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    Lady Bird
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    3,7
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    308 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 mars 2018
    Lady Bird est un portrait très juste de la fin de l'adolescence, lorsque l'univers de l'enfance devient trop étroit et qu'on cherche à s'en libérer. Greta gerwig dépeint la myriade d'émotions de cet âge, passant du rire aux larmes et de l'anecdote au drame. La relation conflictuelle de la mère et la fille est bouleversante de vérité. Lady Bird est un film teinté d'une belle nostalgie, un peu comme une photo qui nous renvoie à nos souvenirs.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mars 2018
    Mystère de l'exaltation de la critique française ! On va vers ce film, certain de rencontrer un chef d'œuvre absolu de douceur, d'ironie et de poésie sociale. "Lady Bird" n'est finalement qu'une vulgaire série américaine, dont les rires normalement enregistrés émanent de la salle. Lady Bird, c'est le surnom que cette jeune fille se donne, à l'aune de rentrer à l'Université. Son grand rêve est un combat pour la lutte des classes. D'un côté, il y a les grandes villas somptueuses, de l'autre, les maisons des classes moyennes, où les gens supportent un quotidien dépressif, et essayent de trouver le bonheur à Sacramento. Le problème, c'est que personne n'est joyeux dans ce film. La réalisatrice, qui s'essaye au cinéma, met en scène des personnages poussifs, la désespérance du propos étant annoncée dès la citation de départ du long-métrage. Le film raconte une adolescence américaine dans des scènes courtes, souvent inutiles, et surtout particulièrement éphémères et bavardes. L'idée était bonne pourtant, celle de décrire une société américaine blasée, fatiguée, et qui se réinvente une vie. Mais la réalisatrice ne va pas au bout de son projet. La photographie est très propre, alors même que le film fait le pari de la provocation et de l'émotion. On passe à côté de cette histoire, déjà vue mille fois au cinéma, qui n'est ni un pamphlet contre une certaine société américaine, ni un récit d'initiation, mais seulement un essai de télévision qui ne mérite pas plus qu'un petit écran.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2018
    Lady Bird nous parle de ce moment singulier où tout bascule, où l'adolescent déploie ses ailes et tente de devenir adulte. Avec un sens du rythme parfait et un casting impeccable Greta Gerwig nous dresse un portrait réussi d'une jeune femme qui fait sa mue, mêlant habilement nostalgie, amertume et comédie (la scène du prof de sport devenant responsable du club de théâtre est un modèle du genre). Sur la carte du spleen adolescent, pour son 1er film (en solo), Greta Gerwig occupe désormais un territoire quelque part entre Noah Baumbach et Gregg Araki. Une réalisatrice à suivre.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 mars 2018
    Très bons acteurs, histoire sympathique, avec des personnages bienveillants et aimants (c'est toujours agréable) mais beaucoup de longueurs. Visuellement, le film ne m'a pas intéressée et je me suis un peu ennuyée, parfois.
    bouddha5962
    bouddha5962

    61 abonnés 735 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2018
    Une histoire pas comme les autres.

    Une jeune fille s’est rebaptisée Lady Bird. Elle n’est pas comme les autres et a des rêves : les siens.

    Dans une famille où la maman est infirmière et le père sans emploi, elle veut s’extraire de ce modèle qui n’est qui n’est la sien...

    Un film touchant dans cette famille ou l’amour, les incompréhensions et les tensions sont hyper présentes.

    Des acteurs touchants et réalistes.

    Encore un très bon film à découvrir !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 mars 2018
    Pas mal mais on est loin d’un grand film oscarisable...aux bons moments succèdent des périodes d’ennui. Vaut le détour sans plus
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    313 abonnés 2 969 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mars 2018
    une chronique familiale et le portrait d'une ado au caractère fort, en recherche de liberté. ce qui réserve quelques moments électriques mettant en relief des rapports humains bien disséqués. mais le récit est assez banal, sans surprise et ne déclenche finalement pas d'émotion.
    nicolas t.
    nicolas t.

