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Un visiteur
4,0
Publiée le 23 décembre 2013
Court-métrage à la base issu du film "Cléo de 5 à 7" lorsque la dite Cléo assiste à la projection de ce film, on aurait tort de reléguer "Les Fiancés du pont Mac Donald" comme un simple élément faisant uniquement partie du deuxième film d'Agnès Varda. Il est intéressant de regarder ce court-métrage dans sa version complète tant cet hommage au cinéma muet est prodigieux (pour ma part, je préfère ce court-métrage qu'à "Cléo de 5 à 7"). Mettant en vedette les acteurs phares de la Nouvelle Vague (Anna Karina, Eddie Constantine, Sami Frey, etc...), "Les Fiancés du pont Mac Donald" permet aussi de découvrir un tout jeune Jean-Luc Godard, ayant un petit air d'Harold Lloyd avec son canotier et ses lunettes noires, jouer la comédie (et c'est qu'il se débrouille plutôt bien le bougre). Ne durant que quatre minutes, "Les Fiancés du pont Mac Donald" est une petite comédie muette fort réjouissante et qui, à lui seul, est la preuve d'un énorme amour qu'éprouve Agnès Varda au Septième Art. Je ne mentionnerai même pas le terme de pastiche de film muet car "Les Fiancés du pont Mac Donald" est bien plus qu'un simple ersatz du cinéma des premiers temps. Il s'agit d'une véritable lettre amour adressé au cinéma.
Les Fiancés du pont Mac Donald - Ce format court a été tourné en N&B et sans dialogues comme les muets de la Belle Époque. Écrit et réalisé par Agnès Varda en 1961, il se révèle pertinent et superbement drôle. Cette Comédie burlesque nous offre un scénario ingénieux et une belle BO signée Michel Legrand. Le casting prestigieux réunit la belle Anna Karina, Jean-Luc Godard le jeune homme aux lunettes noires, Jean-Claude Brialy l'ambulancier, Eddie Constantine l'arroseur ...
Le petit film muet réalisé par Agnès Varda et inséré dans son long métrage «Cléo de 5 à 7». Hommage aux débuts du cinéma, réunissant plusieurs personnalités de la France cinématographique des années 60 (Jean-Luc Godard, Anna Karina, Danièle Delorme, Jean-Claude Brialy, etc.), il s'agit d'un court métrage amusant et porté par l'improvisation de Michel Legrand au piano. Comme les courts métrages de Godard ou de Truffaut, c'est l'occasion pour Agnès Varda de révérer le 7e art tout en nous gratifiant d'un exercice de style charmant, joli témoignage d'une époque en état de grâce. [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/