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weihnachtsmann
1 132 abonnés
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3,5
Publiée le 20 novembre 2017
Excellent film qui sous couvert d’un constat plutôt catastrophique de la police nous décrit l’amitié et la force d’une union. C’est aussi une comédie assez drôle.
Au début des années 80, "Les ripoux" avait crée une sorte de mini-révolution dans le petit monde étriqué du cinéma français. Alors que la comédie à la française avait donné de tous temps d'excellents films et surtout les meilleures recettes à ce qui au-delà d'être un art reste aussi une industrie, elle n'avait jamais été réellement reconnue par la critique nationale plus encline à s'ébaubir devant des films d'art et d'essai quelquefois impénétrables pour ne pas dire abscons . Depuis la création des Césars en 1976, le genre avait été complètement boudé. En cette année bénie c'est Claude Zidi reconnu comme étant le réalisateur le plus franchouillard en exercice, père des "Sous doués" mais aussi des exploits souvent calamiteux de la bande des Charlots qui se voit célébré comme le meilleur réalisateur de l'année. Comme pour se rattraper de tant d'injustices, le film sera lui aussi césarisé. Il est temps plus de trente ans après d'apprécier la véritablement valeur de ces récompenses. Force est de reconnaitre que s'il demeure extrêmement sympathique, le film brille aujourd'hui essentiellement par le témoignage qu'il propose d'une époque où l'insouciance était encore pour peu de temps là règle de vie d'une partie non négligeable de la population. Sur le mode du buddy movie importé d'Hollywood le duo formé par Philippe Noiret et Thierry Lhermitte fonctionne à merveille par l'opposition classique entre le vieux flic revenu de tout qui a choisi depuis longtemps de pratiquer un périlleux équilibrisme entre l'accomplissement de sa mission et les petites compromissions qui adoucissent la vie et surtout les fins de mois et le jeune flic zélé nouvellement nommé qui entend faire rapidement ses preuves pour devenir commissaire. Le scénario se délecte des situations où l'antagonisme est amené à son comble par un inspecteur Boisrond (Philippe Noiret) toujours plus gourmand et qui n'hésite pas à en rajouter pour tester et ébranler la rectitude de l'impétrant. C'est sans doute malgré le plaisir qu'on peut prendre à ces situations un peu téléphonées, la faiblesse du film qui finit par pousser les acteurs et notamment le grand Philippe Noiret à la limite du cabotinage. Un travers qu'on ne lui connaissait pas jusqu'alors. Les acteurs qui entourent le duo sont tous impeccables de la très maternelle Régine en pute sur le déclin au truculent Julien Guiomar en passant par Grace de Capitani dont le prénom ne pouvait être mieux porté. Ne décourageons tout de même pas les plus jeunes qui trouveront dans ces "Ripoux" une qualité de fabrication qui n'est plus si courante. Il faut encore ajouter que le film est inspiré d'une idée de Simon Michaël, ancien flic reconverti dans l'écriture de scénarios qui explique aujourd'hui que quoique caricaturale la situation décrite dans le film n'était pas si éloignée de la réalité dans certains commissariats des quartiers de Paris et de sa banlieue. Une scène où Noiret lit une note de service à Lhermitte suggère même une certaine complicité électoraliste des autorités . On peut sans peine le croire si l'on en juge par la tension qui règne actuellement dans ses mêmes quartiers appelés aujourd'hui zones de "non-droit".
Ce film n'aurait pas du avoir de suites, tant elles furent mauvaises, et tant la fin de celui-ci aurait définitivement apporter une atmosphère de conte de fée à cet opus. C'est ici la descente morale d'un jeune flic de Provinces venu à Paris, employé modèle préparant l'examen pour devenir commissaire, mais qui va rapidement devenir un flic voyou ou "ripoux," que propose ce film ; où comment, sous les "conseils" de son collègue René plus âgé et plus rodé, l'élève dépasse le maître, et devient pire flic que lui. Dans ce Paris des années 80, c'est un choc des générations et de culture entre Lhermitte et Noiret (décédé depuis). On rit autant qu'on s'étonne des méthodes peu orthodoxes de flics "ripoux", et du contraste entre un vieux flic rodé et un jeune flic qui croit encore à l'aspect moral de son métier. Enfin les deux prostituées, l'une jeune et l'une plus âgées apportent du piment à cette comédie bon enfant et assez rocambolesque.
Avec Les Ripoux, Claude Zidi nous offre une comédie policière de bon calibre. L'histoire met en scène René Boisrond un policier corrompus et sans gênes qui vas voir débarquer un nouveau coéquipier François Lesbuche un jeune qui est très carré et complètement l'opposé de René. Ensemble ils vont devoir faire équipe et le duo fonctionne très bien. En plus de ça, une histoire d'amour sera au cœur du film. Les situations sont sympas et on prend du plaisir tout du long. C'est drôle et ça fait sourire même si ce n'est pas hilarant. Côté casting, Philippe Noiret est excellent dans un rôle qui lui va à ravir, Thierry Lhermitte a du répondant face à lui et Régine apporte une dose de douceur qui est très bien venue. Les seconds rôles sont tout aussi bon et tous les personnages sont intéressant comme le commissaire spoiler: qui sniffe de la coke. Pour le reste la réalisation est bonne, les dialogues sont plaisant, la b.o. jazzy est un régal et la fin est particulièrement soigné et jolie. Cette dernière tranche radicalement avec le reste du film et arrive à émouvoir par sa symbolique. Au final je ne peut que vous conseiller de regarder Les Ripoux qui vous fera passer un bon moment.
