Avis sur La cité des monstres

Mais qu'est-ce-que c'est que ce truc là ??? J'en avais déjà entendu parlé, je connaissais cette affiche incroyable mais je le découvre seulement aujourd'hui. Un film qui réunit Mr T, Brooke Shields, Randy Quaid et William Sadler, Kaenu Reeves, Sam Raimi. Un pitch improbable, des gags dignes des Zucker, des arrières-plans travaillés, des décors et des costumes jamais vus, des personnages ouf. Ce film est à voir absolument et je comprends mieux le statut de culte qu'il est en train d'atteindre progressivement. Un découverte iconoclaste ahurissante.

Une excellente comédie de science-fiction des années 1990 avec des monstres marrants et de l'humour absurde.

Totalement méconnu dans l’hexagone et pour cause, le film n’a bénéficié que d’une sortie technique aux States (les projections testes ayant été calamiteuses). Inexploité en France, en dehors d’une édition VHS chez Delta Vidéo (toujours inédit en DVD), La Cité des monstres (1993) est typiquement le film à ne conseiller qu’aux spectateurs avertis et… amateurs de ce type d’humour.

Imaginez un instant : Freaks (1932) de Tod Browning, réalisé sous acide et à l’humour pipi-caca. Un scénario pondu par des types dont l’âge mental ne devait pas excéder la dizaine d’année. Atteignant péniblement les 75min (sans génériques), le film est une accumulation d’humour graveleux, de stupidité en tout genre, sous couvert de réaliser une comédie noire fantastique, le film s’enlise dans une comédie beauf et écervelée.

On aurait pu s’amuser en découvrant la galerie de personnages (ou plutôt de monstres), entre la femme à barbe, l’homme-nez, l’homme-chaussette, l’homme-chien, l'homme-vache, l’homme-grenouille, l’éternelle-flamme, le ver humain (qui ressemble à un prépuce vivant), le Gremlins géant et j’en passe… Sauf qu’en ayant décidé d’en faire des tonnes, le film vire dans le cradingue, le lourdingue et le grand n’importe quoi.

Seule originalité dans ce film, le casting où l’on y retrouve Mister T. (dans le rôle de la femme à barbe), Randy Quaid, William Sadler, Keanu Reeves ou encore la ravissante Brooke Shields.

Malgré les clins d’œil à l’humour "ZAZ" (Zucker, Abrahams & Zucker), le film ne lui arrive jamais à la cheville. Alors avis aux amateurs d’humour crétin, répliques potaches & débilisantes, de jets purulents et de vomis, d’humour grand guignolesque complètement crétin, ce film est fait pour vous.

http://bit.ly/CinephileNostalGeek

Un film qui se fait rare car il n'est sorti en France qu'en VHS. Il ne faut pas regarder ça avec beaucoup de sérieux car certains gags, inspirés des films style "Y a t'il un flic" sont parfois drôles mais d'autres peuvent parfois faire un flop monumental. Si on évite le générique du début qui pourrait bien nous donner une crise d'épilepsie, on se retrouve de suite devant un film qui ne se prend pas au sérieux mais bien bordélique. Les monstres sont marrants (l'homme-grenouille ou le marteau) et franchement, je n'avais même pas reconnu Keanu Reeves derrière son costume d'homme-chien...

Une pure rareté du cinéma underground qui vaut le coup d'oeil pour son originalité et sa liberté délirante mais qui comme beaucoup de ces produits rares mtv comme il en a afflué pas mal dans les années 80, 90's, essaye tellement de faire dans le décalé que cela perd quasiment tout son effet. "Freaked", ou autrement connu sous le nom de "La Citée Des Monstres" lors de sa sortie en France, raconte l'histoire d'un acteur enfant star qui se retrouve transformé en monstre par un savant fou dans un cirque paumé au milieu de nul part. Là il y fera la connaissance d'autres monstres avec lesquels il essayera de s'échapper... Le tout est raconté avec un humour très détaché et très seconde zone qui mise sur de l'absurde au premier degré et du comique de référence (dans le genre soit je raconte n'importe quoi avec sérieux soit je crée du décalage en citant d'autres trucs, normal en même temps, l'acteur réalisateur Alex Winter n'étant autre qu'un des créateurs de "Bill et Ted") mais la plupart du temps cela ne marche malheureusement pas tant cette façon de faire de l'humour autodérisoire est aujourd'hui démodée et qu'elle manque de personnalité. Quelques gags sont quand même drôles mais le tout manque d'unité, dommage pour un film assez rare dans son genre qui en plus bénéficie d'une palette de monstres bien marrantes. En résumé: une rareté mais surtout un produit MTV un peu périmé qui accumule tous les clichés du genre: citations et guests stars appuyées qui font perdre de sa consistance au film, ritme trop bordelique pour pouvoir apprécier l'histoire et message politique barré plus maladroit qu'autre chose.

C'est une parodie de films de monstres, et surtout bien sûr de "Freaks". Mais c'est aussi saupoudré de non-sens à la manière d'"Airplane". Le résultat est gros, gras, brutal, cynique, grand guignol. Et dans l'ensemble, j'ai bien rigolé.

Bien qu'il soit de 93 voila une des dernières pépites héritière du « mauvais gout » jouissif des années 80.
Un acteur vénal et arrogant se retrouve transformé en monstre de foire bicéphale par un scientifique fou à tendance redneck. Ce dernier l’enferme avec un groupe de monstres qui on tous étaient transformé.
Pompeusement baptisé "la cité des monstre" lors de ça sorti en France. Et jamais sorti autrement qu'en VHS chez nous le film et pourtant distribué par Pathé dans le reste du monde.
Le film pourrait ce résumer par la formidable phrase d'accroche sur l'affiche qui est "Butt ugly but funny".
Un film sans temps mort et très court (1h17) . Ou se succèdent des gags visuels inspirées des ZAZ , et des blagues potaches vraiment nul mais dit avec une tel assurance et une tel générosité qu’on ne peut s’empêcher de rire.
Le film fait souvent penser à un Troma qui aurait un budget (11 millions de dollars tout de même) et Rick Backer au maquillage.
Le film reste toute fois relativement modeste puisque la quasi totalités des scènes se déroulent dans les différents lieux du « cirque » du savant fou. Ce qui permet au réalisateur la présentation plus en détail de sa galerie de freak. Avec notamment Mr T en femme à barbe , un homme vache (cow boy évidemment…) , un homme vers de terre, un homme condamné a faire éternellement un pet enflammé, un homme chien, ou encore un marteau qui cache un lourd passé(et je ne vous parle pas la des meilleurs et des plus droles).
Le délire va crescendo et le final ou deux Freak inspiré de Rat Fink ( http://restorationjunkyard.files.wordpress.com/2009/02/ratfink.jpg ) ce mettent sur la tronche est un sommet du monstre en latex sales , digne héritier de certain passage de Evil Dead.
Bref un une petite perle à découvrir en import ou en vielle VHS trouvé au puce qui sais…

Bande annonce la :

http://www.youtube.com/watch?v=uStWk3TCnn8