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Un visiteur
3,5
Publiée le 2 janvier 2017
N'ayant encore jamais vu de film de Raoul Walsh et aimant beaucoup les films de guerres, je me suis attaqué à Aventure en Birmanie pour son histoire intéressante ici un groupe de soldats Américains s'enfonçant toujours plus au cœur de cette jungle Birmane dont leur seul objectif est de détruire ce radar Japonais. Un scénario de déjà vu (par la suite) et une idée intéressante. Ce film de guerre avec des belles images tournées en noir et blanc rendent le film réussis même si cela ne serait pas de refus de le visionner en couleur pour ces paysages ici.
De acteurs qui se montres très bons et cohérents avec des dialogues plaisants, ce films tiens la route et perd très peu de son intensité durant les 2h20. Pas de héroïsme mais une belle preuve d'esprit d'équipe, d'engagement et de détermination est montré ici par ces soldats touchés par cette guerre et dont pour beaucoup n'en ressortiront pas idem.
Je l'ai vu en sous-titré et je ne peux regretter qu’une seul chose c'est les passages non sous-titré dans ce film qui m'ont un peu déçus et ces quelques petits passages de faiblesses, pas méchants par moments mais le film reste bien consolidée et attrayant.
Film de guerre, commando même , tourné en 1945 en noir et blanc. Je le considère comme le meilleur de ce genre là. L'objectif est simple aller détruire un radar japonais en Birmanie, en pleine jungle. Seulement voilà, il va falloir revenir..
Film de propagande (1943) mais pas que : c´est aussi un chef d´œuvre.
C´est avant tout un modèle du genre, de telle sorte que l´on peut dire que tous les Platoon, Full Metal Jacket, Apocalypse Now, Voyage au bout de l´enfer jusqu´à La Ligne Rouge lui doivent beaucoup, tantôt s´en inspirant, tantôt le discutant (C´est manifeste pour la Ligne Rouge qui entre profondément en résonnance avec ce film).
Et tout en rendant hommage aux gars du pays, au sens du devoir, du sacrifice et de la patrie, on sent poindre derrière un procès de la guerre. Les soldats ont la nostalgie de leur pays, et surtout, les victimes tant japonaises qu´américaines sont totalement déshumanisés, condamnés à rester sans sépulture pour la plupart, à devenir de simples plaques, dont on oublie bien vite le souvenir. A ce titre (SPOILER), le fait qu´il n´est absolument plus fait mention des écrits du journaliste à la fin du film, laisse à penser qu´il ne s´agit absolument pas d´un oubli du scénario (FIN DU SPOILER).
Chasseurs devenant chassés, chassés devenant chasseurs. Tous commettent des atrocités, et certes, les Japonais en commettent de pires, mais au point où on en est...
Oui, il fallait que Pearl Harbour soit bien proche pour que le public et la censure puissent passer outre ces aspects-là, il fallait que la guerre soit parfaitement acceptée dans ce qu´elle signifiait de courage et d´abnégation par la population d´alors.