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Votre avis sur Jane B. par Agnès V. ?
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Cinéphiles 44
Tout a commencé lorsque Jane dit à Agnès : « Mon Dieu je vais avoir quarante ans ». Mais Agnès savait que Jane avait encore beaucoup a montrer dans cet âge magnifique. Jane B. par Agnès V. va prouver que l’actrice, chanteuse est mannequin est toujours diverse et divertissante. Dans ce documentaire atypique, nous découvrons l’ex femme de Serge Gainsbourg et maman de Charlotte dans la vraie vie avec des confidences intimes et très drôles face caméra sous l’œil de notre Agnès Varda préférée. Tout sera agrémenté autour de sketchs qui résument les désirs et non désirs les plus fous de l’une ou l’autre. Jeanne d’Arc, Calamity Jane, Tarzan et Jane, Laurel et Hardy, Jane enfile et défile en costumes pour notre plus grand plaisir. Jane B. par Agnès V. est un film bricolé, tendre, hilarant et joyeux.
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Yves G.
Séduite par sa fragilité et par sa douceur, Agnès Varda, la soixantaine, a consacré un documentaire à Jane Birkin, sa cadette. Dans la foulée elle a tourné la fiction dont l'actrice avait rédigé l'ébauche du scénario, "Kung-fu Master". Les deux films sortaient en même temps, à une semaine d'intervalle à la fin de l'hiver 1988.
Jane pourrait être la petite sœur d'Agnès, ou sa grande fille. Entre les deux femmes, on sent une complicité chaleureuse, une sororité émouvante. Jane Birkin, dont le statut de nymphette acquis aux côtés de Gainsbourg dans les 70ies, avait donné l'image d'une starlette scandaleuse, se révèle une femme pudique, secrète. Agnès V. lui demande de vaincre cette pudeur, de regarder la caméra dans les yeux et de se livrer. Jane B. l'accepte avec un bel abandon. Les mots qu'elle a pour ses compagnons, pour ses trois filles sont profondément touchants.
"Jane B. par Agnès V." n'est pas un documentaire classique, une biographie sage passant chronologiquement en revue la carrière d'une actrice. D'Agnès Varda, on pouvait attendre autre chose. Et on n'est pas déçu.
Agnès V. entrelarde son documentaire de séquences fictionnelles pas toujours convaincantes. On y voit Jane Birkin jouer de petites saynètes avec Jean-Pierre Léaud, Philippe Léotard, Farid Chopel ou Alain Souchon... et on se sent bien vieux.
Les moments les plus réussis du documentaire sont ceux qui nous font pénétrer dans l'intimité de Jane B.. Elle nous ouvre les portes de sa maison, dans une paisible arrière-cour parisienne, choisie, on l'imagine, pour se protéger du tumulte urbain. Jane y déambule de pièce en pièce, en décrivant les objets qui les remplissent, en racontant leurs histoires. Ces riens pourraient être insignifiants ; ils sont bouleversants.
Jane pourrait être la petite sœur d'Agnès, ou sa grande fille. Entre les deux femmes, on sent une complicité chaleureuse, une sororité émouvante. Jane Birkin, dont le statut de nymphette acquis aux côtés de Gainsbourg dans les 70ies, avait donné l'image d'une starlette scandaleuse, se révèle une femme pudique, secrète. Agnès V. lui demande de vaincre cette pudeur, de regarder la caméra dans les yeux et de se livrer. Jane B. l'accepte avec un bel abandon. Les mots qu'elle a pour ses compagnons, pour ses trois filles sont profondément touchants.
"Jane B. par Agnès V." n'est pas un documentaire classique, une biographie sage passant chronologiquement en revue la carrière d'une actrice. D'Agnès Varda, on pouvait attendre autre chose. Et on n'est pas déçu.
Agnès V. entrelarde son documentaire de séquences fictionnelles pas toujours convaincantes. On y voit Jane Birkin jouer de petites saynètes avec Jean-Pierre Léaud, Philippe Léotard, Farid Chopel ou Alain Souchon... et on se sent bien vieux.
Les moments les plus réussis du documentaire sont ceux qui nous font pénétrer dans l'intimité de Jane B.. Elle nous ouvre les portes de sa maison, dans une paisible arrière-cour parisienne, choisie, on l'imagine, pour se protéger du tumulte urbain. Jane y déambule de pièce en pièce, en décrivant les objets qui les remplissent, en racontant leurs histoires. Ces riens pourraient être insignifiants ; ils sont bouleversants.
weihnachtsmann
Une sorte de cadeau d’anniversaire personnel auquel les spectateurs sont conviés qui mélange une vie imaginaire au lieu de la reproduire et qui introduit également l’intimité de la vie sous forme de fiction et de souvenirs nostalgiques. Original et futile. Un kaléidoscope qui se veut à l’image de Birkin: tendre et humoristique.
