Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Iroquois76140
19 abonnés
852 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 7 décembre 2011
Des scènes comiques marrantes et souriantes mais beaucoup plus souriantes. Le scénario est plutôt pas mal sur le sujet de l'or. L'interprétation des acteurs est vraiment bien. Bref, une bonne comédie française avec Christian Clavier.
Moyen, voila le mot qui convient. Pourtant amateur de Clavier, ce film ne m'a pas emballé. Un film qui a sûrement mal vieilli. La course poursuite qui dure une bonne partie du film est longue, ça devient lassant. De plus, les scènes ne sont pas forcement marrantes, la seule chose marrante à mon goût était les intonations de Clavier. Je souligne le très bon jeu des acteurs.
Une bonne petite comédie avec un bon casting hilarant. Je l'ai déja vu plusieurs fois et je ne m'en lasse pas. J'adore la scéne avec les maisons qui se ressemblent toutes.
Bonne comédie à la française sans pour autant égaler ses devancières ( mais est - ce vraiment possible ? ). Clavier est ici dans un registre defunèssien ( on ne peut s'empêcher d'imaginer le maitre à sa place ). Le scénario chelton et Khorsand sont excellents... A regarder pour se divertir.
La carrière de Gérard Oury ne s'est pas arrêtée à la mort de De Funès. Il a continué son travail, dont un film avec Christian Clavier, qu'il considéra au début comme le successeur de son acteur fétiche. Basé sur une histoire presque similaire à l'Avare ( que De Funès a déjà interprété ), on peut penser que Clavier rend un hommage à ce grand acteur. Beaucoup ont dit qu'il a repris ses mimiques et ses tons de paroles. Peut-être au début du film, mais pas pendant tout le long. On reconnaît seulement son propre jeu, le petit agité. Entouré de Chelton ( grande actrice dans Tatie Danielle ) et Khorsand, Jacob et Delterme, la comédie est fraîche et très amusante, le personnage avare de Clavier est très attachant, ainsi que Tsilla Chelton, et on déteste les traîtres qui veulent prendre sa fortune. L'histoire d'amour entre Clavier et Marine Delterme est suggérée mais pas approfondie, c'est bien dommage. Même si le film a bien vieilli par son image et son ambiance, perturbé par un montage sonore pas fiable ( essayez de les reconnaître ), le spectateur est ravi de la présence de Clavier dans une histoire digne de Molière, racontée par un réalisateur talentueux.
Urbain Donnadieu et sa grand-mère sont avares au possible. Ils convertissent toutes leurs économies en lingots d’or qu’ils cachent ensuite dans les briques de leur maison de campagne, jusqu’au jour où, pour éviter d’avoir à payer des taxes et autres impôts sur la fortune, ils décident de tout transférer en Suisse… et la maison avec !
J’ai un rapport fusionnel avec cette comédie, j’ai souvenir, au plus profond de moi-même, d’avoir littéralement poncé ma VHS durant toute mon enfance, si bien que je peux difficilement être objectif, tant j’adore cette comédie. C’est d’ailleurs en quelque sorte, ma « madeleine de Proust » avec d’autres comédies françaises déjantées telles que L'Opération Corned Beef (1991) ou encore Les Anges gardiens (1995).
On pourra reprocher à La Soif de l'or (1993) d’être en permanence dans l’excès et des digressions pour étirer inutilement une intrigue déjà pas folichonne (avec ses personnages secondaires qui n’apportent peu ou prou à l’histoire principale). Mais malgré cela, il faut néanmoins reconnaître qu’il s’agit là d’une comédie enlevée et au rythme soutenu, on n’a clairement pas le temps de s’ennuyer. Les situations absurdes et rocambolesques sont légion et on s’amuse de voir ces hystériques radins et arrivistes s’acharner pour sauver leur butin, à travers un road-movie où on y retrouve une tiny house harnachée sur un 3 tonnes, puis élevée dans les airs par un hélicoptère.
Côté distribution, Christian Clavier nous fait du Louis de Funès et l'adorable Tsilla Chelton, que l'on a tant aimé détester dans Tatie Danielle (1990), complète ce duo de doux-dingues. Si Gérard Oury (Les Aventures de Rabbi Jacob - 1973) ne réalise pas là son meilleur film, il n’en reste pas moins mémorable et toujours aussi sympathique à regarder.
A éviter. Christian Clavier en fait des tonnes même s'il est souvent tordant dans son rôle d'avare extrême. Mais le scénario est franchement ennuyeux, surtout la fin avec cette histoire de lingot caché dans des briques. La première fois, il peut faire sourire, mais il est lassant et pas très inventif.
Quel ennui, mon Dieu, mais quel ennui... C'est ce que je me suis dit en regardant ce film. En tant que fan de M. Clavier, j'ai visionné "La Soif de l'Or" jusqu'à la fin en espérant qu'une séquence un peu drolatique relèverait le niveau. J'aurais mieux fait de m'abstenir et de m'adonner à une occupation un peu plus constructive (ou de regarder un autre film). Les comédiens (Clavier en tête) cabotinent tous un peu plus que les autres, notre héros grimace à tout va et s'énerve en espérant être convaincant. Cette attitude a eu sa période de gloire dans d'autres films, mais pas dans celui-là malheureusement. A part ça, l'intrigue est simpliste, heureusement que le dénouement n'est pas aussi convenu qu'on aurait pu s'y attendre. Et puis, le générique (par Cosma) est très bon. Voilà pour l'étoile.
Énième comédie de Gérard Oury qui, après Levy et Goliath et Vanille fraise, s’immisce dans les années 90. S’entourant de la big star française du moment, à savoir Christian Clavier, de l’inénarrable Catherine Jacob et de l’excellent Philippe Khorsand, Oury met donc en scène une histoire gentiment tirée par les cheveux, enchainant gags sur gags dans une comédie pour le moins originale. Retrouvant son côté burlesque d’antan, le metteur en scène narre donc les péripéties d’Urbain Donnadieu, un Picsou moderne, véritable pingre richissime voulant toujours plus d’argent. Aux côtés de sa mère aussi radine que lui (géniale Tsilla Chelton), notre businessman va vivre une folle aventure en affrontant sa femme, l’amant de celle-ci et une horde de faux-semblants. Vous l’aurez compris, la folie s’est emparée des scénaristes qui nous livrent ici une aventure rocambolesque qui n’a cependant rien à envier aux productions américaines. Courses-poursuites, quiproquos, querelles multiples et passages lourdingues sont donc continuellement au programme d’une comédie envolée un peu poussive mais néanmoins plaisante, le réalisateur de La grande vadrouille ayant fait assurément beaucoup mieux dans le passé.