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FaRem
8 662 abonnés
9 536 critiques
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4,0
Publiée le 31 décembre 2017
C'est le premier film que Greta Gerwig réalise en solo, mais je n'ai pas été surpris par l'univers et l'esprit de ce film, c'est quelque chose que l'on pouvait deviner à travers les choix de ses rôles ou encore les scénarios qu'elle a écrits. "Lady Bird" est un coming of age movie assez simple sur le papier, mais qui a quelque chose en plus qui fait toute la différence. C'est un film spontané, charmant, réaliste, sobre, authentique qui est aussi drôle qu'émouvant. La réalisatrice dresse un portrait sincère et ancré dans la réalité d'une fille qui rêve d'indépendance et nous fait vivre la dernière année de Christine alias Lady Bird avant qu'elle ne prenne son envol. Une année ponctuée par des hauts et des bas, par diverses expériences, par de nouveaux sentiments et par des rencontres et relations variées qui vont la faire grandir. Ce dernier point est important, car même si tous les personnages ne sont pas développés, on ressent tout l'impact que chacun a sur Lady Bird. Finalement, c'est un peu un film sur les erreurs et les expériences avec Christine qui n'écoute pas les conseils de ses proches et qui veut créer sa propre voie au grand dam de sa mère. Sa relation avec elle est d'ailleurs très touchante, car nous, on sait que c'est pour son bien et l'on se rend compte de tous les sacrifices qu'elle fait pour elle, mais Christine non, cela ne vient que plus tard. Saoirse Ronan est à la hauteur de cette superbe personne qu'est Christine, elle est excellente et porte tout le film. L'histoire ne surprend peut-être pas, mais Greta Gerwing la rend unique. En somme, un très bon film qui fait passer un super moment riche en émotions.
Greta Gerwig devenue une muse dans le sérail du cinéma indépendant américain passe à la réalisation avec ce bien sympathique petit film qu’est « Lady Bird ». On en entend des louanges un peu partout et c’est vrai que le charme opère et que le long-métrage fait son petit effet, on est cependant tout de même loin du chef-d’œuvre inoubliable. Il n’empêche, on suit ce récit du passage à l’âge adulte d’une jeune fille sur une année, la dernière du lycée, avec plaisir et amusement. Ce type de chronique adolescente a déjà été vu et revu, surtout dans les films indépendants américains, mais Gerwig parvient à faire résonner sa petite musique avec brio. Et puis Saoirse Ronan, est en tous points parfaite dans ce rôle d’adolescente/adulte en dépit de son âge réel.
On ressent surtout l’aspect autobiographique de l’œuvre, notamment quand on connait un peu le parcours de l’actrice. Il y a énormément de similitudes avec sa propre vie à elle et tout pourrait être la retranscription quasi à l’identique de sa jeunesse que l’on ne s’en étonnerait pas. Et c’est aussi cela qui fait la réussite de « Lady Bird ». On ressent clairement le vécu de la réalisatrice dans plein de petits détails qui ne peuvent qu’avoir été vécus. Les rapports amoureux sont présents et traités avec malice et réalisme, tout comme l’étape si importante dans la vie de chacun qu’est la vie lycéenne. Mais c’est dans ses rapports à la fois simples et compliqués avec sa famille (notamment sa mère) que le film touche le plus. C’est d’une nature et d’un réalisme confondant. La déclaration d’amour qu’elle fait à sa ville natale de Sacramento est également admirable, une ville trop souvent occultée par ses grandes sœurs Los Angeles et San Fransisco au sur grand écran.
Il n’y a rien de vraiment inoubliable dans cette chronique, rien de proprement transcendant, mais le côté anecdotique est soigneusement évité par cette « Lady Bird » qui sait se montrer irréprochable sur chaque aspect de ce genre si balisé. Le film fait la durée optimale à tel point que l’on ne regarde jamais notre montre et il sait alterner moments drôles qui prêtent à sourire, bons dialogues et scènes plus touchantes. Il n’y a aucune prétention dans cette première réalisation et sa sincérité fait constamment mouche. La toute fin à New York semblait dispensable, dénotant un peu avec le reste du long-métrage, mais rien qui puisse contrarier notre impression d’ensemble. Une petite bulle de plaisir dans laquelle on entre avec aisance et sans broncher et dont on ressort plein de bonne humeur.
