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Un visiteur
4,0
Publiée le 17 mars 2018
C'est un petit chef d'oeuvre de sensibilité. En tant que femme j'y retrouve mes relations avec ma mère et aussi celle avec les jeunes filles qui m'entourent. C'est merveilleusement bien écrit et pertinent. On y revit les hésitations de l'adolescence, les doutes et les convictions,la volonté de se sortir de son milieu. Les premières amours, les élans du coeur et les déceptions. C'est très bien joué par les deux actrices principales. J'ai vraiment adoré
Une déception ce film présenté comme l'histoire d'une ado prise entre deux cultures....En fait même si l'héroine est d'origine irlandaise et vit dans un milieu de cathos pratiquants, tout cela est très "américain", à tel point que j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. D'ailleurs il n'y a pas vraiment d'histoire, c'est juste la tranche de vie d'une jeune fille, ses flirts, ses amies, ses petits amis, et qui essaie d'aller dans une université "select", à priori dans laquelle elle ne pourrait pas être admise, et de sortir de son milieu familial, tout en aimant ses parents.Bref rien que de très banal.
Rien de drôle ni de très palpitant dans cette comédie écrite et réalisée par Greta Gerwig. Malgré une bonne prestation de la jeune comédienne Irlandaise Saoirse Ronan dans le rôle principal, malgré quelques dialogues accrocheurs, cette fiction est largement plombée par le coté suranné, le puritanisme et l'aspect religieux, les traditions catholiques de ces personnages ruraux de Californie. L'excès de sobriété de ce scénario efface les quelques lueurs d'intérêt apportées par cette histoire assez banale d'adolescence.
Même si le sujet de l'adolescence a été mainte fois abordé, et si rien de neuf est apporté, il est ici raconté dans une atmosphère douce, légère, nostalgique et surtout très juste, ne tombant jamais dans le drame. Les acteurs, en particulier Saoirse Ronan, sont parfaits.
Finalement la plus grande force de Greta Gerwig dans la réalisation et l'écriture de cette coming-of-age story est d'avoir su insuffler un souffle de réalisme et d'authenticité à son récit que bon nombre de long-métrages du même genre n'ont jamais atteint. Le scénario écrit par la réalisatrice est une vraie pépite à lui seul, tour à tour humoristique ou porteur d'une grande tristesse comme seules les relations familiales savent en transmettre, on est propulsés dans l'histoire de Christine "Lady Bird" McPherson sans aucunes discussions possibles. Sans aucun conteste la plus grande force du film, on apprécie de se retrouver dans les petites scènes de la vie commune. On doit notamment souligner la capacité du long-métrage à traiter de multiples sujets actuels sans ne jamais laisser son récit conducteur disparaître. De plus, le film sait profiter d'un très bon casting à commencer par Saoirse Ronan brillante en adolescente cherchant son chemin et vivant pleinement sa crise d'adolescente. Néanmoins, Laurie Metcalf, interprétant sa mère, réussit à focaliser à elle toute seule l'attention du spectateur. Tout dans sa partition est réalisée avec soin, subtilité et une capacité à faire ressortir ses émotions de la plus forte des manières. On peut remercier la scénariste de ne pas avoir écrit un énième personnage de mère hystérique mais au contraire d'en avoir fait un beaucoup plus authentique. Cependant, là encore, il faut noter que certains autres acteurs savent se distinguer à commencer par Lucas Hedges qui continue à nous impressionner, Timothée Chalamet, Tracy Letts ou encore Beanie Feldstein auteure d'une des plus belles scènes du film. On peut s'avérer déçu de certains autres interprètes qui n'arrivent pas à prendre pleinement leur place dans ce récit. Les décors de Sacramento et ses alentours se prêtent parfaitement au récit et c'est avec plaisir qu'on en découvre toutes les facettes. De même, la musique choisit pour accompagner le long-métrage est un grand plaisir la plupart du temps. Elle s'avère parfois assez invisible mais sait ressortir de manière utile à certains moments clés. Les différents acteurs n'ont d'ailleurs pas cachés leurs talents de chanteurs, cela constitue une touche de fantaisie bienvenue à certains instants car les chansons s'inscrivent pleinement dans le récit. La réalisation de Greta Gerwig est vraiment un point fort du long-métrage, sa vision artistique est une grande qualité qu'elle fait ressortir à chaque instant Finalement Lady Bird réussit à se distinguer dans un genre saturé de par l'authenticité et le réalisme de son récit bien aidé par des actrices principales de très haut niveau.
