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Nicolas S
43 abonnés
543 critiques
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2,5
Publiée le 24 octobre 2017
Film-prétexte dont l'enjeu unique est une représentation très schématique de la communauté amish, 'Witness' se laisse néanmoins regarder sans déplaisir. Il vaut surtout pour ses jolis décors, et un beau travail sur la lumière.
Un grand film de Peter Weir futur réalisateur du Cercle des poètes disparus ...Nous sommes encore dans la moitié des années 80 et je voudrais vraiment signaler que ce film était en compétition à Cannes . C ' est inenvisageable aujourd'hui! !!! les directeurs de ce pauvre festival n ' auraient jamais sélectionné un film "tous public" pas intello et simple tant dans la mise en scène que dans le scénario. Et pourtant c ' est beau à chaque image et de plus le suspens est prenant . Les comédiens évidemment parfaits avec Harrison Ford en tête. C ' est du cinéma comme personnellement je peux l ' aimer à la folie . Un film simple et beau dans lequel on ne se demande jamais si on comprend de quoi il s ' agit . En cette période de festival de Cannes justement il est grand temps de se demander où est passé cette période où ce festival donnait des films vrais et non réservés à des gens qui ne vont jamais en salles et fabriquent des films à la chaîne chaque année dans lesquels on retrouve la même caméra qui tremble et l ' hystérie de certains "Comediens"nombrilistes qui ne savent pas jouer mais qu' on enscence car c ' est vachement in chez les intellos . Vive le vrai cinéma! !!!!
Un très beau film sur la société amish des Etats-Unis. Harrison Ford incarne un capitaine de police. Un très beau drame humain. Une très belle mise en scène.
Witness est ce que j'appelle un grand film, profond, émouvant et abouti. Un chef-d'oeuvre. Harrison Ford a rarement été aussi brillant que dans ce rôle. L'intrigue, policière, tient sur un excellent suspense et la musique de Maurice Jarre est aussi magnifique qu'envoûtante. Un film qui nous sensibilise à sa romance touchante ainsi que sa description de la communauté des Amishs. Peter Weir filme cette communauté avec beaucoup de discrétion et de respect, évitant voyeurisme et didactisme, et montrant aussi bien ses aspects positifs (solidarité entre ses membres, non-violence, spiritualité) que négatifs (puritanisme exacerbé, primat étouffant de la communauté sur la personne). Un film qui a encore beaucoup à nous transmettre.
L'enquête policière est la trame de fond de cette histoire d'amour interprétée de manière parfaite par ce couple que tout oppose mais qu'un amour passionnel va les souder sans jamais pouvoir se rejoindre vraiment. A chaque fois que je regarde ce film, j'en ai des frissons d'émotion!
Witness est un film pas mal du tout, mettant en scène (pour la première fois au cinéma il me semble) la communauté Amish. L'histoire est très bien avec une bonne intrigue policière (même si elle est plutôt secondaire à la découverte de la communauté amish). Le scénario est bien écrit. L'univers amish est décrit avec beaucoup de justesse et sans méchanceté (pour une communauté dont le mode de vie laisse pour le moins dubitatif). Harrison Ford est excellent (comme à son habitude) dans un rôle très sobre mais très justement interprété. Kelly McGillis constitue une bonne partenaire à l'écran. Un bon film à voir.
Comme beaucoup de très bons films, "Witness" sait avant tout investir un genre avant de le transcender en faisant fi des conventions dudit genre dans lequel il évolue pour offrir une expérience inédite au spectateur. En effet, si au début c'est l'enquête policière qui domine, le scénario bascule ensuite vers une histoire d'amour contrariée qui permet à Peter Weir d'étaler tout sa science en matière de direction d'acteurs mais aussi certains cadrages ou séquences d'une beauté formelle étourdissante, bien aidée par John Seale à la photo. Le scénario ensuite sait se montrer didactique et informatif sans se perdre dans des explications de texte rébarbatives, évitant aussi l'écueil de l'ironie et de la moquerie. Ainsi, le personnage principal se fond dans cette culture, tant bien que mal, avec sa propre personnalité mais il finit par s'attacher à ces personnes rustres, engoncées dans des conventions d'un autre âge mais au final plus accueillant et plus solidaire que le monde "civilisé" auquel Book appartient. Weir attache une vraie importance à ces détails et il nous offre de belles séquences immersives qui font avancer la narration, développe les personnages et grâce une magnifique utilisation du montage et du cadre, parvient à faire passer plus de choses que les dialogues, bien aidé aussi par des acteurs très inspirés qui savent transmettre beaucoup avec juste un regard ou par quelques gestes. Le réalisme est tellement prégnant que parfois, je me suis dit que certains Amish jouaient les figurants, ce qui est bien sûr interdit par leur mode de vie. Ce sont des Mennonites qui font de la figuration, une communauté au fonctionnement proche de celui des Amish mais un peu moins stricts sur certains points. Le rythme, si on peut difficilement le qualifier d'enlevé, est très agréable et alterne les séquences bucoliques, les séquences de romance et les séquences d'action avec beaucoup de bonheur, sans jamais ennuyer le spectateur. La musique de Maurice Jarre participe également à la réussite de l'entreprise. Le final du film est par ailleurs un magnifique hommage au western, et plus particulièrement au film "Le train sifflera trois fois" et il n'y a qu'à voir le magnifique plan de l'arrivée des 3 bad guys pour s'en convaincre. spoiler: Et il sera difficile pour certains de ne pas verser sa petite larme à la fin . La critique complète ici
J’ai revu ce film à la télévision 31 ans après sa sortie en salles et il n’a pas vieilli : il a même encore un charme fou. Quelle merveilleuse histoire en pays Amish et quelle troublante histoire d’amour ! Le film bénéficie d’une très belle réalisation d’un très grand réalisateur, Peter Weir (« Le Cercle des Poètes Disparus », « Green Card », « The Truman Show »…), et d’un couple d’acteurs (Harrison Ford / Kelly McGillis) au meilleur de leur art.