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On a déjà vu cent fois cette histoire d'initiation d'une jeune adolescente américaine qui rêve de quitter son trou pour aller à New-York. Les péripéties du film sont donc sans surprise : éducation religieuse, premiers émois amoureux, perte de sa virginité, fausses et vraies amitiés, honte de ses parents (mais au final ils sont adorables).
Bref, pas de quoi fouetter un chat, et pourtant le film fonctionne tellement bien qu'on se retrouve tout penaud à écraser plus d'une larme. Sa réussite tient principalement à deux éléments : le sens du rythme de Greta Gerwig nous emporte sans un seul temps mort dans un tourbillon drôlement efficace, et l'ensemble du casting est absolument parfait.
Saoirse Ronan semble un double rêvé pour la réalisatrice qui ne cherche pas à dissimuler le caractère autobiographique du scénario (elle est par exemple originaire comme son personnage de Sacramento). Elle est parfaitement secondée par Laurie Metcalf qui joue de façon admirable sa mère, à la fois aimante, exigeante et sensible.
Je vous conseille vraiment de ne pas rater cet excellent moment de cinéma, qui procure une gamme d'émotions intenses tout à fait plaisante.
drôle, insolent, centré autour d'un personnage aussi attachant qu'énervant, un personnage fort porté par la charismatique actrice Saoirse Ronan, ce petit film indépendant au cynisme assumé dresse le portrait d'une jeune fille coincée dans son lycée californien hyper catholique dont le seul rêve et de s'émanciper et de rejoindre une FAC pour étudier à New-York. Filmé avec un humour ravageur, tous les personnages autour de "lady Bird" sont savoureux et bien brossés. Une comédie amère agréable en ce début d'année, déjà récompensée par deux fois aux Golden globes.
Un très beau coming of age movie. Saoirse Ronan irradie dans ce rôle d’adolescente en crise, soutenue par d’excellents seconds rôles (la mère, le père...). On rit et on pleure à la fois face à l’émancipation de la jeune fille, son entrée dans l’âge adulte et ses premiers emois, ses incertitudes. La relation mère-fille conflictuelle est criante de vérité. Beaucoup sauront se reconnaître dans l’un de ces personnages. Encore une belle réussite du cinéma indépendant américain !
Chronique d'une adolescence à Sacramento : relation tourmentée entre fille et mère, joies et déceptions en matière d'amour, de sexe et d'amitié, rêves d'ailleurs... Réalisé par l'actrice Greta Gerwig, ce film à teneur autobiographique n'a rien de très original sur le fond, mais se démarque par sa forme, tout empreinte de la personnalité de son auteur : fonceuse, maladroite, généreuse. Une sensibilité heurtée, incarnée à l'écran avec intensité par Saoirse Ronan. Pour un résultat drôle, amer, attachant.
Prenant pour cadre les États-Unis post-11 septembre, cette chronique adolescente parvient à déjouer habilement les attendus du genre. Et cela grâce à un scénario, des dialogues et des personnages particulièrement bien écrits, jamais faciles, toujours tendres et complexes. Avec en premier lieu « Lady Bird » Christine et sa mère Marion (Saoirse Ronan/Laurie Metcalf), au cœur d’une relation mâtinée d’amour et de défiance, le premier sentiment semblant irrésistiblement lié au second. Si Lady Bird démarre un peu lentement, ce petit film simple et sans prétention finit par nous emporter dans son élan de sensibilité.
Christine vit à Sacramento. Elle préfère qu’on la nomme « Ladybird ». En 2003 elle entame son année de Terminale dans une école de soeurs catholiques. Prise dans une relation compliquée avec sa mère et complice avec son père, elle fait face aux doutes des jeunes de son âge : comment gérer sa vie amoureuse, comment construire son avenir après le lycée ?
