Yan, artiste peintre à Paris et amoureux de Florence Arnaud la poursuit jusqu'à Deauville. Florence, interprétée par la belle et tendre Fanny Cottençon, est l'épouse d'André le businessman. Pierre Richard, pour une fois pas trop fantasque mais toujours maladroit, est très juste dans le rôle de Yan. Boris, voisin de palier de Yan, est ténébreux et impulsif ; un rôle sur mesure pour Richard Bohringer qui forme un couple tumultueux avec sa "petite femme" Eva jouée par la sulfureuse Emmanuelle Béart. Une recette qui marche toujours avec les gags à répétitions. Des situations cocasses et des quiproquos réglés au millimètre. Une agréable participation de Michel Creton et une bonne BOF composée par Murray Head. Une bonne comédie Réalisé par Edouard Molinaro en 1988 ; à voir ou à revoir ne serait-ce que pour le jeu époustouflant de Richard Bohringer.
Voici un vaudeville à la française qui fait mouche. Les quiproquos et les situations cocasses s'enchaînent sans temps mort et font tourner la tête au spectateur. Les acteurs sont très convaincants, notamment Richard Bohringer en petit ami très jaloux. Je recommande vivement.
Adaptée d’une pièce de théâtre, cette comédie utilise à merveille les quiproquos qui font justement les succès des pièces de théâtres de ce genre. Et il faut regarder ce film comme une pièce de théâtre, tout comme "Le dîner de cons", ou encore "Le prénom" ! Sinon vous allez ressortir déçus. Nous avons d’un côté une très sexy Emmanuelle Béart, très convaincante en femme qui ne sait pas vraiment ce qu’elle veut, tout en restant soigneusement loin de l’aspect comique de cet aspect psychologique. Ensuite nous avons un inquiétant Richard Bohringer en mari hyper jaloux et limite violent, une Fanny Cottençon magnifiquement à l’aise en femme BCBG mais qui n’a pas perdu de vue où est la vraie vie, et enfin un Pierre Richard en très grande forme, qui suit avec facilité la succession de gags souvent synonymes de quiproquos. En effet, ça fuse dans tous les sens et certaines répliques sont délicieuses d’humour, aussi délicieuses que les ravissantes Emmanuelle Béart et Fanny Cottençon, secouées par un Pierre Richard hyper dynamique, et dont le fonctionnement répété de sa sonnette l’amuse au plus haut point. Par contre, je trouvais que ça tombait dans le niais avec l’intervention de Michel Creton et Eric Blanc, mais… après avoir vu Jacques Villeret patauger sur le prénom de Juste dans "Le dîner de cons", je me dis que ces scènes présentes quelques similitudes. Il n’empêche que "A gauche en sortant de l’ascenseur" est un excellent divertissement qui ne demande pas à réfléchir. A découvrir absolument si vous ne connaissez pas.
Que dire de ce film ? et de ce genre de films en général ? L'humour y est parfois potache mais qu'est-ce qu'on rigole. Ce film fait parti des comédies françaises des années 80 dont on ne se lasse pas, et tout ce qui fait kitsh dans le film augmente encore plus notre propension à sourire.
Comédie vaudevillesque de ce qui se faisait de mieux dans le cinéma français, écrite par Gérard Lauzier, réalisée par Édouard Molinaro avec en vedette principale Pierre Richard qui a l'époque portait les films sur son seul nom et son immense talent en ayant créé un personnage, un style, dont l'exemple type est le grand blond avec une chaussure jaune, un peu comme l'était De Funes dans la génération précédente. Il est entouré du meilleur du cinéma français avec en particulier la sublime, belle, sensuelle, pétillante, drôle et talentueuse Emmanuelle Béart qui n'avait pas encore commencé à aborder des rôles plus torturés . Une Emmanuelle Béarn, icône sensuelle à la Bardot, un Pierre Richard clownesque à la De Funes, pour une comédie légère et drôle qui va à 100 à l'heure. Du plaisir pur, une belle époque de la comédie à la française.
