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Caine78
6 798 abonnés
7 398 critiques
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3,0
Publiée le 9 août 2020
Deuxième film que je découvre d'après un roman d'Alexandre Jardin (sans doute aurais-je été moins indulgent si j'avais lu celui-ci), et manifestement une question taraude constamment l'écrivain : comment être capable de maintenir coûte que coûte la passion au fil des années. Si « Fanfan » montrait un héros ambitionnant de faire une cour à vie à l'être aimée, « Le Zèbre » présente un protagoniste déjà marié prêt à tout pour surprendre son épouse et garder brûlante la flamme qui l'anime. Un peu comme si le Alexandre de « Fanfan » s'était marié et avait eu des enfants... Je trouve cette question vraiment très intéressante, le contexte et les situations étant suffisamment différentes pour éviter une répétition totale. Néanmoins, on sent qu'il n'est pas évident de se renouveler et que le thème ne présente finalement pas tant de possibilités, le faux suspense autour du mystérieux inconnu prêtant surtout à sourire (olala, quelle surprise que l'identité de l'auteur!!). Mais bon, globalement ça se tient : c'est assez vif, romantique à souhait, le côté aussi bien irrésistible qu'insupportable d'Hippolyte étant habilement montré, cohérent dans sa logique jusqu'au-boutiste. Surtout, cette passion pour sa femme est rendue totalement crédible par la présence de Caroline Cellier, d'une beauté à se damner et d'une élégance rare, qui ferait effectivement tourner la tête de l'immense majorité de la gent masculine. Pour son premier (et dernier) film en tant que réalisateur (il décédera quelques mois avant la sortie du film), Jean Poiret ne fait pas d'étincelles (je ne sais pas si c'est la qualité de la copie, mais l'image laisse franchement à désirer), mais signe une œuvre attachante, légèrement lassante et survoltée (Thierry Lhermitte se lâche comme jamais) mais ne cédant pas trop à la facilité (je pense en particulier au dénouement), dotée d'une jolie musique et donc une belle déclaration d'amour de l'acteur du « Dernier Métro » à sa femme (Caroline Cellier, donc), pour lequel on l'imagine presque aussi fébrile que son héros. Au vu des critiques parfois assassines, vraiment pas si mal.
J'ai bien apprécié le début avec cet homme prêt à toutes les fantaisies pour entretenir son couple. Il y a qqch de léger. Le problème est de maintenir l'histoire en gardant l'intérêt du spectateur, surtout éviter la lassitude ! Le format de ce film est très court, ce n'est pas pour rien car elle s'effrite un peu ! Pour le début qui est divertissant = 2,8/5
C'est gentillet à défaut d'être iconoclaste (vu le sujet l'histoire d'un type qui fait tout pour que son couple ne tombe pas dans la routine). Lhermitte s'en sort plutôt bien et Caroline Cellier est sublime. Sympathique film quoi.
Le roman de Jardin était insipide et creux. La tâche était difficile pour Poiret et on se demande pourquoi il s'est engagé dans cette galère. Tout cela sonne faux, le pseudo Dandisme de Jardin, son désespoir de pacotille, n'intéresse pas . Pourtant Lhermite tient le film sur ces épaules, et surtout bien accompagné par la sublime Caroline Cellier , d'une beauté sauvage et sensuelle et que son mari sait si bien filmé. Mais le film pâtit d'un trop mauvais scénario.
Parmi les films qui ont, pendant ma prime jeunesse, laissé dans ma mémoire un souvenir positif, il y avait "Le zèbre" de Jean Poiret. Et une fois n'est pas coutume, je n'ai pas été déçu par le visionnage avec une approche empreinte de (plus de) maturité. A l'époque, j'avais été séduit par les rebondissements qui jalonnent le scénario de ce film et même si aujourd'hui je connaissais les tenants et les aboutissants, je me suis laissé emporté par cette magie profonde. Bien sûr, le traitement a pris un sacré coup de vieux mais Lhermitte joue un rôle quasi intemporelle et le maitrise à la perfection. Je crois ne l'avoir jamais vu aussi bon d'ailleurs, et le charme de Caroline Cellier donne un sens à cette aventure. Tout n'est pas parfait bien sûr, loin sans faut, il y a certains acteurs, notamment les plus jeunes, qui ne sont pas au niveau, il y a de nombreuses inégalités dans la saveur et dans le rythme et les ressorts comiques ne fonctionnent pas tellement mais je pense que dans l'ensemble il y a de quoi trouver une certaine poésie et un certain plaisir. Il y a sans doute là, une bonne idée pour un remake à faire dans quelques années.
