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SéliDeCarmélide
4 abonnés
30 critiques
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1,0
Publiée le 1 mars 2018
La vie d'une ado lambda qui va au lycée avant d'aller à l'université l'année suivante. Le flirt, l'embrouille avec la meilleure amie avec qui on se réconcilie, la pote qui a mauvaise influence, les relations conflictuelles mère / fille. Tout y passe. On croirait regarder la série Beverly Hills en moins friquée. Mon dieu que c'est plat, insignifiant et pénible.
Il y a des histoires comme ça que l’on est ravi de ne pas avoir loupé.
Une rencontre particulière avec Christine “Lady Bird�, sa jeunesse insolente et sa fantaisie. Elle nous surprend par sa finesse d’esprit, sa tolérance et son attachement profond pour sa famille dont elle voudrait pourtant s’échapper. Avec ses rêves de grandeur, elle nous enchante.
Lady Bird déteste sa ville Sacramento, elle rêve de NYC et a des envies de petites filles pas riches qui lorgnent de l’autre côté de la voie. Où les maisons sont somptueuses, les piscines sont grandes et les fins de mois ne se terminent jamais. Avec sa bonne copine, elles s’inventent des histoires de bourgeoises.
Le cadre est un collège privé où les enseignants font preuve d’une belle ouverture d’esprit et d’une certaine fantaisie. Les élèves sont quasi toutes issues de familles riches. Mais la mère de Christine considère le lycée public comme dangereux alors malgré leurs petits moyens elle tente de sauver sa fille.
La mère de Christine est psychorigide et maladroite. Mais on retrouve, furtivement chez elle, les rêves de sa fille notamment lors de leurs visites de “maisons à vendre�. Le père est perdu dans sa bulle de chômage avec tendresse et bonhomie. Il a lâché l’autorité à sa femme depuis bien longtemps. Le frère diplômé travaille au supermarché avec sa moitié et il semble avoir perdu ses illusions.
Une série de portraits jubilatoire, dans une petite ville de la province Californienne, chaque caractère est dessiné avec justesse et lucidité. Saoirse Ronan est magique. Sa mère, Laurie Metcalf est renversante, la bonne copine Beanie Feldstein est attachante et Timothée Chalamet a l’arrogance de sa jeunesse.
Un scénario costaud, une belle lumière et une bonne BO.
Greta Gerwig était déjà une comédienne décalée, elle nous revient en réalisatrice subtile et malicieuse.
Lady Bird est un teenage movie très réussit. Il ne révolutionnera pas le genre mais en est un vraiment très bon. On est en immersion avec la vie d'une jeune fille lycéenne, au côté rebelle, qui se cherche et qui a des relations compliqué avec sa mère. Le récit est maîtrisé et les relations entre les personnages sont intéressantes à suivre. En plus de cela, tous ont une personnalité et sont bien écrit. Il m'a fais pensé au film Edge of Seventeen qui était sortie l'an dernier et qui était lui aussi très réussit. Lady Bird a une réalisation extrêmement soignée avec une magnifique photo qui nous plonge dans le film. Le film est très authentique, réaliste avec une ambiance impressionnante. On est immergé en plein coeur des Etats-Unis à Sacramento. Le film relève une multitudes de thèmes sur l'adolescence qu'il traite parfaitement même si parfois c'est un peu du déjà vus. Ceci dis le film est maîtrisé sur la forme et le fond. Le film démontre aussi que l'on croit que tout est mieux ailleurs alors que le bonheur peut se trouver autour de nous. Les acteurs sont tous au top mais surtout Saoirse Ronan qui porte littéralement le film et qui mérite sa nomination aux oscars. On passe un bon petit moment devant ce Lady Bird.
c'est pas mauvais grâce à l'interprétation , mais il n'y a pas 'histoire, juste des scènes plus ou moins interessante , l'ensemble prétentieux ne mérite pas le détour.
Avec toutes ses critiques élogieuses je l’attendais à voir un très beau film. Et au final, c’est un film sans originaliré, bourré de clichés. On ne s’ennuie pas mais pas bien intéressant. De plus l’actrine est un pei vieillepour jouer une ado de 17 ans.
Lady bird montre très bien comment une jeune fille peut essayer maladroitement de se trouver, passer par des erreurs nécessaires afin de finir par mieux se comprendre.
Se choisir un nouveau nom, changer ses meilleurs amis, vouloir s éloigner, rêver d autres parents, envier les autres, provoquer, ne pas aimer son corps, ... beaucoup de choses sont présentes dans ce film. C'est délicat, intelligent, bien plus profond qu'il ne paraît (quelle est la différence entre faire attention à et aimer ? Comment peut on aimer un nom qu'on n'a pas choisi ? Pas la peine de dire merci, on l' a où on ne l'a pas - cette idée peut être étendue à beaucoup de choses on l'a - on y a droit - on mérite, ...
On la voit voler une fois (au supermarché avant de croiser danny), une seule fois je pense, ce qui pour moi signifie qu'elle n'est pas mauvaise, elle fait juste l'erreur de la facilité du vol occasionnel pour répondre à un besoin ou une envie mais qui ce n'est pas son habitude - une petite bêtise de son âge très habituelle.
Portrait très réussi grâce à sa grande délicatesse.
