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Malgré sa double structure très noire et sa causticité, un drame avec beaucoup d'humour (qui ne plaira donc pas à tout le monde) entre TV réalité et polar; qui se moque de ces technocrates à la philosophie rose-bonbon sinon de l'uniformisation rampante. L'esprit irrévérencieux et libertaire du début des 80's.
Est-on libre lorsque l'on succombe à ses passions ? Et peut-on être heureux si l'on est passionné ? Ce film très philosophique traite le sujet avec un exceptionnel humour noir, beaucoup de finesse, un très bon montage et des acteurs en forme. A voir.
weihnachtsmann
Il y a cet air d’ « Alexandre le bienheureux ». Le béat qui découvre les vertus du bonheur simple.
Une fois que le film est lancé, il se développe sur un air de satyre de la société à la recherche du bien-être.
Assez ennuyeux. Ce qui est intéressant c’est de voir le style des années 80!!!
Une fois que le film est lancé, il se développe sur un air de satyre de la société à la recherche du bien-être.
Assez ennuyeux. Ce qui est intéressant c’est de voir le style des années 80!!!
déjanté et décalé, après 1 heure hyper réussi le film sombre petit à petit !!! Patrick Dewaere est parfais dans un rôle où il ne pousse aucune gueulante !!!
Imaginez une société d’individus sans humanité ni émotion.
Critique acerbe de la société de consommation, une fable d’anticipation cynique, teintée d’humour noir, au propos pas inintéressant, mais à l’histoire pas super captivante, portée par un casting séduisant, avec notamment Patrick Dewaere pour son dernier rôle, qui se suicida un an avant la sortie du film.
Critique acerbe de la société de consommation, une fable d’anticipation cynique, teintée d’humour noir, au propos pas inintéressant, mais à l’histoire pas super captivante, portée par un casting séduisant, avec notamment Patrick Dewaere pour son dernier rôle, qui se suicida un an avant la sortie du film.
Alain D.
Avec " Paradis pour tous " mis en scène et coécrit par Alain Jessua qui nous livre une comédie dramatique à laquelle il est Très difficile d'accrocher tant la première heure de ce film se révèle d'une lenteur exaspérante.
Avec une double lecture entre étude sociologique et fumisterie, faite votre choix avec ce scénario corrosif, aussi fantastique qu'abominable. Il nous montre le bonheur artificiel de gens lobotomisés par un docteur irresponsable joué par un Jacques Dutronc assez mal dans sa peau.
On retrouve heureusement pour ce film un bon casting avec une belle-mère au top interprétée par Stéphane Audran et un Patrick Dewaere parfait dans ce rôle lui convenant particulièrement.
Avec une double lecture entre étude sociologique et fumisterie, faite votre choix avec ce scénario corrosif, aussi fantastique qu'abominable. Il nous montre le bonheur artificiel de gens lobotomisés par un docteur irresponsable joué par un Jacques Dutronc assez mal dans sa peau.
On retrouve heureusement pour ce film un bon casting avec une belle-mère au top interprétée par Stéphane Audran et un Patrick Dewaere parfait dans ce rôle lui convenant particulièrement.
Une fable sur le bonheur délibérément naïve, pour adulte car dotée d'un érotisme suranné, bonne interprétation.
Film avec une historique marrante et moderne sur la dépression et comment être heureux...Patrick Dewaere est très bien comme d'habitude...mais aussi Jacques Dutronc comme un Docteur utopiste farfelu...A voir, par curiosité car le film a un peu vieilli..
Hélas, le dernier film'de Dewere, ds un rôle inhabituel, un personnage passif, ravi de ce qui lui arrive. Dystopie sur un monde pas si éloigné du notre, presque 40 ans après.
Une idée intéressante (idéale pour un sujet de philo au bac , le bonheur...) mais le scénario est un peu faible, une grande partie du film repose sur les épaules de Dewaere, excellent pour son dernier film comme un dernier pied de nez.
Cthulhu Mantis
Que sont devenus les rêves d'Alain Durieux? Lui qui voulait devenir un grand avocat et défendre les bonnes causes se retrouve à refourguer des assurances à des malheureux. Ratant son suicide, Durieux est envoyé en psychiatrie chez le docteur Levallois lui fait tester un nouveau procédé: le flashage. Durieux en ressort heureux, moralement, sexuellement, sain et lumineux. D'autres personnes vont se faire flashé et deviennent des monstres pour leur joie de vivre et du bonheur infaillible. Perdant leurs parts d'humanités devenant, des robots, des zombie qui aimes regarder et s'identifier au publicités qu'ils aiment tous visionnées.
