour moi, il s’agit des histoires d’amour les plus émouvantes."

    À rebours

    La dispute entre Lady Bird et sa mère qui ouvre le film est en réalité l'une des dernières scènes à avoir été tournée. "À ce moment-là du tournage, elles se connaissaient par coeur", rapporte Greta Gerwig. "Dès la première prise, elles étaient dans un état d’esprit explosif. Pendant longtemps au montage, j’ai utilisé toutes les images de cette première prise. Ça montre à quel point elles étaient proches et combien leur relation était forte."

    Année charnière

    Greta Gerwig a situé l'action de son film en 2002 car elle ne souhaitait pas filmer des smartphones, devenus omniprésents dans le vie des adolescents d'aujourd'hui. L'autre raison est qu'elle souhaitait évoquer l'Amérique post-11 septembre, non pas de manière politique mais simplement pour rendre compte de cette nouvelle époque qui débutait : "On a connu une érosion totale de la classe moyenne. Et nous vivons encore aujourd’hui cette recomposition du paysage économique. L’invasion de l’Irak est un souvenir gravé dans ma mémoire, même si j’étais à la fac, et non au lycée, quand elle a eu lieu. (...) C’est aussi une époque marquée par l’angoisse de la guerre et les incertitudes du marché du travail, mais aussi par des histoires d’amour et d’amitié. La vie ne se subdivise pas en différentes thématiques. On ne peut pas séparer la grande histoire qui se passe à des milliers de kilomètres de chez soi et notre propre histoire qui se passe ici. Tout est mélangé."

    Photographie

    Greta Gerwig a fait appel au directeur de la photographie Sam Levy, avec lequel elle avait déjà travaillé à trois reprises (sur Frances HaMistress America et Maggie a un plan). Tous les deux ont tenu à mettre au point des couleurs qui évoquent le passé et qui ne soient pas totalement réalistes : "Je voulais que la ville de Sacramento soit belle parce qu’on la dépeignait avec sincérité, tout comme je voulais que les personnages soient beaux en raison de leurs défauts mêmes, et non malgré ces défauts. On s’est inspiré des toiles de Wayne Thiebaud et de Gregory Kondos parce que ces peintres ont su saisir les couleurs, la topographie sans relief et la beauté propres au nord de la Californie." Il était important pour la réalisatrice de créer une distance avec le film en faisant ressentir la présence du cadre et de la mise en scène.

    Fangirl

    Lors d'une fête à laquelle se rend Lady Bird, on peut entendre le tube de Justin Timberlake, Cry Me A River, que Greta Gerwig décrit comme "une chanson à la fois hargneuse et sexy qui correspond parfaitement à la période 2002-2003". Pour obtenir le droit d'utiliser ce morceau, Greta Gerwig a personnellement écrit une lettre au chanteur commençant ainsi : "Cher Justin Timberlake, Que dire d'autre ? Vous êtes Justin Timberlake. Vous étiez la bande son de mon adolescence. Votre ascension correspond totalement à ma difficile puberté. (...) Je ne serai peut-être pas vraiment une adulte sans vous." 

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