    57 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2018
    Portrait d'une grande finesse d'une adolescente américaine.
    A priori que du déjà vu et pourtant le film émeut et amuse, grâce à une qualité d'écriture qui rappelle la série GIRLS, une mise en scène au service de l'histoire et un casting éblouissant.
    Une belle réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 mars 2018
    Histoire un peu clichée mais les personnages restent attachants. Un bon film à voir malgré quelques longueurs.
    cortomanu
    cortomanu

    74 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2018
    Un peu dans la lignée de Juno la belle description de Ladybird qui quitte d'adolescence en même temps que Sacramento, sa famille et tout un pan de vie pour voler de ses propres ailes est un thème classique du cinéma US.
    S'il ne révolutionne rien, le film est néanmoins très réussi, plaisant et émouvant grâce à de très bons seconds rôles qui entourent Ladybird et de belles situations rendues avec finesse. Belle musique de Jon Brion également.
    Claudine G
    Claudine G

    203 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2018
    Dur, dur, dur d'être une ado et idem d'être une mère d'ado. Pourtant Christine dite "lady bird" est issue d'une famille aimante. Certes deux caractères bien trempés font qu'une mésentente naît entre la mère et la fille, mais cela n'est pas très grave. Si ce n'est qu'il y a toujours une part de rêve pour une autre vie, un autre travail, habiter ailleurs, une plus grande maison, tout cela fait partie de la vie d'une (ou d'un) jeune qui "grandit". Un film à la fois plein de sentiments divers, touchant par instant, qui rappelle le passé et qui s'ouvre sur l'avenir... Très bien interprété, nous faisant traverser de beaux paysages à Sacramento Pas mal.
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2018
    Le regard sur l’adolescence englobe souvent les caricatures les plus redoutées, que ce soit dans un cinéma de genre ou non. Elles semblent plus encore inévitables lorsque l’on se concentre sur le sentiment de rébellion et de colère qui s’en dégage. La réalisatrice Greta Gerwig conduit cette première réalisation en solo derrière la caméra avec beaucoup de rigueur. Native de Sacramento, elle ne projette qu’à moitié son autobiographie. Elle illustre toute une fougue reflouée en la personne de « Lady Bird » McPherson (Saroirse Ronan), jeune adolescente capricieuse. Elle parle au nom des jeunes filles en général, c’est pourquoi les protagonistes prépondérants sont féminins. La marche vers le féminisme passe alors par une forme d’indépendance, mais qui s’affirme sur tous les fronts, sans se soucier de la raison. Vivre est une expérience louable pour une jeune fille en quête du bonheur, mais que devrait-on faire si elle ne parvient ni à le jauger, ni à l’identifier ?

    On sent comme une sorte de naïveté, parfois touchante et parfois grossière, chez l’adolescente. Cependant, il faut reconsidérer le contexte post « 11 septembre » pour comprendre qu’un fantasme peut aisément se briser et s’effondrer. Du moins, c’est le contexte choisi avant que l’avènement de la technologie vienne réécrire la conception des interactions humaines chez les jeunes. Tout le récit se concentre sur la révolte de Lady Bird, revendiquant son identité, ses droits, son succès et ses responsabilités, par le biais de ce titre qu’elle s’autoattribue. Il ne s’agit que d’un masque qui la protège de la modernité d’un monde qui se referme sur son mal-être. Ce qui tend à s’effriter au fur et à mesure qu’elle découvre la vie, ses avantages et ses problématiques. Le compromis est quelque chose qui la guette rapidement, mais dont elle ne saura pas en étudier les nuances. Le spectateur aura, lui, tout à son honneur de mettre son jugement de côté afin d’établir le recul nécessaire à la lecture d’une vie très chaotique.

