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Dik ap Prale
205 abonnés
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2,5
Publiée le 7 décembre 2022
Un jubilé de cascades injustifiées pour parcourir la France et déposer ses lingots en Suisse. Même mémé fera de la voltige... Vieillissant et poussif, certainement, mais un vaudeville divertissant... en son temps.
La soif de l'or" (1993) rediff le 27.08.2015 sur D17 Bien sûr, c'est un film complètement loufoque, mais même en l'ayant revu plusieurs fois, je ne m'ennuie toujours pas en le regardant même si le thème de ce genre d' 'aventure a déjà été utilisé. C'est un peu décousu (trois scénaristes, c'est deux de trop !) mais alors quel casting ! Tous les acteurs ont été judicieusement choisis avec entre autres, Bernard Haller superbe de malice, et on revoit aussi avec plaisir Tsilla Chelton (mais si, souvenez-vous, l'abominableTatie Danièle !) dans le type de rôle qu'on croirait fait pour elle. Un régal et une des réussites incontestables de Gérard Oury ! Et puis, en 2015, quel bonheur de revoir autant d'acteurs si jeunes à l'époque ! C'était il y a 23 ans : nostalgie ! willycopresto
Une comédie de Gérard Oury de 1993 qui recycle les bonnes vieilles recettes de la grande époque Louis de Funésienne. Oury a dû voir en Christian Clavier l'héritier de De Funés et retrouver là l’occasion de refaire des comédie survoltées mettant en scène le même personnage, impatient, avare et pris dans des imbroglio extravagants. Hélas ça sent un peu le réchauffé et la recette ne peut être la même sans les mêmes ingrédients. Nous sommes loin du succès de La Grande Vadrouille ou des Aventures de Rabbi Jacob et L'Avare n'est plus vraiment ce qu'il était. Même Vladimir Cosma semble recycler une vieille musique de comédie jadis mise au placard pour l'occasion. Tsilla Chelton s'y retrouve cataloguée dans un dérivé de Tatie Danielle. La comédie est néanmoins sympathique.
La soif de l'or est une petite comédie sans prétention avec de bons acteurs (Christian Clavier au top) qui traite le sujet des personnes avares assoiffés d'argent, ce qui donne lieu à des effets comiques croustillants (comme dissimuler des lingots d'or dans les murs). Pas un incontournable, mais un bon film dans son ensemble.
Gérard Oury essaie en vain de retrouver ses succès passée avec De Funès, mais la sauce ne prend pas et l'ensemble se révèle décevant, poussif et peu drôle. Très divertissant néanmoins.
Trop fort ce film! Je l'ai revu tout à l'heure et il est exactement comme je m'en souvenais. Christian Clavier est encore hilarant en radin dans ce film signé Gérard Oury. Les autres acteurs complètent comme Tsilla Chelton et Catherine Jacob très bien leur travaille. L'histoire est drôle, sympa, et à ne pas rater pour les fans de Clavier dans ses grands jours
Cette comédie qui tient uniquement sur le culte de la pingrerie et de l'avarice sent bon les comédies populaires des années 70.Seul problème,nous étions alors en 1993!Gerard Oury espère retrouver le côté bon enfant de ses productions les plus entraînantes,mais il ne fait que se répéter dans une débauche hystérique et épuisante.Il n'est guère aide par un Christian Clavier qui nous refait le numéro de "l'Operation Corned-Beef",la nuance en moins et l'excitation physique en plus.De plus,Oury adopte un rythme trop effréné qui ressemble plus à celui d'un Jean-Marie Poire(pas un compliment...).Il s'agit donc d'une course-poursuite de Paris en Suisse entre une sorte de Picsou fraudeur avec sa mamie rapace,contre sa femme excitée et son amant idiot du village.Quelques belles images du Jura et des gags imparables(l'intro avec Clavier happé par son billet de 500 Francs,la destruction des maisons témoins).Signalons aussi que la musique symphonique de Vladimir Cosma n'est pas désagréable et qu'on assiste à quelques cascades impressionnantes orchestrées par Rémy Julienne,ces deux éléments rendant particulièrement nostalgique.Le tout est quand même indéniablement dépasse.
La carrière de Gérard Oury ne s'est pas arrêtée à la mort de De Funès. Il a continué son travail, dont un film avec Christian Clavier, qu'il considéra au début comme le successeur de son acteur fétiche. Basé sur une histoire presque similaire à l'Avare ( que De Funès a déjà interprété ), on peut penser que Clavier rend un hommage à ce grand acteur. Beaucoup ont dit qu'il a repris ses mimiques et ses tons de paroles. Peut-être au début du film, mais pas pendant tout le long. On reconnaît seulement son propre jeu, le petit agité. Entouré de Chelton ( grande actrice dans Tatie Danielle ) et Khorsand, Jacob et Delterme, la comédie est fraîche et très amusante, le personnage avare de Clavier est très attachant, ainsi que Tsilla Chelton, et on déteste les traîtres qui veulent prendre sa fortune. L'histoire d'amour entre Clavier et Marine Delterme est suggérée mais pas approfondie, c'est bien dommage. Même si le film a bien vieilli par son image et son ambiance, perturbé par un montage sonore pas fiable ( essayez de les reconnaître ), le spectateur est ravi de la présence de Clavier dans une histoire digne de Molière, racontée par un réalisateur talentueux.
Ce film n'est pas mal du tout! Comme toutes les "bonnes comédies à la française" il y a du rythme, des cascades et des gags à la chaîne. On retrouve la verve du réalisateur de la "carapate" pour ces critères-là. Clavier fait le pître et c'est tant mieux. Un peu à la manière de De Funès sauf que De Funès ne faisait pas que des grimaces: il faisait le faux-cul avec les puissants et le tyran avec les petits (entre autre). Ce que ne fait pas Clavier et c'est pour celà qu'il n'égale pas De Funès bien qu'il soit parfait dans ce rôle notre Jacquouille national!
Oury semble avoir écrit ce film en pensant à Louis De Funès, un acteur avec lequel il tourna ses plus grands succès. Mais ce dernier n'étant plus de ce monde pour interpréter un rôle sur mesure pour lui, le compagnon de Michelle Morgan pensa à Christian Clavier. Je ne dis pas que De Funès aurait fait de ce film une comédie du calibre de "La grande vadrouille" ou de "La folie des grandeurs" mais on mesure ainsi le fossé immense qui sépare ces deux comédiens. De Funès était raillé par les critiques de son temps, mais force est de constater que ce qu'il faisait n'était pas donné à tout le monde. Clavier est dans "La soif de l'or" une bien pâle imitation de l'original.