Capable du meilleur ("Backdraft", "Les disparus") comme du pire ("Da Vinci Code", "Le Grinch"), Ron Howard se paye depuis toujours une réputation désastreuse de yes man à la solde d'Hollywood. Si ses films sont effectivement des produits de grosse consommation, le réalisateur de "Cocoon" parvient tout de même à emballer correctement ses long-métrages, faisant preuve d'un classicisme que ses détracteurs taxeront de passe-partout quand ses (rares) fans préfèreront y voir une certaine modestie. Pour ce qui est de ce "Parenthood", dont le succès donnera lieu à deux séries télévisées (Leonardo Di Caprio a d'ailleurs fait ses classes dans la première), il constitue une des plus grandes réussites du cinéaste, chronique tendre et attachante sur les rapports parfois difficiles que l'on entretient avec sa propre famille. Le ton est bien évidemment gentillet et hollywoodien, mais il en ressort une vraie sympathie pour ses personnages tous plus ou moins largués, interprétés par un très bon casting dominé par Steve Martin et où l'on pourra apercevoir deux débutants qui deviendront des stars: Keanu Reeves et Joaquin Phoenix. Un très bon moment à prendre pour ce qu'il est: une gentille comédie hollywoodienne.
un film familiale !!!! sans prises de tête, montre et enlève certain cliché sur la vie de famille !!! avec les débuts de keanu reeves dans le cinéma !!! a voir
Pour son septième long-métrage, Ron Howard s'intéresse à la vie de famille et (surtout) à ses petits tracas. Comédie noire et satyrique, véritable portrait d'une famille américaine désespérée, le film met en scène l'excellent Steve Martin avec à ses côtés le trop rare Tom Hulce, l'inimitable Rick Moranis et les géniales Mary Steenburgen et Dianne Wiest. Difficile à suivre au début étant donné le nombre important de personnages, Portrait craché d'une famille modèle suit donc plusieurs chemins, plusieurs petites histoires personnelles qui s'entremêlent habilement autour de la famille Buckman. Nous avons donc Gil vit avec sa femme Karen et élèvent avec difficulté leurs enfants dont le petit Kevin qui est psychologiquement instable ; sa sœur Helen, mère célibataire rejoignant comme elle peut les deux bouts avec un fils reclus sur lui-même (Joaquin Phoenix alors tout jeune) et une fille rebelle de 16 ans amoureuse d'un bon à rien (interprété par un Keanu Reeves déjà bien déjanté) ; son frère Larry, endetté jusqu'au cou, présente son fils noir à la famille et la dernière sœur, Susan, craque petit à petit face à la pression qu'exerce son mari Nathan sur leur petite fille à peine âgée de 4 ans. Toute cette petite famille en découd chaque jour face à des problèmes communs qui prennent des proportions dramatiques à la fois tristes et hilarantes. Avec des dialogues crus, des séquences drôlissimes et une histoire bien menée, Portrait craché d'une famille modèle dévoile une nouvelle facette de l'ex-acteur de "Happy Days". Sa direction d'acteurs exemplaire et sa réalisation sobre mais bien rythmée font de cette comédie une satire féroce de la typique famille américaine.
Faussement ancré dans les années 80, ce septième long métrage de Ron Howard résonne encore maintenant comme une authentique introspection de l'univers des familles. Les personnages qui composent la famille du film sont si bien étudiés qu'il en ressort des situations, des personalités connues par tous. Ainsi, le film touche et le spectateur est forcement concerné par ce qui se passe alors même que l'enjeu est quasi inexistant. De l'americain moyen angoissé jusqu'au frangin pret à tout pour se démarquer et ainsi plonger dans des affaires douteuses jusqu'au père doyen rongé par des regrets, toutes les joies et peines de nos familles sont passées au crible, le film se présentant comme un reflet de nos vies en y ajoutant de l'humour et des dialogues franchement bien écrits. Cette réussite vaut beaucoup mieux que son affiche et son titre français, pas vraiment reprensatifs du fond du film. A ne pas manquer !
Je ne garde que du bien de cette comédie dramatique, même si elle n'évite pas quelques clichés et même si le happy end est un peu exagéré. J'ai vraiment passé un bon moment, aucun ennui, pas mal de scènes géniales et craquantes tout en restant crédibles et originales. Ron Howard nous avait habitué au pire, la plupart du temps, et là il nous montre le mieux!!
vraiment bien fait a conseiller a toutes les familles en quête d'anti Bidochonnage ou qui se questionnent sur la meilleure façon d'éduquer les enfants. La palette est large, de la mère célibataire qui ne sait plus comment faire face a l'adolescence( pourtant elle a fait Woodstock et s'est accrochée a l'hélicoptère des Who!) à la famille nombreuse en passant par les parents qui veulent un enfant sur-doué, on voit ici la meilleure façon de traumatiser nos chères têtes blondes.