Film très touchant et juste, un condensé d’émotions de seulement 1h30 qui m'a énormément parlé et bouleversé. Beaucoup de thèmes sur l’adolescence sont traités comme l’amitié, le sexe, les premiers amours ainsi que les relations familiales.
Les avis élogieux de Lady Bird n'étaient pas pour me rassurer au vu de sa bande-annonce qui laissait transparaître un personnage irritablement antipathique et que je craignais retrouver dans ce premier film de l'actrice-réalisatrice Greta Gerwig des traces du cinéma arrogant et ennuyeux de Noah Baumbach dont elle est la muse. Fort heureusement il n'en est rien, Lady Bird est peut-être même le film le plus sincère qui jalonne ce début d'année. Je fus agréablement surpris de la direction que Gerwig a prit, Lady Bird avançant avec harmonie et sentiment entre la comédie dramatique humaine avec sa personnage principale, et le film de société à travers ses relations avec les autres personnages. Le mensonge intime jonche la personnalité de chacun d'entre-eux, la relation conflictuelle entre Saoirse Ronan et sa mère bien partit pour n'être qu'un caprice en continu gagne en clarté et inspire même de la pitié et de l'attachement à chaque interaction et révélation sur leur nature tandis que le cercle de ses autres relations se font une place ou tentent de s'en faire une dans le monde à l'emploi de courants populaires mais artificiels (certains se lookant et vivant selon un courant culturel ou un effet de mode prônant l'originalité mais leur enlevant tout naturel pouvant permettre une identification). La quête de son héroïne pour cet idéal à travers ses objectifs (la Fac, l'acceptation des autres) se confronte constamment à sa mère dont la relation haine-amour est au cœur du récit en mêlant avec bon sens les enjeux de classes dont elles sont victimes et mouvant des actrices au sommet de leur art. La masse de ces jeunes individus font élever le film en une ode à la recherche de soi-même mais surtout de l'honnêteté envers son soi-profond plutôt qu'une recherche vaine de l'individualité ou de l'attention d'autrui, ces derniers ne pouvant jamais êtres authentiques sans vérité. Éloges mérités.
c’est nul de chez nul. d’une platitude à toute épreuve de l’insupportable. pas de scénario. pas de mise en scène. mal filmé. passez votre chemin il n’y a rien à voir dans ce film qui a 5 nominations aux oscars !!!!!!
Des tournages effectués avec Noah Baumbach, Greta Gerwig en a gardé la simplicité et la beauté de ses plans tout en retenue. Saoirse Ronan se montre à l'aise sous les traits de Lady Bird, même si on s'attendait à un personnage plus rebelle dans sa manière d'agir. La poésie du film réside dans sa sincérité : comment mépriser la ville de notre enfance, puis idéaliser la capitale, pour finalement regretter avec nostalgie des coins que l'on connaît comme sa poche. Dommage que l'ambiance musicale du film soit totalement aseptisée, et que Greta Gerwig use d'anecdotes adolescentes déjà beaucoup abordées dans le cinéma indépendant américain.
Je ne comprends pas l’enthousiasme autour de ce film, banale chronique sociale autour d’une ado entrant dans le monde adulte. Certes, le personnage principal est attachant, Christine « lady bird » McPherson (charmante Saoirse Ronan), qui essaie de prendre son envol dans un milieu peu exaltant, un lycée catholique, la ville de Sacramento où il n’a l’air de se passer grand-chose et une mère envahissante; d’où son rêve d’être prise dans une université de New-York. On suit Lady bird qui est un peu la « punk » de son lycée catholique, dans lequel les enseignants sont des prêtres et bonnes sœurs plutôt cools d’ailleurs, enfin gentille punk qui se démarque seulement de ses camarades par un look plus coloré. On a droit à quelques scènes sympathiques (le jour de ses 18 ans, sa confrontation avec la militante anti avortement), mais cela ne va pas très loin dans la transgression. Un peu ennuyeux parfois par sa linéarité, Ladybird reste une œuvre assez agréable mais oubliable.
Sacramento est une (relativement - pas loin des 500.000 habitants, quand même) petite ville américaine, très provinciale - bien que capitale de l'état de Californie. Christine McPherson y rêve de côte est, de New York. "Lady Bird" est un film d'apprentissage, celui de la jeune héroïne, encore très pataude et se cherchant comme tout ado, mais avec un gros problème relationnel dû à une mère trop présente (par nécessité d'abord - car seule à assurer la matérielle, depuis le licenciement du père, mais pas que...) en souci majeur, et un supplément d'âme en trait de caractère principal. Bien sûr, la jeune (dem)oiselle prendra (au bout de 1 h 30 en paraissant nettement plus ....) son envol - ce qui signera l'abandon du sobriquet évocateur (presque - en anglais, c'est, tout attaché, "Ladybird"), "Coccinelle", qu'elle s'était donné. C'est gentiment mené, mais sans plus. Rien de nature à susciter un quelconque émoi cinématographique ! Meilleur atout : Saoirse Ronan, le lutin irlandais du nettement plus intéressant "Brooklyn" (déjà cultivant la nostalgie), dans le rôle-titre de ce premier long de Greta Gerwig réalisatrice, communément (critique pro, récompenses...) loué, de manière surfaite. Ce "Frances Ha" avant Frances Ha déçoit.