Un petit film plein de douceur, sans prétention avec des acteurs touchants. Dommage qu'on n'en sache pas plus sur la mère, le point de vue est vraiment celui de la jeune alors que le plus de ce film repose vraiment dans la relation mère-fille.
Le teen movie est un genre cinématographique qui a ses lettres de noblesse quoiqu'il s'enferre parfois dans la voie de la démagogie à l'adresse d'adolescents peu exigeants qui aiment à contempler leur image sur un écran. Rassurons-nous : nulle démagogie dans le film de Greta Gerwig dont le thème est le difficile passage de l'adolescence à l'âge adulte. La problématique est simple et complexe à la fois : comment peut-on conquérir sa liberté lorsqu'on est une jeune fille américaine ? "Lady Bird" - Christine à l'état-civil, mais une fantaisie l'amène à se faire appeler ainsi par son entourage - vit dans une famille peu fortunée, dominée par une mère autoritaire mais pleine d'amour pour sa fille, tandis que le père, petit bonhomme tranquille, accepte un peu tout, même son licenciement économique. Beaucoup d'amour et même de tolérance, mais Lady Bird n'a que dix-sept ans et il ne saurait être question qu'elle fasse n'importe quoi. Par ailleurs, elle fait l'apprentissage de l'amour : déceptions garanties de ce côté-là. Voilà un film qui n'offre que peu d'action et de rebondissements. Tout va donc se situer dans le vécu au quotidien, dans les menus faits rapportés avec un grand souci de justesse et sans doute une certaine complaisance autobiographique. Il s'agit pour la réalisatrice de développer un récit initiatique qui conduit à l'entrée dans le monde des adultes. Or comme dans la plupart des initiations de ce genre, il y a des faux pas et non des moindres. C'est ce parcours cahoteux que Greta Gerwig nous donne à voir. Un parcours qui s'effectue sous le beau soleil de Sacramento, la ville natale de la cinéaste. Belles images assurément et décor pleinement acceptable, sauf pour l'héroïne qui s'ennuie fort dans la capitale de la Californie et qui ne songe qu'à aller faire ses études supérieures à New York. La jolie Saoirce Ronan prête ses traits à Lady Bird en se rajeunissant de quelques années, mais l'adolescence lui va fort bien : elle trouve les gestes, les mimiques les plus véridiques, exprime les sautes d'humeur d'une ado coincée entre une famille qu'elle adore en secret et un désir légitime d'autonomie. Son face à face avec Laurie Metcalf qui incarne la mère tant aimée et parfois haïe est une des plus belles réussites dans la direction d'actrices de la cinéaste. Chef-d’œuvre ? Non, bien sûr, il manque une touche d'ambition. Mais le film se déguste avec gourmandise et pose un regard étonnamment juste sur cette période pleine de troubles et de découvertes que représente l'adolescence.
Quel tintamarre pour ce petit film américain !!! Multi nommé aux Oscars pour un si petit budget. Peut-être pour se donner bonne conscience au milieu de productions pétées de tunes et pas toujours très fines. Alors un teen movie modeste traitant du passage à l’adulte d’une lycéenne en quête d’émancipation mais encore si bien dans le cocon familial avait de quoi séduire. Mais ce film n’offre rien de neuf sur le sujet. Pire il use jusqu’à la corne les sentiers empruntés maintes fois : la bonne copine un peu forte, le sempiternel bal de promo hyper codé, la popularité valant bien quelques compromissions, les tensions familiales autour de la difficulté à communiquer avec les siens, les rêves d’ailleurs et de grandeur jusqu’à l’aboutissement. Un bon petit film tendre avec une comédienne centrale tenant bien la barque ; cependant on attendait mieux, même pour un premier film, de celle qui jouait une « Frances Ha » crevant l’écran en 2012. L’artillerie lourde d’une culture américaine qui n’est aussi pas la nôtre est de sortie, ce qui ôte à ce film une part d’universalité. De fait, les meilleures scènes sont celles où Lady Bird partagent des moments d’adolescence joyeuse avec son amie Jule. Et a contrario, différents personnages, les amoureux en tête, apparaissent comme des sparadraps narratifs. Et pire encore, l’affrontement permanent mère fille est forcé et surexploité au point que l’on peine à trouver un amour maternelle sincère. Et pourtant tout avait bien commencé. La première scène dans laquelle mère et fille roulent en écoutant « Les raisins de la colère », titre annonciateur d’une fin de scène surprenante de drôlerie, est tout à fait remarquable. Et quelques éclats bien trop ponctuels permettent de sortir d’un conventionnel plan-plan. Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
Pas de quoi s'extasier devant ce que nous raconte la réalisatrice, cela reste banal et plat. Cependant, ce n'est pas désagréable non plus, il y a de l'émotion et de la sincérité qui se dégagent.