Patrick Dewaere dan son dernier est impeccable sans pousser un cri de colère et incarne magnifiquement la neutralité et l'artificialité voulus de son personnage. Quand on voit le début de Paradis pour tous avec le dernier geste qu'il a commis, on ne peut qu'être mal à l'aise à son visionnage.
Si Alain Jessua n'est pas le cinéaste le plus aimé, ni le plus prolifique et ni le plus populaire, il est sans nul doute le plus visionnaire. Jean Tulard dit de lui : " Il tourne peu mais bien. Il propose un cinéma où il aborde les problèmes de notre temps et lance des cris d’alarme."
Paradis pour tous est une dénonciation sur ce qu'offre la société du bonheur d'aujourd'hui, par le sourire en permanence partout et du marketing formater et aseptiser du bonheur comme celle proposer à la télé ou par les réseaux sociaux. (sourire, posture idiote en selfie, etc...). Il est sur l'uniformisation du bonheur et sur l'interdiction de l'angoisse et de la tristesse.
Mais quel choc dérangeant que celui de Paradis pour tous sous pas mal de couture. Il s'agit du premier film d'Alain Jessua que j'ai découvert et qui est un espèce de science-fiction sociologique française assez pertinente.
Ce film est une subtile peinture d'une société en déclin qui ne jure que par son artificialité proposée par les médias.
Sans aucun doute le meilleur film d'Alain Jessua à ranger sur l'étagère avec La vie à l'envers.
Pour cinéphile avertit engager et aussi au fanatique de Patrick Dewaere.
Patrick Dewaere dan son dernier est impeccable sans pousser un cri de colère et incarne magnifiquement la neutralité et l'artificialité voulus de son personnage. Quand on voit le début de Paradis pour tous avec le dernier geste qu'il a commis, on ne peut qu'être mal à l'aise à son visionnage.
Si Alain Jessua n'est pas le cinéaste le plus aimé, ni le plus prolifique et ni le plus populaire, il est sans nul doute le plus visionnaire. Jean Tulard dit de lui : " Il tourne peu mais bien. Il propose un cinéma où il aborde les problèmes de notre temps et lance des cris d’alarme."
Paradis pour tous est une dénonciation sur ce qu'offre la société du bonheur d'aujourd'hui, par le sourire en permanence partout et du marketing formater et aseptiser du bonheur comme celle proposer à la télé ou par les réseaux sociaux. (sourire, posture idiote en selfie, etc...). Il est sur l'uniformisation du bonheur et sur l'interdiction de l'angoisse et de la tristesse.
Mais quel choc dérangeant que celui de Paradis pour tous sous pas mal de couture. Il s'agit du premier film d'Alain Jessua que j'ai découvert et qui est un espèce de science-fiction sociologique française assez pertinente.
Ce film est une subtile peinture d'une société en déclin qui ne jure que par son artificialité proposée par les médias.
Sans aucun doute le meilleur film d'Alain Jessua à ranger sur l'étagère avec La vie à l'envers.
Pour cinéphile avertit engager et aussi au fanatique de Patrick Dewaere.
Un film qui tombe à pic pour moi quand je me dis qu'il vaut mieux regarder ce que l'on a et non ce que l'on n'a pas. De là à être insensible à tout, à la mort comme à l'amour, quand même pas...restons humain! Un très bon film malheureusement méconnu de Patrick Dewaere.
Alain Jessua, visionnaire d'un massacre social.. En effet historiquement, c'est autour de la sortie du film que notre manière de vivre a franchit un tournant. On a sous les yeux un film aux aspects plutôt corrosif oû il est utile de le préciser commence par un flash back,on y voit alors le devenir des personnages principaux dont Patrick Deware qui incarne magnifiquement bien l'homme pris à mal dans le virage social des années 80. C'est accompagné d'un sourire en coin face à toute circonstance qui, par ailleurs devient vite angoissant qu'il se transforme en vrai machine prêt à
spoiler:
vendre le suicide de l'un de ses collègues de bureaux
ou bien spoiler: tuer froidement sa belle mère lors d'une séance de gym
, dans l'optique d'être conforme aux normes revendiquées par la société. Vous l'aurez compris c'est sous un ton absurde mais juste qu'il nous ait dévoilé les travers de notre monde, de la condition humaine.
ou bien spoiler: tuer froidement sa belle mère lors d'une séance de gym
, dans l'optique d'être conforme aux normes revendiquées par la société. Vous l'aurez compris c'est sous un ton absurde mais juste qu'il nous ait dévoilé les travers de notre monde, de la condition humaine.
Dernier film (prémonitoire ?) de Dewaere, pas très joyeux, mais Dewaere y est génial.
Un film vraiment pas terrible. Je retiendrai juste la très bonne interprétation de Patrick Dewaere.
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