3,0
Publiée le 19 mars 2025
Le cinéma du réalisateur suisse Lionel Baier ne laisse jamais indifférent, que cela soit pour le choix de ses sujets ou pour ses mises en scène, pas vraiment neutres. Avec La Cache, il s'attaque à un roman autobiographique, genre délicat, notamment vis-à-vis des lecteurs, rarement satisfaits de l'adaptation qui en est faite. Le film se déroule en mai 68, cette année erratique, dans un appartement qui constitue une sorte de refuge, et l'on comprendra seulement au fil du long métrage pourquoi il en est ainsi. Baier convoque la fantaisie et même l'absurde, avec un célèbre invité en sus, mais si La Cache exprime bien sa liberté narrative, en se focalisant sur le pittoresque de ses personnages plus que sur une intrigue peu exaltante, le film ne convainc qu'à moitié et ne touche pas autant qu'il le souhaiterait, sans doute. Œuvre de groupe, aucun acteur ne tire la couverture à soi et l'homogénéité de l'interprétation, à travers 4 générations, contribue à ne pas se sentir totalement exclu de cette famille à la fois resserrée sur elle-même et originale. Michel Blanc, pour son dernier tournage, joue avec tout son talent un rôle qui se fond dans un ensemble hétéroclite mais chaleureux. Il n'est pas interdit de trouver cet adieu touchant et plutôt à son image, d'homme bienveillant et altruiste.
3,5
Publiée le 8 mars 2025
Surprenant dans son ton et son sujet, BAIER s'embourbe un peu dans une forme qui manque de finesse et de subtilité, mais qui lui ressemble et qui donne lieu à un métrage assez juste et fun a suivre
3,0
Publiée le 25 mars 2025
Un film étrange, on ne sait pas trop quel sujet veut être traité : relations familiales ? Mai 68 ? La Shoah ? La délation ? Il n’en demeure pas moins que ce film se laisse regarder avec plaisir malgré un manque de rythme. Inutile de préciser que Michel Blanc y est exceptionnel tout comme Liliane Rovere !
À voir
3,5
Publiée le 24 mars 2025
Film très original par sa forme, frais et mignon.
J ai aimé que l histoire se déroule avec en fond les événements de mai 68 tout en racontant l histoire des juifs de France pendant la période nazie. Très joli film pour le regretté Michel Blanc.
3,0
Publiée le 23 mars 2025
Dans la famille Boltanski, réunie sous le même toit d'un grand appartement de la rue de Grenelle en mai-68, il y a l'arrière-grand-mère (Liliane Rovère), juive russe, chassée d'Odessa à la fin du dix-neuvième siècle, le grand-père (Michel Blanc), médecin humaniste, la grand-mère (Dominique Reymond), sociologue, les deux oncles, Christian (Aurélien Gabrielli), qui deviendra un célèbre artiste plasticien, et Jean-Elie (William Lebghil), un linguiste. Il y a enfin le petit Christophe, neuf ans, qui racontera près de cinquante ans plus tard cette famille soudée et loufoque, dans un roman autobiographique couronné par le prix Fémina 2015.

Lionel Baier en signe l'adaptation, avec une fidélité revendiquée dès le tout premier plan. Pourtant l'adaptation n'est pas si fidèle, qui se déroule en mai 1968, alors que le roman évoque à peine cette période.

Sa bande-annonce est trompeuse. "La Cache" est beaucoup plus complexe qu'on pouvait s'y attendre. Il est d'abord beaucoup plus drôle. Il décrit une famille loufoque façon Gaston Lagaffe ou "Le Redoutable", la comédie pop, injustement oubliée, de Michel Hazanavicius avec un Louis Garrel détonant dans le rôle de Jean-Luc Godard.

Il est surtout beaucoup plus tragique. Il raconte les blessures toujours pas cicatrisées de l'antisémitisme et de la Seconde Guerre mondiale des membres de cette famille qui ressentent le besoin compulsif de se serrer les coudes, de se lover les uns contre les autres dans la chaleur protectrice de cet appartement-cocon.

"La Cache" est le dernier film tourné par Michel Blanc brutalement décédé en octobre dernier (Le Routard sortira le mois prochain mais a été tourné avant La Cache). On ne peut s'empêcher de l'y regarder avec une pointe d'émotion. Le dernier plan est un bel hommage qui nous serre le cœur.
3,0
Publiée le 22 mars 2025
L’adaptation au cinéma d’un roman au style très littéraire (Prix Fémina, 2015) est toujours quelque chose de difficile avec le risque de troubler le spectateur lambda qui aura du mal à retrouver les mêmes sensations et la même compréhension profonde du sujet que s’il tournait les pages d’un livre. De fait, le style narratif repose ici sur une certaine psychanalyse, sociologie, allégorie… Le spectateur peu rompu à ce type d'exercice cherchera à en discerner le sens profond, ce qu’il réussira ou pas. Paradoxalement, cette quête de sens, du message quelque peu subliminal, lui permettra de retenir son attention.
3,5
Publiée le 19 mars 2025
Adaptée d un Roman Autobiographique , à succès , de Christophe Boltanski c'est là une réalisation intéressante de Lionel Baier pleine de fantaisie et de tendresse qui possède je trouve à charme fou !
Rapport au Roman le film se concentre là sur les évènements de Mai 68 et l'on apercevra le Général Charles De Gaulle comme jamais on ne la encore vu !
A noter que c'est là le film posthume du regretté Michel Blanc dans le rôle d'un médecin lui qui était hypocondriaque autoproclamé .
3,5
Publiée le 23 mars 2025
La cache est un film inventif, intellectuel et sensible . Ce long métrage époustouflant, burlesque et serein tisse une atmosphère particulière au cours de ce mois de mai 1968 à Paris . Tout est en place pour une belle balade spatiale et temporelle tout en méditation naturellement. Bien à vous. Gérard Michel
3,0
Publiée le 19 mars 2025
Dernier film tourné par Michel Blanc quu est une adaptation d'un livre qui semble être pour beaucoup un petit chef d'oeuvre mais le film l'est moins. Un peu mou même si bien réalisé, l'enjeu reste assez mince. C'est un film chorale mais Michel Blanc ressort vraiment du lot, jeu tout en nuances avec des moments aussi drôles que tendres. Quant au jeune acteur, premier film plutôt réussi.
3,5
Publiée le 23 mars 2025
Un film plein d'humanité. Cette famille disfonctionnelle à sa façon nous fait du bien dans cette période agitée.
3,5
Publiée le 22 mars 2025
Le film retrace l'histoire d'une famille qui loge rue de grenelle qui traverse mai 68. Famille décalée mais soudee et attachante.
Himmage particulier à Michel blanc bien sûr
On passe un bon moment divertissant
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