Le passage des rêves de l'adolescence aux dures réalités de l'âge adulte constitue un genre déjà bien défriché, en particulier dans le cinéma américain; Greta Gerwig, la jeune réalisatrice l'a d'ailleurs elle-même expérimenté naguère comme actrice dans "Frances Ha" ou "Mistress America". Ce film attachant, plein d'émouvantes notations sur le milieu qu'il décrit - petite bourgeoisie californienne - ne vise sans doute pas l'originalité mais plutôt la sincérité dans les émotions ressenties et le réalisme des situations. Pas d'envolée héroïque, pas de super-drame, on reste chez la "next door girl". Le scénario se déroule sans véritable surprise, les scènes classiques, du bal de printemps avec le choix de la robe à la cérémonie des diplômes, se succèdent comme certainement attendues par les jeunes spectatrices américaines que l'on s'imagine bien se tamponner les yeux d'émotion au cinéma en revivant leur histoire récente. Pour nous, on saura gré à la réalisatrice de nous avoir un peu ému grâce à quelques acteurs bien choisis, mais notre reproche principal est de regretter qu'aucun dérapage, aucune surprise ne vienne troubler ce long fleuve trop tranquille.
A la base c'est pour l'excellente Greta Gerwig que je me déplaçait ce soir là au cinéma, elle est bien derrière la caméra mais pas devant, tant pi on jugera son premier travail à la réalisation. L'actrice principale donc ici tient bien son rôle, aussi naturel qu'un jeune filmé a son issu, nous voilà plongé dans la jeunesse américaine du début de siècle avec l'attentat de 2001 comme repère. L'humour et les traditions américaines ont la part belle comme les obsession de l'âge (apparence, amitié, amour, émancipation). Premier film, première réussite !
Lady Bird retrace la dernière année de lycée d'une adolescente légèrement rebelle, amitiés, premiers émois, question existentielle sur le choix de sa fac, sur fond de complexe social de l'héroïne. Bref un téléfilm qui se laisse regarder sans plus.
Petite surprise de la sélection des oscars, "Lady bird", bien qu'il n'ait obtenu aucune récompense lors de la cérémonie reine, trimbale une réputation élogieuse qui a attisé ma curiosité. Au final, j'ai apprécié le film sans avoir été aussi conquis que certains ont pu l'être. Greta Gerwig signe un long-métrage très personnel car en partie autobiographique en racontant la vie de cette adolescente américaine qui vit une relation conflictuelle avec sa mère. On s'attache facilement au personnage de Lady bird très justement interprété par la jeune Saoirse Ronan qui démontre tout l'étendu de son talent. Gerwig réussit à saisir ce qui fait la beauté du quotidien en proposant une chronique de vie réussie qui mêle humour et émotion avec beaucoup de justesse. Cela reste néanmoins assez classique et convenu dans le genre, la jeune cinéaste manquant peut-être un peu d'expérience pour réussir à produire une oeuvre à la hauteur des films dont elle s'inspire. Gerwig a en effet elle même cité en interview des cinéaste comme Noah Baumbach ou Richard Linklater mais, au contraire de ce dernier et de son inoubliable "Boyhood", il manque à mon sens à "Lady Bird" des fulgurances, des scènes suspendues dans le temps qui marquent le spectateur et qui font que l'on garde le film en mémoire. A titre personnel, le film m'a touché mais ne m'a jamais ému et je pense que je l'oublierai malheureusement assez vite ce qui ne m'empêchera pas de rester attentif à la suite de la carrière de Greta Gerwig.