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Un visiteur
1,0
Publiée le 25 mai 2007
Petit film baroque à tendance faussement psyché, Candy a certes le rose bonbon de son titre, mais également un parfum désagréablement artificiel. L'histoire, pour faire simple, est celle d'une douce greluche - interpretée par Ewa Aulin, surement choisie pour être au naturel le personnage naïf et doucement bêta de Candy - à qui il va arriver plein d'aventures, principalement à caractère sexuel - nous sommes dans les sexties que Diable, il va bien falloir donner son lot de chair à ses contemporains. Sans réelle surprise donc, notre jeune Candy(de) va rencontrer des êtres tous plus "burlesques" les uns que les autres, respectant les clichés des personnages absurdes du ciné indé américain de cette époque à nos jours : jardinier mexicain révolutionnaire, poète buccalcoolique, chirurgien "new age", aucun stéréotype n'est absent dans cette tripotée de tripoteurs. L'enchaînement des événements laisse d'ailleurs quelque peu perplexe : la petite héroine - drogue de tous les personnages masculins -, affirmant haut et fort sa "blonditude", se laisse prendre au piège à chaque fois par les petits vicelards, à croire qu'elle n'a pas compris la leçon à chaque fois. A nous donc d'assister à ces semi-viols soit-disant amusants de par leur entrée en matière, mais le film révèle malheureusement trop tôt l'intégralité de son jeu pour que la partie soit intéressante. C'est donc avec un ennui poli que l'on poursuit la vision de cette uvre à volonté grand-guignolesque et n'arrivant, au final, qu'à n'être qu'un Pinocchio, dont le nez se fait de plus en plus visible au fur et à mesure que les promesses du film se voient démolies par l'ahurissement face à cet Objet Filmique Malheureusement Identifiable, gloubi boulga façon flower power des états d'âme d'une jeunesse qui devait décidément aller bien mal.