Ron Howard le réalisateur le plus détesté d’Hollywood qui nous pond une comédie familiale américaine dans les eighties, sur le papier le film a tout pour refiler de l’urticaire à un lépreux. Finalement, il est sort une comédie complexe brassant plutôt bien les clichés et les crises d’hystéries. Une vraie satire emmenée par un casting cinq étoiles avec les début de K.Reeves.
Le casting est magnifique, entre Ron Howard à la réalisation, Steve Martin et Rick Moranis en références de la comédie familiale, de jeunes Keenu Reeves ou Joaquin Phoenix, "Portrait craché d'une famille modèle" n'en reflète heureusement pas une. Entre le père de famille qui "aime" ses enfants mais pas au point d'en vouloir un autre ou d'aller voir leurs matchs, l'adolescent qui découvre la sexualité et la fille qui connait sa première vraie histoire d'amour... C'est le genre de film que l'on retrouve treize à la douzaine spoiler: (clin d’œil) , mais qui a heureusement ce petit plus, notamment sa fin, qui lui permet de sortir du lot.
Parenthood est un film étrange et inabouti qui aimerait être la grande œuvre-choral de la parentalité mais qui ne réussit qu’à faire se succéder les petits sketchs peu drôles. Seul le couple interprété par Steve Martin et Mary Steenburgen retient l’attention, la force de jeu des deux acteurs ainsi que leur complicité à l’écran apportant à l’ensemble une sensibilité bienvenue. Surtout, le long métrage de Ron Howard divulgue mal ses intentions – qu’il ne s’agit pas de condamner ici – : brosser le portrait de la famille nombreuse américaine dont le puritanisme n’est jamais menacé, ne voit jamais ses fondations questionnées ou ébranlées, sinon par quelques zones de turbulence en réalité inoffensives (le jouet sexuel, la gâterie suggérée dans la voiture). Au contraire, il y a quelque chose de profondément hypocrite là-dedans, un goût pour le scabreux et le vulgaire qui donne l’impression de jouer avec la moralité, alors qu’il n’en est rien : l’idéal puritain finit à terme par triompher, la réunion de la famille s’orchestre autour du nouveau-né. En outre, ce rapiéçage à grand renfort de sucre et de bons sentiments ne va pas sans un mépris pour les personnages secondaires qui sont totalement évacués, à commencer par le petit garçon métisse qui n’a jamais le droit à la parole, qui n’apparaît qu’une poignée de secondes à l’écran. Howard ne sait pas comment construire son récit-choral et oublie ses protagonistes en cours de route, peine à croiser les fils individuelles de destinées collectives (une seule et grande famille). Parenthood vaut donc exclusivement pour son couple principal, les grimaces de Steve Martin restant d’excellents remèdes contre les idées noires.
Je m'attendais à une comédie typique '80, démodée mais non, il n'y a pas que cela. Évidemment ça ne va pas bien loin mais les thèmes sont presque immortel et l'ambiance fort sympathique. Le casting me rappelle personnellement une meilleure époque... à revoir.
Très agréable comédie signé par un Ron Howard qui n'en était qu'à ses débuts. Sans être un grand film et après un démarrage un peu difficile, ce film se regarde avec un réel plaisir, grace à des personnages attachants et des situations souvent droles, parfois touchantes. Quelques scènes sont vraiment très réussies, et quelques idées sont vraiment très bien trouvées. De plus, l'interprétation est excellente, avec un nombre de bons acteurs assez étonnants, que ce soit Steve Martin, Rick Moranis (on est bien content de voir ces deux-la dans une comédie de qualité) mais également Mary Steenburgen, Tom Hulce, Jason Robards, Dianne Wiest ou encore Keanu Reeves. Un bon moment à passer en famille.
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1,5
Publiée le 10 février 2021
Je ne peux vraiment pas dire grand-chose sur ce film. Essayer de faire un film sur la vie de tous les jours n'est jamais facile et avouons-le Ron Howard fait un travail terrible. Les personnages sont ennuyeux et cela donne un mélange indigeste d'une vie soi-disant réelle avec des personnages irréels. Et pour être honnête je ne peux pas me souvenir d'un film avec des personnages plus ennuyeux que celui-ci. Mais il y a trois raisons à cela. La première est le terrible scénario. La deuxième est la mise en scène. Et enfin mais ce n'est pas le moins important c'est le jeu d'acteur pathétique. Je n'ai jamais été fan de Steve Martin dont les capacités d'acteur sont pour moi superficielles mais le reste de la distribution le fait ressortir simplement en étant encore pire. La seule exception est bien sûr Jason Robards qui est dans une ligue à part ici. En fait dans certaines de ses scènes j'ai eu l'impression de regarder un film différent, un film intelligent, touchant et parfois drôle. Et puis c'était le retour de Steve Martin et de sa foule. Un dernier point à souligner. Pourrait-il y avoir une fin plus stéréotypée et plus clichée. Le garçon attrape la balle, le père obtient la promotion, les mariages sont sauvés, tout le monde procrée avec bonheur et la famille continue de vivre. Et que Dieu bénisse l'Amérique...