AlloCiné
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Votre avis sur Colocs de choc ?
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Si le film s'engageait avec finesse sur plusieurs thèmes complexes, j'ai trouvé le développement, et notamment le troisième acte complètement expédiés et maladroits.
Reste un film sympathique servi par des acteurs plutôt convaincants.
Reste un film sympathique servi par des acteurs plutôt convaincants.
Téléfilm à l'image laide (couleur néon), avec une caméra à l'épaule trop proche des personnages, le trio d'acteurs permet d'aller jusqu'au bout. Mais que c'est poussif! Rare de voir de voir GOURMET dans une comédie gentillette, pleine de bonnes intentions. VINCENT cabotine pour nous attendrir... Peut-être à cause d'Alzheimer, on oubliera vite...
FaRem
La perte d’autonomie, une situation difficile pour les personnes concernées, mais aussi pour leurs proches. Dans ce cas précis, Yvonne, une militante féministe très indépendante, ne peut plus vivre seule à cause de la maladie d’Alzheimer, ce qui oblige son gendre et sa petite-fille à emménager chez elle pour prendre soin d'elle. Avec un Olivier Gourmet plutôt absent, c'est surtout un film sur une grand-mère et sa petite-fille avec la fille qui n'est pas oubliée, bien au contraire... Les deux femmes se découvrent et se redécouvrent, notamment Manon dont on assiste à l'émancipation et à l'affirmation en tant que jeune femme. Elodie Lélu présente des personnages féminins forts, mais son histoire est un peu dispersée. Entre la difficile prise en charge des personnes dépendantes, le féminisme, la sexualité, l'adolescence et la parentalité, il y a beaucoup de choses, mais tout est survolé. Il reste des personnages attachants et des relations attendrissantes, mais c'est un film sans plus.
La malade et les aidants
Le 1er film de la franco-belge Elodie Lélu a tout pour plaire… sauf son titre, encore une fois, sans doute, imposé par un distributeur incompétent. Cette comédie dramatique tout en finesse, en subtilité et en tendresse, n’avait franchement pas besoin d’être précédée par ce titre imbécile. Manon, une adolescente introvertie de 16 ans, se voit obligée de cohabiter avec sa grand-mère Yvonne, ex-militante féministe atteinte de la maladie d’Alzheimer. La situation se corse quand Yvonne, commence à prendre Manon pour sa fille. Contre toute attente, Manon entre dans les délires d’Yvonne et rejoue le rôle de sa mère qu’elle n’a presque pas connue. C’est l’occasion pour elle de découvrir la véritable histoire des femmes de sa famille et d’apprendre, à son tour, à en devenir une. ¬87 minutes qui alterne habilement entre drame et comédie, sans un instant d’ennui. A découvrir.
Elodie Lélu s’est inspirée de son propre vécu. Ainsi, quand elle avait seize ans, sa grand-mère a développé la maladie d’Alzheimer. Elle nous confie : Plutôt que de sombrer dans la tragédie, nous avons choisi l’humour, l’excentricité ferait désormais partie de notre quotidien. Quand ma grand- mère a commencé à nous confondre les uns avec les autres, on a décidé de ne pas la contredire et de jouer les personnes qu’elle voulait qu’on soit. C’est là, exactement le moteur de ce beau moment touchant qui oscille entre plans longs et plans-séquence pour les moments émotionnels et plans courts pour les scènes comiques. La caméra est agile, les dialogues ciselés et le casting tout simplement magnifique.
Dire qu’Hélène Vincent et Olivier Gourmet sont impeccables relèvent de l’évidence. Ils sont parfaits. Quant à Fantine Harduin, que j’avais découverte en 2018 en haut de l’affiche de dans la brume avec Romain Duris et surtout dans Adoration en 2019, elle confirme ici toute l’étendue de son talent. Ajoutons les apparitions d’Emilie Dequenne, Rita Benmannana et Tom Audenaert. Ce 1er film, bien sûr encore un peu fragile, méritait mieux que ce titre et cette affiche qui jamais n’illustre ce qu’il a de juste, de touchant et d’impertinent.
Le 1er film de la franco-belge Elodie Lélu a tout pour plaire… sauf son titre, encore une fois, sans doute, imposé par un distributeur incompétent. Cette comédie dramatique tout en finesse, en subtilité et en tendresse, n’avait franchement pas besoin d’être précédée par ce titre imbécile. Manon, une adolescente introvertie de 16 ans, se voit obligée de cohabiter avec sa grand-mère Yvonne, ex-militante féministe atteinte de la maladie d’Alzheimer. La situation se corse quand Yvonne, commence à prendre Manon pour sa fille. Contre toute attente, Manon entre dans les délires d’Yvonne et rejoue le rôle de sa mère qu’elle n’a presque pas connue. C’est l’occasion pour elle de découvrir la véritable histoire des femmes de sa famille et d’apprendre, à son tour, à en devenir une. ¬87 minutes qui alterne habilement entre drame et comédie, sans un instant d’ennui. A découvrir.
Elodie Lélu s’est inspirée de son propre vécu. Ainsi, quand elle avait seize ans, sa grand-mère a développé la maladie d’Alzheimer. Elle nous confie : Plutôt que de sombrer dans la tragédie, nous avons choisi l’humour, l’excentricité ferait désormais partie de notre quotidien. Quand ma grand- mère a commencé à nous confondre les uns avec les autres, on a décidé de ne pas la contredire et de jouer les personnes qu’elle voulait qu’on soit. C’est là, exactement le moteur de ce beau moment touchant qui oscille entre plans longs et plans-séquence pour les moments émotionnels et plans courts pour les scènes comiques. La caméra est agile, les dialogues ciselés et le casting tout simplement magnifique.
