Mauvais film de François Ozon, (très largement inspiré de la pièce éponyme de Robert Thomas) dont l'objet n'est autre que la femme, oui ma bonne dame. Mon Dieu quel ennui, quelle longueur, quelle nullité, quelle chianterie ! Le cinéma français qu'ils disaient... Eh bien c'est horrible à en appeler de l'aide. A travers une série de portraits à gros coups de crayons dégoutants et caricaturaux à l'excès, 8 femmes se joue en même temps comme un Cluedo et comme une grande explication familiale. Chacune des huit femmes a son importance dans l'intrigue, ses secrets, ses mini-crimes inavouables, dont la profusion n'est pas sans occulter le point central du film, à savoir qu'il n'y a pas de crime (on s'en doute dès la première minute, et c'est quand même assez affligeant, donc je spoile). Du coup, on est obligé de se coltiner des confessions, des règlements de compte ou encore des chansons nullissimes pendant presque deux heures de film... Interminable. Alors oui, les grandes actrices françaises, oui Deneuve, oui Ardant, Huppert, Béart (très sex jusqu'à sa chanson ridicule, comme toutes les autres d'ailleurs), Ledoyen, Sagnier, Darrieux, Richard... Mais enfin c'est décadent, tout bonnement. Et puis la fin... Bref, film tristement encensé, 5/20. Et bim.
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