Ce teen age movie, sage, doux amer et souvent drôle, est réalisé avec un regard rempli de tendresse pour tous ses personnages. Quelques très bons moments (par exemple pour tout ce qu’entreprend « Ladybird » pour ses 18 ans).
Saoirse Ronan est vraiment l’actrice qu’il fallait, à la fois touchante, fantasque, un rien insolente.
J’ai bien aimé. Parmi les films récents sur l’adolescence j’ai trouvé « Jamais contente » d’Emilie Deleuze plus malicieux et audacieux ou « Sing Street » plus fiévreux et passionné.
Mais « Ladybird » est en partie autobiographique, ce qui le rend très intéressant pour qui comme moi aime énormément Greta Gerwig.
Avec Lady Bird, Greta Gerwig fait de premiers pas très prometteur en tant que réalisatrice. Si elle avait pu nous offrir déjà de belles histoires en tant que scénariste, le fait de combiner ici les deux postes fait ressortir le meilleur d’elle même. le film est très bien porté par Saoirse Ronan dans ce qui sera un nouveau rôle marquant dans sa jeune carrière. Il faut saluer aussi l’excellence du reste de la distribution qui font de cette petite histoire très simple un véritable bijou d’émotions.
Tout droit sorti de l'écurie A24, Lady Bird est la première réalisation de l’actrice Greta Gerwig, un premier essai qui a tout du début d'une très jolie carrière. Lady Bird c'est beaucoup de choses : un magnifique récit sur la recherche d'identité, sur la construction d'une jeune adolescente, sur la place qu'elle prend et celle qu'on lui donne. Greta Gerwig livre sa très touchante vision du passage à l'âge adulte et développe autour de son personnage principal tous les schémas habituels du coming-of-age movie, sans que cela nous paraisse redondant ou déjà vu. Elle doit aussi beaucoup à son actrice principale, Saoirse Ronan, qui trouve ici son meilleur rôle et prouve encore une fois son statut d'actrice la plus prometteuse de sa génération. Elle interprète avec une certaine virtuosité Christine, une jeune femme qui traverse une légère crise identitaire, en plein voyage entre premières relations naïves, et échanges tantôt conflictuels tantôt aimants avec ses parents. Le film est à la fois émouvant et incroyablement drôle par moment, toujours dans le respect de son personnage, sans jamais la juger, le tout dans une justesse folle.
Pourtant le récit paraît des plus simples, une sorte de teen-movie hybride qui reprend les codes du genre mais avec une certaines touche « arty » qui va si bien à sa réalisatrice, une sorte de vision humble mais terriblement ambitieuse et rafraichissante. Cette réussite évidente est bien sûr consolidée par les prestations des seconds rôles de Laurie Metcalf en mère perdue, de Tracy Letts en père doux et posé, de Beanie Feldstein en meilleure amie hilarante, et des sympathiques apparitions de Lucas Hedges et Timothée Chalamet, tous les deux en tant que "love interest" de Lady Bird qui vont la faire avancer dans sa quête d'elle-même. Tout ce beau monde évolue dans un long-métrage à l'ambiance agréable et envolée, ce qui donne au visionnage un caractère assez solaire. De plus, la réalisatrice filme avec beaucoup de tendresse et d'émerveillement cette ville trop peu connue qu'est Sacramento, mise en beauté par une photographie lumineuse et la bande-originale de Jon Brion à qui l'on doit les compositions musicales des superbes Magnolia et Punch-Drunk Love.
En bref, Lady Bird est un concentré d'émotions, un film libre et abouti, qui fait de sa simplicité une force. C'est peut-être ce que le cinéma indépendant américain nous a offert de plus beau ces dernières années.
