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Un visiteur
4,0
Publiée le 6 janvier 2008
Premier film de Gus Van Sant, Mala Noche nous révèle pleinement les talents cachés de ce nouveau cinéaste américain ; une sensibilité artistique à fleur de peau qui s’illustre à l’écran par des plans invoquant l’intensité mais aussi la fragilité de l’univers de Johnny et de ses compagnons. Son grand mérite réside surtout dans sa capacité à faire parler les images ; ainsi même si la voix off nous éclaire, le ressenti palpable qui se dégage des images empêche tout autre moyen d’expression d’être plus éloquent. Aussi, on retrouve dans ce premier film, les thèmes qui au fil des années vont permettre à Gus Van Sant d’acquérir son propre style ; une histoire de jeunes un peu perdus, qui se cherchent entre eux et tout ceci dans une Amérique qui ne favorise pas vraiment leur épanouissement. En ce qui concerne le format (16 mm), la couleur (noir et blanc) et le peu de moyens que semble avoir eu Gus Van Sant pour tourner son film, toute cette « rusticité » nous plonge dans un univers cinématographique à la limite du docu-fiction. Cependant et malgré une pellicule finale esthétiquement intéressante et parlante , ce premier long métrage traîne en longueur. A aucun moment, le film ne semble décoller et tout ce remue ménage entre ceux qui partent, ceux qui se sauvent et ceux qui se cherchent devient assez vite lassant. Malgré un jeu d’acteur assez convaincant, le scénario paraît manquer d’épaisseur et ce manque de propos pourra finalement laisser le spectateur sur sa faim. A noter aussi la musique folk, agréable, qui accompagne gracieusement notre troupe de mexicains immigrés. Gus Van Sant signe donc avec Mala Noche une sorte d ‘ « entre vue » à ses prochains films, sans pour autant acquérir leurs saveurs envoûtantes.
Le premier film de Gus Van Sant est somptueux. Incroyablement poétique, et sensuel. Une histoire d'amour à sens unique, l'amour d'un trentenaire pour deux adolescents immigrés qui ne comprennent meme pas sa langue. Le film est court, mais intense, les plans s'enchainent à une vitesse affolante. On retrouve le plaisir visuel de la trilogie, la photographie est magnifique (johnny allongé sur la voiture, walt marchant vers lui), le noir et blanc est parfait et le désir de walt se ressent dans des scènes comme la nuit avec roberto. Le film commence par "Qui cherche le taureau prend un coup de corne", finit par une complicité entre Johnny et Walt s'amusant à jouer au torrero. Mala Noche est vraiment séduisant, même la voix off que j'ai généralement du mal à aimer rend parfaitement bien. Enfin, ce film est à voir, et a revoir encore.
L'afficionnado de GVS que je suis , n'avait pourtant jusqu'alors jamais vu Mala Noche , et placait la barre tres haut. Certes l'image noir et blanc à la limite de la saturation donne une vraie rugosité , une authenticité certaine à la realisation , certes la mise en scene et superbe et on sent d'ores et deja la patte Van Sant , son extreme sensibilité , sa marginalité peut etre aussi , mais au contraire des compositions suivantes de Genius Gus , Mala Noche joue trop sur le demonstratif , et devient confus , tout s'emmele mais rien ne se racommode , et on est plus ici dans l'abum photo qu'autre chose.. ce qui ne retire en rien le talent des acteurs , ni du travail de GVS...
Mala Noche est le premier film de Gus Van Sant, produit et tourné par lui même en noir et blanc, au format 16 millimètres et en 1985 avec un budget de 20 000 $. Film inspiré d’un livre.
Walt, gérant d’une épicerie, croise le regard de Johnny, très jeune immigré mexicain, dont il tombe follement amoureux. Entre fantasmes et désillusions, dureté des sentiments et désir physique, Walt se retrouve à contenter Johnny, allant même à le toucher.
Le noir et blanc, rend un côté monotone, peut-être trop. C’est sombre. Trop sombre. Un film de série B avec des répliques allant au plus simple, jusqu’à aborder l’homosexualité d’une façon cru. Une musique bien amère, des clichés du genre mal traité, un cadrage sans relief…
Bref, Mala Noche (ou « mauvaise nuit ») manque avant tout de rythme et de style. Si Gus Van Sant pose les bases de son cinéma et montre son univers créatif, il arrive à faire passer la solitude et l’amour impossible à travers une très lourde mise en scène où l’ennui finit par susciter.
Sur le fond, on assiste à une histoire hyper dépouillé (ce qui plait à la presse), et un côté sentimental parfois dure.
A force de vouloir donner du sens et de la profondeur à chaque scène, Van Sant oublie de raconter une histoire…
Tourné en 1985 et récompensé de suite en festivals, le premier long métrage de Gus Van Sant n’est sorti en France qu’en 2006, après que le cinéaste de Portland soit enfin reconnu comme ce qu’il est : l’un des plus importants de sa génération. S’il est loin d’être un film parfait, « Mala Noche » comporte déjà beaucoup des composantes qui vont au fil du temps former le style Van Sant, à commencer par ses thèmes, puisqu’il narre l’histoire d’un jeune homme qui tombe amoureux fou d’un immigré mexicain encore mineur et, de son côté, plutôt volage. Plusieurs défauts de premier film sont présents, notamment un montage beaucoup trop syncopé et la présence d’une voix off un peu systématique, et révélateurs de cet esprit faussement indépendant qui est stigmatisé par le festival de Sundance. Au final, ils importent peu. Ils sont très vite transcendés par la puissance d’évocation du metteur en scène qui parvient, avec son noir et blanc sale, à transformer ses intentions discursives en manifeste esthétique. Car, quand on y regarde de près, tout ce qui va suivre dans l’œuvre du maître est ici en gestation.