Comédie, réalisée par Édouard Molinaro, À Gauche En Sortant De L'Ascenseur est un film sympathique. L'histoire nous fait suivre Yan, un homme attendant chez-lui une femme pour un rendez-vous galant, qui se retrouve embarrassé pas sa voisine qui a claqué la porte de chez elle alors qu'elle était sur le paillasson en petite tenue. Commence alors un immense quiproquo avec la femme attendue et le conjoint de la voisine. Ce scénario, adapté de la pièce de théâtre L'Amuse-Gueule, et comportant de fait un aspect théâtrale, s'avère plaisant à visionner tout du long de sa durée d'un peu moins d'une heure et demie. Une durée suffisante pour ne pas trouver le temps long car toute l'intrigue se déroule dans un quasi huis clos pouvant être redondant si cela s'éternise. On assiste pendant tout ce temps à de nombreuses situations qui vont de plus en plus dégénérer au fil des minutes. Tout cela est franchement réjouissant et drôle, décrochant des rires et des sourires de bout en bout. Mais le métrage comporte également un aspect dramatique avec le couple de voisins qui se déchire pour ensuite se retrouver, et cela de nombreuses fois. À cela s'ajoute un petit côté thriller avec la tension générée par ces déboires qui vont faire exploser le voisin dans des excès de rage. L'ensemble est porté par des personnages agréables, interprétés par une distribution de qualité comprenant Pierre Richard, Emmanuelle Béart, Richard Bohringer, Fanny Cottençon, Pierre Vernier, Jean-Michel Dupuis et Martine Maximin. Tous ces rôles entretiennent des rapports conflictuels à base d'engueulades, de cris, de malentendus et de réconciliations. Des échanges provoquants beaucoup d'amusement, notamment à la faveur de dialogues marrants. Sur la forme, la réalisation du cinéaste français s'avère de bonne facture. Sa mise en scène parvient à jongler entre les deux appartements de façon fluide et efficace. Ce visuel esthétiquement quelconque est accompagné par une b.o. correcte, entre titres préexistants et compositions inquiétantes assez inattendues. Reste une fin satisfaisante venant mettre un terme à À Gauche En Sortant De L'Ascenseur, qui, en conclusion, est un long-métrage méritant le coup d'œil.
Deux appartements voisins et un palier commun, deux couples qui se mélangent et des portes qui claquent: on ne peut pas dire que Molinaro et son scénariste Gérard Lauzier réinventent le vaudeville. Encore que le plus dérangeant n'est pas l'académisme de l'intrigue, sans cesse alimentée par les intrusions inopportunes des personnages; c'est plutôt la mise en scène grossière de Molinaro, probablement consécutive au manque d'imagination du scénario. Les ficelles sont grosses, surtout du côté du couple que forment Pierre Richard et Fanny Cottençon. Le premier peine à combiner les exaspérations de son personnage et sa tendance à faire le pitre.; la seconde tient le rôle ingrat, pauvre et épisodique, de la femme adultère. En face d'eux, le couple Emmanuelle Béart- Richard Bohringer fonctionne mieux. Bohringer en amant jaloux , met une étonnante brutalité dans son jeu, tandis que sa partenaire montre du talent et de la conviction malgré un emploi voué aux petites tenues. La comédie s'étire, sans chercher à surprendre, accumulant des rebondissements superficiels et répétitifs.
Voici un bon film à savourer de bout en bout ! L'une des meilleures comédies avec Pierre Richard, le reste du casting est excellent. Je le conseille aux amateurs de comédies françaises.
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4,0
Publiée le 26 avril 2021
Comme d'habitude Pierre Richard incarne un personnage maladroit, naïf et malchanceux. Cette fois il s'agit d'un peintre connu Yann Ducoudray. Il a invité une femme mariée Florence Arnaud (Fanny Cottencon) à visiter son atelier. Mais quelques minutes avant le rendez-vous crucial sa belle voisine Eva la jeune et jolie Emanuelle Beart s'est accidentellement enfermée hors de son appartement. Bien sûr elle est à moitié nue et demande de l'aide à Yann. Il refuse car il attend Florence très prochainement mais Eva parvient à entrer. Et puis c'est une succession de situations hilarantes avec les arrivées de Florence de son mari inattendu André de Boris (Richard Bohringer) incroyablement efficace dans un rôle de fou furieux le petit ami d'Eva de la police et bien d'autres encore. À gauche en sortant de l'ascenseur est une bonne comédie sans prétention. Les Français sont doués pour faire ce genre de films. Le film se déroule comme une sitcom avec toutes sortes de situations loufoques du genre...
non,ce film n'est pas une vraie comédie au sens strict du terme. C'est plutôt une satire, une comédie dramatique quand on mélange un empoté fini,qui essaie de séduire alors qu'il est d'une timidité maladive, et un psychopathe qui aurait sa place dans un asile psychiatrique.En tous les cas, ce film pourrait très bien imager un colloque sur les violences faites aux femmes, et la jalousie possessive. Pour autant les acteurs sont tous très bons, et Emmanuelle Béart est toujours aussi superbe. A voir par les amateurs de comédie humaine mais pas trop rigolote, voire pas du tout.
Un très bon scénario qui fait rire avec de simple quiproquo. En faîtes la mise en scène est très simpliste puisque tout le film se déroule quasiment dans l'appartement et dans le couloir. Les acteurs sont parfait dans leur rôle. C'est vraiment une très bonne comédie.