À travers ce film sorti en 1988, Agnès Varda dressait le portrait d’une des icônes françaises des années 60 et 70 : Jane Birkin, qui venait alors de célébrer ses 40 ans. Surtout, la papesse de la Nouvelle vague, metteuse en scène hors pair et bouillonnante d’idées créatives, nous offrait une œuvre semi-documentaire d’une originalité folle, entremêlement de fiction et de réalité, dans laquelle notre chère Jane va croiser tour à tour Philippe Léotard, Jean-Pierre Léaud, Farid Chopel, Laura Betti, Alain Souchon, Serge Gainsbourg, Mathieu Demy (le fils de Varda et Demy, ado vu dans Kung-fu master, réalisé par sa mère avec Birkin et sorti en 1988 également) et ses filles Charlotte et Lou. Multipliant les hommages, les délicieuses digressions et les références artistiques en tous genres, Jane B. par Agnès V. n’a pas pris une ride, et se laisse regarder avec le plus grand des plaisirs, autant pour le tableau d’une époque que pour la générosité de la mise en scène d’une Agnès Varda alors au sommet de son art.
Une sorte de puzzle où Jane Birkin tout à la fois se livre comme dans une interview et joue aux jeux auxquels l'invite Agnès Varda! Avec "Jane B. par Agnès V.", la rèalisatrice rèvèle une Jane Birkin plus secrète, plus intime, qui a gardè une nostalgie inguèrissable de son enfance! Si on la voit dans sa maison avec ses filles et ses parents, ou dans un studio avec Gainsbourg en train de chanter, on la dècouvre aussi sous les traits de Stan Laurel, de Jeanne d'Arc, d'une muse romantique, d'un personnage de tableau flamand ou d'une danseuse espagnole! Jean-Pierre Lèaud, Philippe Lèotard, Laura Betti et Alain Souchon complètent ce jeu de miroirs passionnè et passionnant entre tableaux vivants, reportages, fantasmes, reconstitutions, vie privèe et vie publique! Une vraie curiositè...
La fantaisie et la créativité d'Agnès Varda qui utilise la grâce et la candeur de Jane Birkin. C'est doux, tendre, amusant, touchant, comme le sont (l'étaient) ces deux femmes. Le cinéma a ce pouvoir magnifique et terrible de fixer des instants, de faire de moments sortis de l'imagination des souvenirs réels et inaltérables, de mélanger réalité et fiction, et de rendre l'éphémère indestructible.
Joli film, vu à sa ressortie, quelques semaines après le décès de l'actrice. Entre portrait autobiographique et mise en scène, Agnès Varda scrute Jane Birkin. Et pour l'obliger à faire tomber le masque de la femme enfant trop souriante, Varda dirige l'actrice dans des scènes tragiques ou franchement burlesque et ce faisant montre, pour ne pas dire démontre l'étendue de son talent et la puissance de son jeu. Jeu complètement à l'encontre de l'image qu'on a d'elle. La démonstration est d'autant plus saisissante que Birkin est aussi montrée sous sa facette de chanteuse, brillamment dirigée par Serge Gainsbourg. et donnant ainsi son meilleur. Au fur et a mesure que le portrait avance, les cheveux de la comédienne sont de plus en plus courts, et à la fin, elle a fini de se cacher et montre ce qu'elle est : une grande artiste.
Quand Jane Birkin raconte sa vie d'artiste face à la caméra d'Agnès Varda, c'est la poésie qui s'invite.
Ses amis lui donnent la réplique dans des reconstitutions fidèles ou imaginaires de saynètes souvent des plus surréalistes.
Des flashs, des flashs-backs, des projections fantasmées retracent une existence en un clin d'oeil et au final c'est un chef-d'oeuvre trop peu connu qui s'expose à nos yeux.
Ses amis lui donnent la réplique dans des reconstitutions fidèles ou imaginaires de saynètes souvent des plus surréalistes.
Des flashs, des flashs-backs, des projections fantasmées retracent une existence en un clin d'oeil et au final c'est un chef-d'oeuvre trop peu connu qui s'expose à nos yeux.
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