Un film pas mal, mais qui comporte quelques longueurs ! L'histoire est par contre plutôt bonne et l'univers des Amish est intéressant. Harrison Ford joue très bien, comme toujours et Kelly McGillis est convaincante. Le jeune Samuel est sympathique et surtout très mignon et Danny Glover est très bon en méchant. Les images sont correctes et les décors sont convaincants. Les paysages sont appréciables, le Comté de Lancaster est agréable. Les costumes Amish sont réussis et tous leurs objets, maisons et calèches qu'ils utilisent sont satisfaisants. L'ambiance est plaisante et le début est bon. La fin est plutôt bonne, malgré une scène finale un peu décevante... La romance entre John et Rachel est plutôt appréciable. Un film donc pas mal, dommage qu'il y ait quelques longueurs durant la partie chez les Amish. Harrison Ford est par contre vraiment très convaincant dans son rôle !
C'est pas banal d'avoir un amish comme témoin. J'aime beaucoup ce film pour sa simplicité. Harrison Ford est parfait pour le rôle. Il y a peu d'action et pas mal de corvées pour l'inspecteur qui mène l'enquête. Un contexte intéressant et une initiation au peuple amish.
Sur un canevas simple (un enfant est témoin d'un meurtre et doit être protégé), Peter Weir tisse une trame redoutablement efficace autour de l'impeccable Harrison Ford, confronté à une communauté qui ne partage pas ses conceptions de l'existence. A mi-chemin du thriller policier et du drame, Witness ne se veut ni moqueur ni caricatural et se suit toujours aujourd'hui avec le même plaisir. Un film sublimé par la musique de Maurice Jarre, mis en scène avec avec vista et servi par des interprètes tout bonnement impeccables.
Sortant du classicisme habituel, « Witness » a gagné sa notoriété par une intrigue policière se déroulant principalement au sein d’une communauté Amish, permettant ainsi à la caméra de Peter Weir de porter un regard intéressant et intimiste sur cette population fermée, vivant de tradition, à l’écart de la société moderne. A ce titre, la très belle séquence de la construction d’une grange apporte une certaine poésie et authenticité à son film. Pour sa première des deux collaborations avec le réalisateur australien (l’autre étant «Mosquito Coast»), Harrison Ford trouve en John Book l’un de ses grands rôles, au côté de Kelly McGillis et du jeune et charismatique Lukas Haas. Plus qu’un simple et banal polar donc.
Le premier grand rôle « réaliste » de Harrison Ford (loin de ses personnages de Han Solo, Indiana Jones ou Rick Deckard) est celui de ce policier pris en tenaille entre la corruption de ses collègues et la mentalité passéiste des témoins qu’il s’est promis de protéger. Il est évident que, si ces fameux témoins, n’étaient pas un jeune garçon et sa mère issus de la communauté Amish Witness eut été un polar un peu fade et convenu, mais heureusement le talent de Peter Weir pour confronter des individus et des cultures opposés fait de l’histoire d’amour qui nait entre l’inspecteur Book et Rachel une belle leçon de pacifisme et d’ouverture sur l’autre. Incarnés par deux acteurs irréprochables (quelle tristesse qu’après Top Gun, Kelly McGillis se soit faite si rare !), ces deux personnages à priori incapables de s’entendre (lui est moderne et assez violent tandis qu’elle est… modeste) se rapproche tendrement alors que l’on découvre le mode de vie des amish avec une justesse digne d’un documentaire.
Witness est un film inoubliable, à la fois un passionnant policier et une très belle histoire d'amour impossible, Éclairé par le charisme extraordinaire de ses deux principaux interprètes et une bande-son sublime soulignant les plus belles scènes et parsemé d'instants magiques. Des instants forts et émouvants comme l'édification, en groupe, et "à l'ancienne" de la charpente d'une bâtisse (Harrison Ford a réellement exercé le métier de charpentier avant d'être acteur !). Et, surtout, une scène assez bouleversante parce que sonnant tellement vrai, montrant l'amour naissant et l'attirance irrésistible entre le beau policier et la non moins belle Amish. Cette scène a lieu près de la voiture que John Book essaie de réparer. Elle est magnifiée par une vieille chanson culte des années soixante, qui passe alors à la radio (celle de la voiture) What a wonderful word, de Sam Cooke. Le résultat est extraordinaire, plein d'émotion et de sensualité.