Comédie à la française plutôt sympa, les acteurs s'amusent et nous avec. L'histoire est interessante, qui aime la routine du quotidien ?! Ici on nous offre quelques solutions loufoques, amusantes ou bizarres... On passe un bon moment et je l'ai revu avec un grand plaisir même si Poiret au commande n'est pas un bien pour le film.
Ça ressemble un peu à un acte manqué. L histoire de cet homme angoissé par le fait que la routine s installe dans son couple et qui fait tout pour surprendre sa femme au risque de la perdre m aurait plus plu si le film avait eu un ton moins grave encore plus léger. Au contraire l ambiance du film finit par être lourde et c est bien dommage car la prestation de Thierry Lhermitte méritait mieux.
Le zèbre est une comédie moyennement réussie de Jean Poiret. La mise en scène est irréprochable, les acteurs comme Thierry Lhermitte, Caroline Cellier ou encore Franck De La Personne sont très convaincants, il y a quelques bonnes scènes, de bons dialogues. Bref c’est un film divertissant mais qui n’a rien d’exceptionnel, 11 / 20.
Jean Poiret aura mis le temps ! Ce n'est qu'en 1992 qu'il mettra en scène son premier long métrage, mais malheureusement pour lui, il décèdera trois mois avant la sortie du film. Cette première et donc seule réalisation s'intitule «Le Zèbre». On y suit l'histoire d'un notaire (joué par Thierry Lhermitte) qui craignant de voir son couple sombrer inévitablement dans la routine décide de pimenter un peu les choses en inventant des situations plus farfelues les unes que les autres. C'est ainsi qu'il écrit des lettres d'amour anonymes, qu'il fait chambre à part avec sa femme ou qu'il simule une disparition en mer. Face à ces mises en scène, sa femme Camille (jouée par Caroline Cellier) commence à perdre patience. Venant de Poiret, on aurait pu s'attendre à une comédie enlevée et drôle mais ce n'est pas vraiment le cas. Pourtant le contraste entre les deux personnages principaux est plus que flagrant et Thierry Lhermite branché sur 100 000 volts nous offre une prestation des plus déjantées. Mais ça ne prend pas, on tourne en rond. Voila un film qui ne restera pas dans les annales.
Gentiment loufoque et romantique, assez drôle, assez sympathique, sans être exceptionnel, ce film prend une dimension finale mélancolique, accentuée par le destin personnel de Jean Poiret, disparu peu après sa sortie.
Sous l'apparence d'une comédie le cinéma français bourgeois nous délivre un cheminement de perversité, ou déni de perversité et de démence poussé à l'extrême. En 1992 on n'en est pas encore au féminisme actuel, ce film a surtout des ressorts phallocratiques où l'attitude égocentriste de Lhermitte et les délires d'une recherche comique d'un Poiret en manque d'inspiration trouvent leur place.
Encore une comédie de mœurs à la Française, avec toutes les limites que ça implique en terme de forme et d’originalité. Voilà bien le genre de film qu’on peut laisser se perdre dans l’oubli sans le moindre regret...
Ma critique est peut-être erronée car je n'ai vu que le dernier quart d'heure mais bon. C'est très très peu drôle, peu compréhensible, très tourné sur le sentimental. Une histoire abracadabrante. J'avoue avoir été très déçu. Pendant les quarante minutes, rien ne m'a plus, plein de clichés, étonnant de la part de Jean Poiret