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Alice025
1 666 abonnés
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1,5
Publiée le 3 mars 2018
Je me suis profondément ennuyé devant ce film, je ne comprends pas l'enthousiasme autour de « Lady Bird ». L'histoire est pour moi sans intérêt. On suit la vie d'une fille dans laquelle il ne se passe rien d'important : les amourettes, les études, les conflits avec sa mère... Cela aurait pu être pertinent, mais on passe tellement vite d'une scène à l'autre qu'on a l'impression que le film n'a rien de profond à raconter et qu'il est complètement bâclé. De plus je n'ai éprouvé aucune empathie pour l'actrice principale, un film vraiment inutile.
pas trop mal dans l' ensemble des personnages intéressant , une intrigue plutôt prenante mais un scénario un peu bancale et parfois peu intéressant mais une conclusion bien maîtrisé, a noté le bon jeu d' acteur .
Je suis souvent irritée par Greta Gerwig en tant qu'actrice, que je trouve hyper maniérée et jouant dans des films branchés un peu insupportables. mais son film en tant que réalisatrice est très beau. Touchant, drôle, original: une vraie réussite sur un sujet apparemment plus que banal, la sortie de l'adolescence d'une jeune fille qui se cherche, dans une petite ville des U.S. La critique a salué avec raison les acteurs, la mise en scène et le scénario: vous pouvez y courir les yeux fermés!
La famille c’est sacré la religion c’est sacré la virginité c’est sacré. Bienvenue dans le joli film édifiant à l’usage des adolescents. Et comme la réalisation n’a aucun intérêt on peut même dire bienvenue dans le niaiseux téléfilm américain jusqu’a la moelle des os.
d ' après les critiques , je m ' attendais à voir l ' histoire d' une jeune américaine hors normes , limité déjantée , mais en fait j ' ai découvert une jeune fille certes en révolte et frustrée mais finalement très conventionnelle dans le paysage américain et on le voit bien dans le final ou on baigne dans l' américanisme ( l ' église omniprésente , la famille et la nation ) . j ' ai souvent trouvé le temps long mais je dois reconnaître que saoirse ronan qui joue l ' héro�ne est remarquable .
Belle surprise, très bon film. Histoire classique du petit mouton noir qui veut devenir une artiste dans une famille où on sait s'aimer sans savoir se le dire. On a déjà vu ça maintes fois et pourtant c'est vraiment bien. C'est élégant, drôle, émouvant, simple et les acteurs sont très bons. C'est pas snobs, ça prend pas la pose, du cinéma avec une auteure plus que du cinéma d'auteur. Bravo...
On peut aller le voir seul, à deux, avec des ados, des quadras, des quinquas, des grands-mères et des grands-pères, entre trentenaires...
L'histoire d'une ado qui se fait appeler "Lady Bird" et joue dans une pièce de théâtre avec sa meilleure amie... Je me suis ennuyé de bout en bout. Il n'y a pas vraiment d'humour, les personnages sont sympas mais il n'est pas agréable de s'identifier à l'un d'eux. Les lettres de la mère arrivent un peu tard. Le film ne m'a ni distrait ni été utile, que d'ennui !
Greta Gerwig a bien de la chance : la critique l'adule aussi bien comme actrice, icône d'une nième vaguelette du ciné indie US - même quand elle ressasse les mêmes "trucs" d'interprétation - que comme auteur(e)-réalisatrice débutante - même si elle n'a pas forcément grand chose de nouveau à nous offrir. Plutôt "femme oiseau" ("Lady Bird") légère et gracieuse que "coccinelle" (Labybird) butée et cruelle, sa Christine de 17 ans accumule les stéréotypes du film de genre "passage à l'âge adulte" à un point qui deviendrait facilement insupportable si le film de Gerwig ne bénéficiait d'atouts imparables : d'abord le charme un tantinet étrange de Saoirse Ronan, toujours impeccable dans le décalage vaguement malaisant ; ensuite l'humour "new yorkais" de Gerwig, qui offre, un peu à la manière d'un Woody Allen, une sorte de commentaire "méta" permanent à la banalité -voire l'usure - de la fiction. Bref, ici, tout le monde est finalement gentil, l'amour règne même s'il avance caché (je pense au beau personnage de la mère, seul semblant d'aspérité dans un film bien trop lisse), et le désordre provoqué par la mini-révolte de Lady Bird - qu'il faut relativiser, on parle quand même ici d'un milieu white middle class profondément catho - a tôt fait d'être anihilé par la bienveillance de tous et par le "bon fond" bien raisonnable d'une jeune fille qui n'ira guère plus loin qu'un unique coma éthylique. Pourtant, malgré cette tiédeur qui, ailleurs, serait fatale au film, "Lady Bird" évite le pire grâce à la jolie légèreté de sa narration et de sa mise en scène, qui choisit systématiquement d'effleurer le sens des scènes, de fuir le pathos, et de laisser de manière assez habile le spectateur se débrouiller avec ses propres émotions. Un sourire aux lèvres. Peut-être est-ce cela, "l'effet Greta Gerwig" ?