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18 103 critiques
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0,5
Publiée le 6 juillet 2020
Je souhaite pouvoir être d'accord avec les critiques les mieux notées mais je ne peux pas. Ce film me semblait totalement plat et monotone. L'histoire était superficielle, une autre adolescente mécontente qui veut désespérément sortir de sa ville natale et s'envoler pour la côte Est "où il y a de la culture". Lady Bird affronte sa maman, une adolescente qui se heurte à sa maman le papa perd son travail et semble très bien avec ça même s'ils manquent d'argent. Le casting de soutien semble avoir été choisi pour compléter un menu de personnages tellement clichés : Le meilleur ami en surpoids mais beau à l'intérieur, le nouvel ami magnifique et riche mais peu profond, le beau mais évidement... garçon gay. Tout ça manque d'originalité et ne conduit pas à une histoire solide. Donc, désolé, ce film n'a tout simplement pas résonné pour moi et c'est tout simplement mauvais...
Une relation complexe entre une mère et sa fille, l’éclosion d’une ado qui cherche son identité dans une Amérique profonde. Entre rêve et dur réalité,ce film nous transporte dans un voyage émotionnel . C’est magnifiquement interprété avec justesse et précision.
Christine est une lycéenne mal dans sa peau au point de se faire appeler "Lady Bird" (si elle pouvait s'envoler...). Elle rêve de quitter sa mère autoritaire, sa ville qu'elle déteste et son frère au look gothique. Malheureusement, elle n'est pas très douée à l'école ni avec ses amis ou ses amoureux. Nous allons donc suivre son destin pendant sa dernière année avant l'Université. Le scénario n'est pas hyper captivant même si on accompagne agréablement cette ado dans ses diverses péripéties pour tenter de trouver sa voie dans la vie. J'ai beaucoup aimé l'actrice Saoirse Ronan qui dégage beaucoup de charme, de candeur et de mystère à la fois. A part ça, c'est un film qui s'oubliera assez vite, même si voir une chenille devenir papillon rappelle toujours une période unique de sa propre existence. --> Site CINEMADOURG <--
Lady bird montre très bien comment une jeune fille peut essayer maladroitement de se trouver, passer par des erreurs nécessaires afin de finir par mieux se comprendre.
Se choisir un nouveau nom, changer ses meilleurs amis, vouloir s éloigner, rêver d autres parents, envier les autres, provoquer, ne pas aimer son corps, ... beaucoup de choses sont présentes dans ce film. C'est délicat, intelligent, bien plus profond qu'il ne paraît (quelle est la différence entre faire attention à et aimer ? Comment peut on aimer un nom qu'on n'a pas choisi ? Pas la peine de dire merci, on l' a où on ne l'a pas - cette idée peut être étendue à beaucoup de choses on l'a - on y a droit - on mérite, ...
On la voit voler une fois (au supermarché avant de croiser danny), une seule fois je pense, ce qui pour moi signifie qu'elle n'est pas mauvaise, elle fait juste l'erreur de la facilité du vol occasionnel pour répondre à un besoin ou une envie mais qui ce n'est pas son habitude - une petite bêtise de son âge très habituelle.
Portrait très réussi grâce à sa grande délicatesse.
L'archétype du film surfait, érigé sur un piédestal. Pour son premier long-métrage, Greta Gerwig entre ainsi dans la régulière catégorie des cinéastes mystérieusement encensées,alors qu'il ont tout fait sauf inventer le fil à couper le beurre. De prime abord, "Lady Bird" ne brille pas par l'originalité de son sujet. On ne peut que se rendre à l'évidence mais cette histoire de jeune fille scolarisée à l'école catholique, avec une mère ultra possessive qui essaye de vivre sa liberté a déjà été contée des milliers de fois. Ensuite, c'est au niveau technique que se manifeste sa mauvaise forme cinématographique. "Lady Bird" est un agrégat de situations accrochées entre elles sans continuité ni personnalité. Car c'est au final tout ce dont aura été capable Gerwig : signer un film à saynètes rempli à ras bord de clichés. Un téléfilm gonflé pour le cinéma.