C'est un film sympathique mais vraiment long (et pourtant il ne dure que 1h20 environ). Je trouve que l'ésthétisme du film (lié a la qualité visuelle)est vraiment très bien maîtrisée mais même si l'histoire est interessante certains moments nous ennuient littéralement. Je trouve que pour un des premiers films de Gus Van Sant c'est une réussite, il était sur le bon chemin avec ce film. Pour finnir je diras que c'est un film interessant mais qui parfois peut provoquer un véritable ennui. PS: si on aime pas le cinéma art et essai il faut carrément laissé tomber.
Le realisateur nous entraine dans son monde par un jeu de caméra, qui provoque chez nous uniquement ennui et baillement pendant tout le film. Passer votre chemin...
Si l'originalité est son principal atout on ne peut pas dire que la manière de traité de le sujet plaira a tous et je dois bien dire que suis loin d'avoir été conquis.
Il n'y a pas tellement de choses à dire sur Mala Noche et ma critique va être rapide. Le film est magnifique, sublime même mais où est passée l'histoire? J'ai eu l'impression de regarder un album photo et pas un film! Le n&b rend une très belle image mais il est plus difficile de reconnaître les personnages et donc de comprendre l'histoire (encore faut-il qu'il y en ait une). Je sais que Mala Noche est le premier film de Gus Van Sant, et je l'ai tout de même beaucoup aimé. Mais j'ai été déçue de ce manque d'action, c'est ce qui fait le charme du film d'ailleurs, mais au bout d'une heure on commence à s'ennuyer. Une demi-heure de ces belles images aurait suffit, parce que j'ai fini par m'endormir, malgré la beauté du film, l'histoire reste pratiquement inexistante. Je me suis attachée aux personnages un peu sauvages, en partculier à Walt, car le voir amoureux de Johnny, qui l'ignore, est tout simplement émouvant. En bref le film est bon, il n'a pas était tourné dans les mêmes conditions qu'un film grand public, mais je l'ai sincèrement aimé même si je l'ai trouvé légèrement soporifique au bout d'un certain temps. Le n&b est ce que j'ai le plus aimé, la musique également. Gus Van Sant est un grand réalisateur, je l'ai découvert avec Elephant et je me suis sans doute un peu trop emballée avec Mala Noche, j'ai été un peu déçue mais c'est un très bon film malgré le manque d'histoire!
Le scénario est ouvertement inspiré de William Buroughs, et ce de façon très médiocre. La qualité de l'image autant dans la technique que dans la mise en scène est réellement médiocre. Le propos est vide et le film est long. De même, Gus Van Sant se permet d'utiliser le noir&blanc et la couleur (en ignorant les codes) sans en expliquer les raisons. Le propos est même quasi-inexistant. Gus nous donne l'impréssion de nous livrer un brouillon, un essai plutôt qu'une oeuvre.
<b><i>Qui cherche le taureau prend un coup de corne.</b></i> C'est sur ce proverbe que débute le tout premier film de Gus Van Sant, resté inédit en France jusqu'à présent. Et quel film...un véritable coup de coeur ! On y retrouve à travers plusieurs thèmes que le réalisateur a abordé par la suite dans la plupart de ses films, tel que l'homosexualité mais aussi une jeunesse perdue. Le tout a été tourné avec peu de moyens, en noir et blanc et en 16 mm mais qui donnent cependant encore plus de charme à ce premier film. Concernant les acteurs, non professionnels pour certains, ils sont parfaits de la première minute jusqu'à la fin du générique (qui est à regarder en entier, d'ailleurs). Une véritable réussite.
Après plus de vingt ans, les salles obscures françaises se décident enfin a sortir le premier film du génie Gus Van Sant. Tourné en noir et blanc pour quelques 20 000 dollars, lhistoire raconte celle dun vendeur qui tombe amoureux dun jeune immigré mexicain ? De là va découler une succession de tentative de séduction du vendeur pour son prince charmant. Van Sant na pas toujours été aussi précis que dans Elephant ou Last Days, il na pas toujours usé de rigueur pour rendre chaque plan inoubliable. Il est difficile de le reconnaître tant la caméra bouge dans tous les sens, enchaînant les plans a la vitesse de léclair avec en plus un noir et blanc digne des années 10 . Le film est surtout intéressant dans la mesure ou cest le premier film dun ponte du cinéma et que ça fait toujours plaisir à voir surtout quon remarque déjà des caractéristiques du réa : vitesse accélérée des nuages, long plan sur une route déserte Filmographiquement Didactique mais cinématographiquement passable .
Destinés aux plus grands fan de Gus Van Sant, l'avis positif de la presse devient très trompeur. On peut dire apprécier ce film parce qu'on aime Gus, mais plus difficilement l'inverse...
UN film très bien rythmé, beau ( les visages !) et poignant.Tout de même trop salé sur le message , dernier quart d'heure un peu écoeurant (sans compter le générique de fin qui en remet une double couche). Ce qui reste quand même un Gus, donc forcément incontournable.