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JR Les Iffs
74 abonnés
1 151 critiques
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3,0
Publiée le 29 octobre 2017
Petit film d'espionnage. Un soi-disant entrepreneur américain est en fait un espion chargé de surveiller les relations diplomatiques de la Turquie dans l'Europe en guerre. Or il rencontre une espionne, russe, qui possède des plans compromettants. Avec de multiples apparitions d'autres espions (allemands) pour récupérer ces documents, il réussira à préserver la paix (en Turquie). Film assez bien réalisé pour l'époque. L'ambiance est bien reconstituée. L'histoire est compliquée, mais les acteurs et le réalisation font bien leur travail. Agréable à regarder.
Alors que le monde est au coeur de la Seconde Guerre mondiale, d'importants enjeux géopoliques se jouent, notamment autour de la Turquie qui est neutre et que les nazis espèrent rallier à leur cause.
Nous sommes en 1943, Raoul Walsh continue de tourner à un rythme effréné (allant jusqu'à 3 films par an) et, peu de temps après le remarquable Gentleman Jim, il se lance dans ce film de propagande où il nous emmène en Turquie pour y suivre une coalition entre un agent américain et deux soviétiques pour empêcher que les allemands ne manipulent les turcs. Avec un scénario adapté par William Faulkner, il évite de tomber dans un aspect lourd via la propagande mais se concentre surtout sur l'espionnage.
Et c'est là que le film pêche un peu, Walsh ayant du mal a vraiment bien retranscrire tous les enjeux majeurs et à y faire ressortir une force ou dimension particulière. Le film est assez court (un peu moins de 80 minutes) et si on n'a pas le temps de s'ennuyer (grâce notamment au sens du rythme de Walsh), ce n'est jamais réellement transcendant tandis que le metteur en scène de The Roaring Twenties peine a vraiment nous faire la sentir toute la tension qu'il devrait y avoir.
Là où le film est réussi, c'est dans la mise en place des personnages et de l'intrigue, ainsi que la construction du récit. Walsh prend le parti pris de moins miser sur la profondeur pour mieux nous faire ressentir le sentiment d'urgence et de directement nous inclure au cœur du récit, où se succèdent plusieurs scènes d'action, poursuites et autres bagarres, toujours bien menées. Devant la caméra, on retrouve plusieurs "gueules" typiques de ce genre de production, à commencer par George Raft, Sydney Greenstreet et Peter Lorre, tous trois excellents.
Si Background to Danger ne possède pas un scénario d'une grande envergure et profondeur, Walsh s'en sert pour nous servir un divertissement plutôt bien ficelé, bien interprété et sans temps morts.
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3,0
Publiée le 16 avril 2016
spoiler: Ça commence fort avec un attentat à la grenade où l'on a attentè à la vie de l'ambassadeur d'Allemagne! Des agents russes sont soupçonnès... D'Ankara à Berlin, les intrigues ne manquent pas et les plans sont des appâts de premier choix! La Syrie est un jardin d'enfants comparèe à la ville d'Ankara! Un espion de ses amis lui a dit qu'il devait vivre et laisser mourir! Alors George Raft (habillè comme Bogart) va tenter le coup dans ce classique de la Warner d'antan qui s'inspire d'un roman d'Eric Ambler! Raoul Walsh connaît son mètier et l'art de la persuasion n'est pas en reste avec des agents russes, des agents à la solde des nazis, des bonne raclèes et une petite vodka pour digèrer le tout! En spècialiste de l'intox, Sydney Greenstreet - dans les seconds plans - valorise sa corpulence massive au mieux de son talent d'acteur en retrouvant une vieille connaissance en la personne de Peter Lorre qui incarne ici un agent soviètique en manque de vodka! L'ensemble est efficace et souvent très rythmè, emmenè par un Raft convaincant! On ne s'ennuie jamais au « Cinèma de minuit » de Patrick Brion...