Dire qu’Hélène Vincent et Olivier Gourmet sont impeccables relèvent de l’évidence. Ils sont parfaits. Quant à Fantine Harduin, que j’avais découverte en 2018 en haut de l’affiche de dans la brume avec Romain Duris et surtout dans Adoration en 2019, elle confirme ici toute l’étendue de son talent. Ajoutons les apparitions d’Emilie Dequenne, Rita Benmannana et Tom Audenaert. Ce 1er film, bien sûr encore un peu fragile, méritait mieux que ce titre et cette affiche qui jamais n’illustre ce qu’il a de juste, de touchant et d’impertinent.
Ce film belge qui traite avec originalité l'accompagnement d'une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer est plutot bien réussi. L'interprétation des trois rôles principaux est remarquable. Inspiré du vécu de la réalisatrice, le sujet est assez bien traité. Toutefois l'étude des personnages manque un peu de profondeur.
Bernard CORIC
Bernard CORIC
Un premier film drôle et émouvant sur un sujet délicat : la gestion familiale de la dépendance et la transmission intergénérationnelle. Bravo à la réalisatrice d'avoir su traiter le sujet avec légèreté et aux actrices d'avoir su exprimer les émotions sans tomber dans le pathos !
Bravo pour ce bon film qui reprend avec subtilité cette maladie d'Alzheimer que beaucoup de familles traversent. Un bon moment de cinéma... Je vous le recommande.
Bravo à la réalisatrice et tous les acteurs...
Bravo à la réalisatrice et tous les acteurs...
J'ai adoré ce film ! Les acteurs sont tous tellement justes !
C'est émouvant, touchant et drôle. Vraiment, il est dommage qu'il soit si peu distribué. Ne passez pas à côté !
C'est émouvant, touchant et drôle. Vraiment, il est dommage qu'il soit si peu distribué. Ne passez pas à côté !
Tendre, émouvant, fort, drôle, beau... Mais comment fait-elle pour mettre tout ça dans un premier long métrage ???
On passe un très bon moment. Je recommande d'aller voir ce premier long métrage d'Elodie Lélu. Des acteurs impeccables et des dialogues excellents. Un film dense abordant de nombreux sujets traités avec subtilité et intelligence.
Film doux et tendre sur un sujet tragique. Très bien documenté et touchant.jeu magistral des acteurs qui évite clichés et redondances. Film porteur d’espoirs.
Beau film émouvant et drôle. On passe du rire aux larmes. Un film sur la maladie d'alzheimer mais surtout sur une jeune fille qui se découvre et passe à l'âge adulte.
Je ne comprends pas les critiques presse toutes très injustes...
Je ne comprends pas les critiques presse toutes très injustes...
Un film beau et élégant, drôle et touchant, qui sans jamais verser dans le bon sentiment propose avec justesse d’évoquer la maladie d’Alzheimer mais aussi la jeunesse, le féminisme et tant d’autres thèmes. Une découverte magnifique !
Le film parvient, de façon habile, drôle et émouvante, à parler d'Alzheimer sans jamais tourner en ridicule le personnage principal (Yvonne, ancienne avocate et militante féministe), ni éluder les effets réels et concrets de la maladie.
Et ce, notamment, grâce à une belle idée de scénario, tirée en partie de l'expérience personnelle de la réalisatrice : Yvonne prend désormais sa petite-fille Manon pour sa fille Colette, décédée très jeune des suites d'une rupture d'anévrisme. Sentant l'amour que sa grand-mère vouait à sa mère, Manon décide de jouer le jeu et d'endosser le rôle de Colette. L'occasion pour l'adolescente de redécouvrir une mère qu'elle n'avait presque pas eu le temps de connaître, de tisser de nouveaux liens profonds avec sa grand-mère qu'elle voyait peu avant que la maladie ne l'atteigne. Mais aussi de se questionner sur sa propre identité.
Yvonne comme Manon, ont ainsi chacune leur zone d'ombre à explorer et à apprivoiser.
Et ce, notamment, grâce à une belle idée de scénario, tirée en partie de l'expérience personnelle de la réalisatrice : Yvonne prend désormais sa petite-fille Manon pour sa fille Colette, décédée très jeune des suites d'une rupture d'anévrisme. Sentant l'amour que sa grand-mère vouait à sa mère, Manon décide de jouer le jeu et d'endosser le rôle de Colette. L'occasion pour l'adolescente de redécouvrir une mère qu'elle n'avait presque pas eu le temps de connaître, de tisser de nouveaux liens profonds avec sa grand-mère qu'elle voyait peu avant que la maladie ne l'atteigne. Mais aussi de se questionner sur sa propre identité.
Yvonne comme Manon, ont ainsi chacune leur zone d'ombre à explorer et à apprivoiser.
Un film sensible, à la limite du docu fiction autobiographique, servi par une distribution époustouflante! Foncez voir cette histoire d'un amour naissant entre une grand mère malade et sa petite fille en pleine éclosion. Vous serez bluffé par le talent d'Elodie Lélu et la justesse de sa mise en scène engagée
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