The van de Stephen Frears (1996), Carton jaune de David Evans (1997), My name is Joe de Ken Loach (1998), Newcastle boys de Mark Herman (2000)
Réalisateur à la télévision, John Hay a réalisé deux longs métrages pour le cinéma. Outre , il a tourné The steal en 1994.
Pour John Hay : « Je voulais à tout prix tourner le film à Manchester parce qu'il y a une arrogance qui manque aux autres villes britanniques. On le voit à la façon dont les gens s'habillent, la façon dont ils marchent, la façon dont ils ont conçu la ville. Il y a une vraie trépidation. Manchester est plus qu'une toile de fond, c'est un personnage du film à part entière. Cette ville a trop longtemps été oubliée des réalisateurs. »
Afin de trouver l'interprète de Jimmy, Suzanne Smith, la directrice de casting, a parcouru tout le nord-est de l'Angleterre, auditionné plus de 3000 garçons entre 13 et 16 ans.
Lewis McKenzie, l'un des premiers enfants qu'elle a rencontrés, a été finalement retenu pour sa capacité à improviser avec humour et sa concentration inébranlable.
Un plus déterminant : il n'avait aucune expérience dans le domaine du cinéma.
Le film a été tourné au stade de Maine Road où évolue habituellement l'équipe de Manchester City. Jeremy Bolt, l'un des producteurs, en garde un souvenir impérissable : « C'est la première fois qu'un film est tourné à Maine Road. L'administration et la direction du stade nous ont apporté tout leur soutien. Il nous fallait des figurants pour la dernière scène mais on ne pouvait se permettre de leur payer une journée de figuration. Le club a fait appel à ses supporters et plus de 400 personnes sont venues chaque jour pendant 10 jour s'asseoir des heures dans les gradins en échange de quelques sandwiches et d'une tasse de thé, tout ça uniquement parce que leur club avait besoin d'eux. Ca prouve la loyauté des supporters de Manchester City. Leur fidélité à ce club est une vraie leçon pour tous. »
« La fraîcheur des enfants qui ne sortent pas d'une école d'art dramatique est irremplaçable. J'ai fait beaucoup de films avec des débutants et eux seuls peuvent apporter cette authenticité, ce naturel. Le choix d'un enfant pour un rôle se fait à l'instinct. On sait qu'on a fait le bon choix que lorsqu'on voit l'enfant à l'écran. Lewis a « le truc ». Il a un incroyable talent pour traduire toute une palette de sentiments avec une aisance confondante. »