Un très bon film d'époque (qui a vieilli comme le bon vin) porté par une superbe interprétation d'un tandem de flics formé de Philippe Noiret et Thierry Lhermitte, où le premier initie le deuxième, policier novice sorti de l’école de police d’Épinal, aux petites combines à l'amiable avec les truands. Mention spéciale pour Noiret qui m'était inconnu du fait d'une différence générationnelle. Il m'a littéralement scotché par son formidable jeu d'acteur ! Le final est top. Ce film résume ce qu'est l'amitié et on en vient à développer de l'empathie pour ces deux ripoux, c'est dire...
Super comédie, le tandem Noiret - Lhermitte fonctionne à merveille. Les gags et situations fandards s'enchainent sans temps mort. Trop bon de rigoler sur toutes ces situations profondément immorales. Vraiment très bon.
Noiret que l'on ne présente plus et Lhermitte en novice séduisant forment un duo savoureux et très efficace ! Une histoire simple et cocasse, qui rend nostalgique de ces années-là. Bon film, on ne s'ennuie pas une seconde.
Les ripoux est une excellente comédie française, sur un sujet qui n'est pas forcément très drôle. Certaines scènes sont cultes. Philippe Noiret et Thierry Lhermitte sont de très bons acteurs et portent très bien le film. On s'attache énormément à leurs personnages, et ce, alors que ce sont des ripoux. Les autres personnages sont drôles et attachants également. La musique de Francis Lai est mémorable. Le film est très drôle et très réussi, de la part d'un excellent Claude Zidi.
Valeur sûre de la comédie française signée Claude Zidi, Les Ripoux ouvrait la voie à une saga assez mythique. Le premier volet ouvre la voie à de nombreux gags, intelligemment mis en scènes et appuyés par le charisme indéniable de Philippe Noiret, magnifique dans le rôle du vieux flics désillusionné. Thierry Lhermitte est aussi très bon. Le tout est incrusté dans l'atmosphère typique des années 80 qui ravira les nostalgiques. Bien que le film se veut être une comédie, des moments d'émotion, et d'empathie vis à vis des personnages, se feront ressentir, au sein de cette œuvre plus profonde que ne le laisse croire les premières images. Culte.
(Ceci est une critique pour la trilogie) Comme souvent dans une trilogie, juste le premier est intéressant, les suites ne sont n'y fait n'y à faire. Claude Zidi a le génie de faire une comédie simple, efficace, sans temps mort et un dialogue de qualité. Ce qu'on perd aujourd'hui. Pour le plaisir, la limonade est refaite deux fois (utiles?). Je ne sais pas, toujours est-il que çà reste dans le classique du gratin français, et franchement ça se regarde encore. Noiret n'y est assurément pas pour rien.
Attrayante comédie policière signée Claude Zidi, auréolée par un succès public au box-office, puis récompensée par les Césars surprises du meilleur réalisateur et du meilleur film. « Les Ripoux » est un film vraiment très drôle, servi par des dialogues aux petits oignons. Un rôle en or et sur mesure pour l’immense Philippe Noiret. Sa complicité avec Thierry Lhermitte est irrésistible. Un grand classique des années 80 qui fut suivie par deux suites.
Le film séduit par son amoralité. Il est d'ailleurs étonnant que le film ait eu tant de succès, cela voudrait-il dire que les gens se sont identifiés à ces ripoux ? Après tout pourquoi pas, seul les naïfs croient encore que l'être humain pourrait être parfait. Et puis comme Zidi le fait dire à Noiret : "Avec tout ce qui est interdit on pourrait arrêter tout le monde !" Outre le scénario très bien ficelé, le rythme d'enfer (on ne s'ennuie pas une seconde !) il nous faut remarquer la distribution dominée par un Philippe Noiret habité par le rôle et l'ambiance de Barbes quasi documentaire (il ne manque que les marchands de maïs !). Une conclusion étrange et sympathique qui nous explique spoiler: que ce n'est pas parce qu'on est ripoux qu'on est pourr i. Une bonne surprise dans la filmo bien moyenne de Claude Zidi (devait être inspiré ce jour là !)
Certes, le début du film est d'une qualité assez médiocre, avec des scènes entrecoupées et répétitives. Par contre, la deuxième partie avec un Philippe Noiret des grands films et Thierry Lhemitte donne véritablement la vraie facette des choses. La fin est assez émouvante, mais pas surprenante; Alors pourquoi cette note ? Parce que l'essentiel est là : un film sympa !