    Finalement, la jeune Christine s’installe dans un conflit qu’elle ne maîtrise pas. Son ambition et son égoïsme l’aveuglent et la raison lui échappe souvent. Elle finit tout de même par déguster une étincelle positive où la vie lui sourit et où elle n’exprime pas sa colère pour répondre. On peut l’apercevoir à travers les relations qu’elle a avec son père ou sa camarade de classe Julie. Elle livre un beau combat contre tout et livre une prestation qui ne passe pas inaperçue.

    Fraichement sortie de son cocon, on pourrait comparer sa situation comme la crise d’adolescence que l’on retrouve de nos jours. D’une part, cela revient à remettre en cause l’éducation qu’il y a derrière. Sa mère donne tout pour que sa fille prospère et hérite d’une vie saine et sans reproche. Or, comme sa propre fille, elle ne possède pas le recul qui lui permettra de se rapprocher d’elle. Il existera toujours un fossé entre ces deux êtres qui s’aiment, sans qu’ils puissent s’avouer leur véritable sentiment. Le mélimélo dramatique porte la robe de l’authenticité et c’est évidemment ce qui séduit alors que l’œuvre ne propose pas tant d’originalité.

    L’intrigue se voit banalisée par ses situations tanto burlesque, tanto mécanique et l’on ne sait jamais comment interpréter le discours que siffle sans cesse cette Lady Bird, impatiente et instable. On ne s’attarde jamais sur les détails de l’univers qui entoure l’héroïne. En revanche, on préfère se pencher sur les interactions qu’elle a avec son entourage. La relation mère-fille prend une grande place dans l’interprétation du film, mais c’est voir la jeune fille livrée au rodéo de la vie qu’on prend plaisir à suivre ses dérapages. Ainsi, « Lady Bird » est une tendre métaphore d’une jeunesse rebelle est une fatalité qui supplante tout l’art de vivre et d’éduquer chez soi. Or, l’œuvre ne s’arrête pas à la complexité de la condition parentale. Elle met en avant les possibilités et les erreurs rencontrées, au mépris des risques et de la solidarité qui flirtent avec le rêve.
    liliraimbaud
    liliraimbaud

    1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2018
    3 etoiles sur 5 car le film manque de rythme sur la derniere partie du film et la fin est sans surprise.
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2018
    Sacramento a beau être la capitale de la Californie, c'est une ville provinciale qui suinte l'ennui. Christine McPherson, dix-sept ans, ne supporte plus la vie qu'elle y mène et veut à tout prix intégrer une université sur la Côte Est. Mais sa mère possessive s'y refuse et son père, qui vient d'être licencié, craint de ne pas en avoir les moyens financiers.
    Christine (Saoirse Ronan qui crevait l'écran dans "Brooklyn") est en pétard contre elle-même et contre la terre entière. Elle n'aime pas son prénom et s'en est donné un autre : "Lady Bird". Elle a honte de ses parents et de leur maison trop banale située "du mauvais côté du rail" alors que ses amis habitent dans des résidences plus cossues. Elle ne supporte plus la discipline rigoureuse du lycée catholique où elle est scolarisée. Elle se lasse bien vite de l'atelier de théâtre où elle rencontrera pourtant son premier amoureux (Lucas Hedges déjà vu dans "3 Billboards" et "Manchester by the sea"). Elle ne supporte plus non plus sa meilleure amie dont elle s'éloigne pour ne pas être ridiculisée par son nouveau copain, le bassiste d'un boys band qui prend des poses de poète maudit (Timothée Chalamet nommé aux Oscars pour son rôle dans "Call me by your name"

    "Lady Bird" est le premier film de Greta Gerwig, une actrice qui s'est faite une réputation dans les films de son compagnon, Noah Baumbach, où elle campe une jeune femme un peu rêveuse, un peu bohème, qui se cherche une place dans la vie. D'ailleurs, "Lady Bird" - qui est largement inspirée de la propre adolescence de Greta Gerwig, native de Sacramento, s'achève là où commence "Mistress America" ou "Frances Ha" dont l'héroïne entame des études à l'université à New York.

