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Votre avis sur 8 femmes ?
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J'aime beaucoup l'idée de départ. Ca aurait pu être vraiment un bon film. Si seulement... Si seulement c'était mieux joué. Si les chants proposés étaient bien chantés et en lien avec le scénario. Si seulement le scénario était davantage crédible et mieux amené. Si seulement ces personnages de femmes avaient de la profondeur et n'étaient pas des clichés grotesques ambulant lascivement. A vrai dire, ce qui m'a le plus agacé là-dedans, c'est qu'on diabolise toutes ces femmes, et le final avance une morale peu ragoûtante,
spoiler:
amenant à les rendre toutes coupables par leurs actes du suicide du seul homme de la maisonnée. Alors qu'en réalité, une est enceinte, et alors ? D'autres aiment les femmes, et alors ? Et si cet homme est ruiné pourquoi donner 500 000 francs à sa sœur, il peut tout simplement refuser. Il en veut à sa femme qui le quitte, mais lui-même couche avec la bonne.
Bref, dommage...
Bref, dommage...
Je ne suis pas fan du cinéma de François Ozon et ce 8 Femmes est peut-être l'un des rares de ses films à ne pas m'agacer.
L'idée de réunir toutes ces actrices, de jouer sur leur image et leur charisme est excellente. Rien à redire sur l'intrigue, un who-dunit vintage plutôt sympathique avec la petite morale qui va avec.
Pourtant les étiquettes-clichés de chacune des héroïnes embarrassent: des images d'Epinal qui étouffent les personnages et leurs interprètes. Difficile de ne pas cabotiner comme Virginie Ledoyen et Ludivine Sagnier quand on a pas la dextérité de Deneuve ou Ardant. Et les citations et autres références cinéphiles sont bien trop écrasantes au final: on finit par les chercher au détour d'un dialogue ou d'un plan.
Un avis mitigé mais puisque, pour moi, le cinéma de Ozon est froid et complaisant, ces 8 Femmes-là ne sont pas si mauvaises.
L'idée de réunir toutes ces actrices, de jouer sur leur image et leur charisme est excellente. Rien à redire sur l'intrigue, un who-dunit vintage plutôt sympathique avec la petite morale qui va avec.
Pourtant les étiquettes-clichés de chacune des héroïnes embarrassent: des images d'Epinal qui étouffent les personnages et leurs interprètes. Difficile de ne pas cabotiner comme Virginie Ledoyen et Ludivine Sagnier quand on a pas la dextérité de Deneuve ou Ardant. Et les citations et autres références cinéphiles sont bien trop écrasantes au final: on finit par les chercher au détour d'un dialogue ou d'un plan.
Un avis mitigé mais puisque, pour moi, le cinéma de Ozon est froid et complaisant, ces 8 Femmes-là ne sont pas si mauvaises.
Un film sur 8 femmes, 8 femmes au destin bouleversé, et qui le raconte en musique. Au final, on ne sait pas si ce film est un drame sentimental ou un film policier car le film essaye de jouer sur les deux facettes, sauf qu'on ne sait pas trop sur quel pied danser et on s'y perd un peu. La revelation finale est surprenante !
Un casting incroyable et parfait.
François Ozon a vraiment réalisé un film superbe une sorte de mélange de comédie musicale et d'intrigue à la Agatha Christie!
En tout cas un film vrai unique en ce genre surtout lors de sa sortie et qu'on ne se lasse pas de revoir.
François Ozon a vraiment réalisé un film superbe une sorte de mélange de comédie musicale et d'intrigue à la Agatha Christie!
En tout cas un film vrai unique en ce genre surtout lors de sa sortie et qu'on ne se lasse pas de revoir.
Depuis sa sortie en 2002, j'ai très envie de voir ce film. Je suis bien contente d'avoir attendu car je ne l'aurais certainement pas autant apprécié qu'aujourd'hui. La réalisation de François Ozon est très intéressante, le film fait preuve d'une certaine beauté dans ses décors et costumes. Par ailleurs, les couleurs utilisés ne le sont pas par hasard, elles définissent chacun des personnages dans leur représentation mais cache la vérité. Par ailleurs, certains costumes changent à mesure que le personnage se révèle et évolue. François Ozon nous propose donc une partie de Cluedo sans colonel moutarde, ni chandelier, mais 8 femmes coupé du monde tentant de comprendre qui a bien pu tuer Marcel. On se prend vite au jeu, et on essaye d'analyser sans succès les faits et les personnages. Le casting est impressionnant, je n'ai pas arrêté d'écarquillé mes yeux. Visionné avant tout pour Catherine Deneuve, j'ai été heureuse de retrouver Isabelle Hupert, Firmine, Emmanuelle Béart, Danielle Darieux ou encore Fanny Ardent. Le seul point négatif à mes yeux, l'aspect comédie musicale. Bien qu'intéressant, je n'ai pas du tout accroché à ses interludes musicaux. Même si j'ai été surprise de voir Isabelle Hupert pousser la chansonnette.