Superbe film sur le passage de l'adolescence à l'age adulte. Techniquement sobre et très maîtrisé surtout au niveau du montage, ce film authentique et subtil est magnifique.
touchant, sensible dépeignant avec humour et tristesse les laissés pour compte de l'Amérique florissante, ce film est une étrange rencontre entre les rêves et la réalité et la nécessaire conciliation des deux.
Une longue crise d'ado: "Ma famille est pauvre! Notre maison est petite! J'ai une amie cool mais j'aimerais tellement être ami avec des beaux minces! Ma mère est chiante! Je veux étudier à New York! La Californie c'est mort!"... Quel enfer.
Malgré un sujet qui fait un peu cliché du cinéma indépendant américain, Lady Bird s’avère séduisant et même charmant grâce à de beaux personnages qui sont pétris de contradiction, mais qui ne sont jamais désagréables ou énervants. Au passage, la réalisatrice égratigne les importantes différences sociales qui minent la société américaine, mais aussi la différence manifeste entre l’Amérique des villes et celle des campagnes paumées. A chaque fois, l’auteur s’attache à décrire avec lucidité, mais toujours avec tendresse des personnages un peu paumés. Les relations complexes entre l’ado difficile et sa mère qui ne sait pas comment montrer son amour donnent lieu aux meilleures scènes du film. Au final, l’émotion s’insinue doucement jusqu’à totalement emballer. L’ensemble est donc convaincant et très proche du cinéma indépendant US des années 90, époque Hal Hartley. Un bain de jouvence pour le spectateur aussi.
Ce film est pour moi un coup de cœur ! LADY BIRD nous montre qu’un film n’a pas forcément besoin d’un scénario rocambolesque ou d’un jeu d’image pour sortir du lot. Ici, on a simplement une tranche de vie d’une adolescente dans un milieu assez pauvre, mais raconté avec une telle justesse et un tel réalisme qu’on est émerveillé. La performance de Saoirse Ronan est remarquable. Cette performance qui lui vaudra une nomination aux Oscar n’est pas sa première de haut vol après BROOKLYN. Son jeu ajoute un grain de folie à un personnage atypique par sa manière d’être. De plus, ses relations à l’écran, que ce soit la complicité avec sa meilleure amie Beanie Feldstein (NOS PIRES VOISINS 2), ou ses prises de bec avec sa mère Laurie Metcalf, (THE BIG BANG THEORY), sont superbe. Tout le monde est passé par l’adolescence et a connu ces phases de trouble. Chacun de nous peut se reconnaitre dans une petite partie de ce film. Le fait d’avoir fait dérouler le film en 2002 n’est pas un hasard, on comprend l’angoisse de l’Amérique profonde par rapport à une nouvelle ère post-11 Septembre. Un autre thème est abordé plus subtilement, c’est son évolution par rapport à la religion. SPOIL Dans Lady Bird, un certain nombre de plan sont consacré aux religieux mais voit bien son désintérêt pour tout cela. Mais dans le final, quand elle est loin de chez elle et sans repère, elle ira naturellement se rattacher à une église. On voit cette jeune femme comprendre que tous ces valeurs enseignées étaient pour son bien. On finira alors par un coup de fils à sa mère marquant les premières minutes de sa nouvelle vie de femme.
Lady Bird nous raconte la vie d'une jeune adolescente vivant à Sacramento en conflit permanent avec sa mère et son frère, qui voudrait bien faire des études à New York. on suit ses péripéties avec attention, ses amis, ses rencontres, ses premières fois. vu tout ce que j'ai lu je pensais voir plus de "rentre dedans", là c'est quand même assez sage et dans les codes de déontologie.