    "Lady Bird" serait un film remarquable s'il n'était pas précédé d'une réputation aussi élogieuse. Ses cinq nominations aux Oscars et ses deux Golden Globes (meilleure comédie et meilleure actrice) le desservent paradoxalement. Car on s'attend à un grand film, un film digne de figurer au panthéon des meilleurs. "Lady Bird" est un film sympathique, attachant, charmant, sensible. C'est déjà beaucoup. Mais "Lady Bird" n'est pas un grand film.

    "Lady Bird" ressemble aux dizaines, aux centaines de films qu'on a déjà vus sur le même sujet : le "coming of age" d'une adolescente tourmentée dans un environnement lénifiant. Les critiques soutiennent que "Lady Bird" se distingue de cet archétype usé jusqu'à la corde par je-ne-sais quelle magie. Je n'y ai pas été sensible. J'y ai au contraire vu la reproduction des mêmes recettes : la meilleure amie obèse, la star du lycée qui roule en 4x4, le copain gay, le dépucelage décevant, etc. Sans doute l'ensemble est-il joliment troussé, bien joué et intelligemment amené. Mais rien qui justifie que "Lady Bird" figure au hit parade des meilleurs films de l'année.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mars 2018
    Vraiment je ne comprends pas pourquoi ce film, déjà récompensé de deux prix aux Golden Globes, meilleure actrice et meilleure comédie, se retrouve avec cinq nominations aux Oscars !!! Est-ce l’effet Weinstein…les Oscars ont mis en évidence ce film indépendant réalisée par une femme, Greta Gerwig… et comme il n’y a pas pléthore de films réalisés par une femme…Alors pourquoi pas, si le film est vraiment exceptionnel et prenant comme d’ailleurs beaucoup de critiques l’affirment…hélas non en ce qui me concerne , j’ai trouvé ennuyeuse cette histoire, probablement à base autobiographique, d'une jeune fille dont la malchance absolue est de vivre et surtout d'étudier à Sacramento…qui est quand même la capitale de la Californie…prés de 500 000 habitants…quand elle rêve d’entrer dans une université de la côte Est…On peut trouver à cette comédie douce amère sur une jeune lycéenne qui se cherche sur tous les plans et ses relations douloureuses avec sa mère , légèrement castratrice, un certain charme, mais rien qui ne sorte vraiment de l’ordinaire ni des clichés sur cette jeunesse américaine de la white middle class, catholique de surcroît. Lady Bird ou plutôt Christine, pour l’état civil, accumule les stéréotypes du film de genre "passage à l'âge adulte", perte de la virginité, interrogation sur l’orientation sexuelle, premier coma éthylique… à un point qui deviendrait facilement insupportable si le charme plutôt étrange de Saoirse Ronan n’apportait cette touche de fantaisie.. . Bref, ici, tout le monde est finalement gentil, et la révolte de Lady Bird ne provoquera guère plus qu’un léger désordre qui se dissoudra vite dans la bienveillance ambiante…n’oublions pas nous sommes dans un lycée catholique. La mise en scène est sans saveur particulière. L’histoire est vue et revue et ne possède rien de bien original. Les dialogues sont parfois subtils, mais souvent très banaux. Saoirse Ronan tire son épingle du jeu. Laurie Metcalf, en mère angoissée et légèrement castratrice est aussi très convaincante et le seul personnage saillant dans un ensemble un peu trop lisse… Bref, beaucoup de bruit pour pas grand chose pour cette petite comédie sur l’apprentissage de la vie, pas désagréable, mais finalement plus anecdotique que profonde, et que l’on a déjà oubliée en sortant de la salle... Décidément je n’ai pas de chance avec Greta Gerwig que je n’avais pas plus aimée en actrice dans Frances Ha …
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