Avec un plaisir communicatif, ces huit excellentes comédiennes jouent cette partie de Cluedo exclusivement féminine. La réussite tient surtout à leurs interprétations jamais caricaturales de personnages pourtant très stylisés.
Et François Ozon est habile pour placer son film à la croisée de plusieurs genres cinématographiques (le thriller, la comédie musicale). Car cette intrigue policière n'est sans doute qu'un prétexte pour rendre hommage aux femmes, ainsi qu'à différentes générations d'actrices. C'est peut-être cela la limite du film: sans la confrontation ludique de différents monstres sacrés du cinéma français, cette histoire n'a rien d'inoubliable.
Et François Ozon est habile pour placer son film à la croisée de plusieurs genres cinématographiques (le thriller, la comédie musicale). Car cette intrigue policière n'est sans doute qu'un prétexte pour rendre hommage aux femmes, ainsi qu'à différentes générations d'actrices. C'est peut-être cela la limite du film: sans la confrontation ludique de différents monstres sacrés du cinéma français, cette histoire n'a rien d'inoubliable.
7eme critique
Un Cluedo exclusivement féminin !
Ce "8 femmes" de François Ozon bénéficie d'un aspect théâtral prononcé et d'une touche de comédie musicale loin d'être désagréable, même pour les réfractaires du genre (ces passages s'encreront d'ailleurs parfaitement bien dans le contexte, et donneront encore plus de singularité et de charme au film). L'unique homme de la famille s'est fait assassiner dans cette maison dorénavant strictement féminine ; l'heure est donc à l'enquête afin de démasquer la coupable. Les nombreuses versions des personnages vont alors se succéder, et même si certaines auront du mal à être crédibles, la nuit du meurtre s'avèrera être riche en péripéties, rebondissements, et autres coïncidences en tout genre. Les actrices sont impeccables (à noter que c'est quand même la classe de réunir un casting aussi grandiose, allant même jusqu'à y glisser une photographie de Romy Schneider histoire d'agrandir cette palette de faciès prestigieux), la mise en scène est très jolie, le concept est bon, mais l'écriture pourra paraître quelque peu too much (voire facile en ce qui concerne certaines révélations), et ne bluffera pas vraiment au final. "8 femmes" est donc un Cluedo très esthétique, au style unique, et qui aurait pu s'apparenter à un chef d’œuvre si son écriture (entre personnages clichés et rebondissements hasardeux) avait été mieux ficelée et moins "grotesque"
Ce "8 femmes" de François Ozon bénéficie d'un aspect théâtral prononcé et d'une touche de comédie musicale loin d'être désagréable, même pour les réfractaires du genre (ces passages s'encreront d'ailleurs parfaitement bien dans le contexte, et donneront encore plus de singularité et de charme au film). L'unique homme de la famille s'est fait assassiner dans cette maison dorénavant strictement féminine ; l'heure est donc à l'enquête afin de démasquer la coupable. Les nombreuses versions des personnages vont alors se succéder, et même si certaines auront du mal à être crédibles, la nuit du meurtre s'avèrera être riche en péripéties, rebondissements, et autres coïncidences en tout genre. Les actrices sont impeccables (à noter que c'est quand même la classe de réunir un casting aussi grandiose, allant même jusqu'à y glisser une photographie de Romy Schneider histoire d'agrandir cette palette de faciès prestigieux), la mise en scène est très jolie, le concept est bon, mais l'écriture pourra paraître quelque peu too much (voire facile en ce qui concerne certaines révélations), et ne bluffera pas vraiment au final. "8 femmes" est donc un Cluedo très esthétique, au style unique, et qui aurait pu s'apparenter à un chef d’œuvre si son écriture (entre personnages clichés et rebondissements hasardeux) avait été mieux ficelée et moins "grotesque"
Un huis clos jouissif où huit actrices d’exception se livrent un combat sans merci à travers des joutes verbales jubilatoires. Original, drôle, dramatique, un film très théâtral et très divertissant.
ferdinand75
Un beau film français, très original dans sa conception, construit comme une enquête policière à la Agatha Christie, mais qui utilisera de belles chansons comme intermèdes et canevas. Les actrices sont excellentes , et se prêtent parfaitement bien au jeu. .Mention spéciale à Virginie Ledoyen , que l'on ne voit pas assez et qui est pourtant bourrée de talent , de sensualité et de grâce. Mais toutes les actrices sont très biens et l'on sent la patte de bon directeur d'acteurs de Ozon. Les chansons sont très bien choisies et interprétées avec beaucoup de justesse.
Roub E.
Pour moi c’est vraiment du gâchis. J’aime en général les films de François Ozon et il faut bien reconnaître que son casting pour 8 femmes réunit la crème des actrices françaises mais dès le premier passage chanté j’ai compris que je j’accrocherai pas bien au contraire. Si le côté léger aurait put être amusant, je l’ai trouvé trop poussé et du coup plus ridicule qu’autre chose. Cela a été un moment plutôt pénible même si le milieu de film se rattrape un peu avec l’apparition de Fanny Ardant qui mine de rien vole un peu la vedette à toutes les autres ce qui n’est pas rien. Mais très honnêtement je ne renouvellerai pas l’expérience.
Le film est servi par de grandes actrices, ainsi que par des costumes et des décors superbes. Il y a plein de clins d'oeil au cinéma Hollywoodien des années 50 (époque où se situe le film), en particulier lorsque Fanny Ardant parodie Gilda. C'est un mélange entre Hitchcock (Catherine Deneuve et son double Emmanuelle Béart, clin d'oeil à "Vertigo") et Douglas Sirk (Firmine Richard en bonne).
Côté histoire, on est bien pris au début par l'enquête policière menée par Virginie Ledoyen, on se croirait en plein Cluedo, tous les personnages ont une bonne raison et occasion d'avoir tué le maître de maison, on se demande bien qui peut être le coupable. Mais au fil du récit, cela s'essouffle, François Ozon verse plus dans la psychologie des personnages et les règlements de compte. Certaines personnes se dévoilent (presque toutes avaient quelque chose à cacher). La fin est vraiment surprenante mais se termine en eau de boudin.
Ce que je reproche au film: intermèdes musicaux tombant comme un cheveu sur la soupe, n apportant rien à l'histoire et anachroniques (musiques des années 60 à 80 alors que le film se passe dans les années 50), ça coupe le récit ; Isabelle Huppert trop hystérique (et pourtant j'adore cette actrice dans d'autres films).
Mais sinon, le film se regarde bien et est agréable aux yeux (aux oreilles, moins, certaines actrices chantant faux). Mention spéciale à Fanny Ardant, toujours aussi sublime et envoûtante!
Côté histoire, on est bien pris au début par l'enquête policière menée par Virginie Ledoyen, on se croirait en plein Cluedo, tous les personnages ont une bonne raison et occasion d'avoir tué le maître de maison, on se demande bien qui peut être le coupable. Mais au fil du récit, cela s'essouffle, François Ozon verse plus dans la psychologie des personnages et les règlements de compte. Certaines personnes se dévoilent (presque toutes avaient quelque chose à cacher). La fin est vraiment surprenante mais se termine en eau de boudin.
Ce que je reproche au film: intermèdes musicaux tombant comme un cheveu sur la soupe, n apportant rien à l'histoire et anachroniques (musiques des années 60 à 80 alors que le film se passe dans les années 50), ça coupe le récit ; Isabelle Huppert trop hystérique (et pourtant j'adore cette actrice dans d'autres films).
Mais sinon, le film se regarde bien et est agréable aux yeux (aux oreilles, moins, certaines actrices chantant faux). Mention spéciale à Fanny Ardant, toujours aussi sublime et envoûtante!
Un cluedo d’une rare intelligence qui infirme l’affirmation qu’un bon film, c’est d’abord une histoire. Or voilà un excellent film où l’histoire n’est qu’un faire-valoir et où tout se résume à une impressionnante direction d’actrices, toutes aussi fantastiques les unes que les autres. Film qu’on revoit avec plaisir et émotion, quelques jours après la mort de Danielle Darrieux. Un bien bel hommage. C’est drôle, original, sensible.
Vif, drôle, et visuellement soigné, '8 femmes' séduit de prime abord, mais finit bientôt par montrer ses limites : ce n'est rien d'autre qu'un exercice de style un peu vain, heureusement réhaussé par des actrices fabuleuses de bout en bout.
Mais quel navet!! QUEL NAVET !
On s'ennuie dès le début c'est complètement nul.
Juste contente de ne pas avoir gâché une place de cinéma.
Grâce à l'hommage rendu ce soir à Danièle Darrieux ce nanar est passé sur ARTE et la télécommande nous a permis de finir rapidement
On s'ennuie dès le début c'est complètement nul.
Juste contente de ne pas avoir gâché une place de cinéma.
Grâce à l'hommage rendu ce soir à Danièle Darrieux ce nanar est passé sur ARTE et la télécommande nous a permis de finir rapidement
à mi-chemin avec le huit clos théâtral, Ozon magnifie ce casting féminin de haut vol où chaque actrice a son moment, notamment en chanson. d'autant que le postulat de départ intriguant dans l'esprit d'A. Christie capte le spectateur. un bel hommage aux femmes, aux actrices qui réserve quelques moments savoureux.
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