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toxicangel
6 abonnés
44 critiques
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0,5
Publiée le 29 septembre 2006
Je précise que je n'ai à priori rien contre les comédies françaises. Mais honnêtement je ne peux pas mettre plus à ce gros objet gluant dont la qualité de la réalisation et du scénario se rapproche de celle d'un épisode de Salut les musclés. Le début laissait pourtant augurer des jours moins obscurs avec une Marie Anne Chazel étonnemment sobre, une belle mère fantasque interprétée par une Annie Cordy très en forme et un sujet loin d'être creux. Et puis les Yams débarquèrent, Clavier reprit son accent Jacquouille la fripouille, Clémentine Célarié en fit des tonnes et Thierry Lhermitte caricatura davantage sa propre personne que Patrick Sabatier dans le final débile du show télé. Evidemment, j'ai déjà vu pire mais je n'ai mis qu'une seule étoile à des films qui valaient au moins 10 fois celui là.
Le milieu de la radio m'a toujours plu et a donné lieu à quelques réussites, dont le très drôle « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » du côté de chez nous. Dommage qu'ici, ce soit la « franchouillardise » qui soit privilégiée par Christian Clavier et Marie-Anne Chazel, d'autant que la première partie n'est pas désagréable. La transformation de l'intègre Clavier en requin des audiences, les coups bas, la course à l'audimat au détriment d'une information de qualité... Bien que seulement effleurés, au moins ces thèmes ne sont pas totalement absents, à condition toutefois d'être indulgents concernant l'indigente sous-intrigue autour de cette bande d'anarchistes d'opérette. Mais bon, cela est tellement impersonnel et simpliste, pour ne pas dire assez fatigant au bout de la quinzième crise de nerfs des deux héros qu'on se lasse quand même assez vite, à l'image de la critique des jeux télés stupides, démarrant plutôt bien avant de tomber dans un humour assez gras, résumant plutôt bien l'impression globale laissée par le film, où la gente masculine pourra toujours se consoler avec la plastique affolante de Clémentine Célarié. Pas un supplice, mais lourd et très limité.
Un excellent film de Jeannot Szwarc avec un scénario original et drôle. Une mise en scène qui laisse à désirer mais qui fonctionne tout de même plutôt bien. Une belle distribution avec notamment en tête d’affiche Christian Clavier, Marie-Anne Chazel et Thierry Lhermitte. Le film est dynamique et on rigole du début à la fin, il y a de très bons gags et de très bons dialogues. Bref un film très divertissent, 13 / 20.
Une bonne petite comédie sur les dessous de la télé, tombée dans l’oubli en dépit de ses indéniables qualités. Malgré quelques maladresses et une mise en scène paresseuse, on rit souvent (voir la scène du scorpion ou l’émission "Franc jeu") et, surtout, on s’amuse à reconnaître les travers de TF1 avec ses jeux de pouvoirs et ses coups bas (il paraît d’ailleurs incroyable que la chaîne ait eu assez d’humour pour accepter de prêter ses locaux au film). Mais le film doit beaucoup à son casting avec, autour d’un Christian Clavier impeccable en présentateur vedette (c’était avant ses pitreries des "Visiteurs 2"…), une Marie-Anne Chazel savoureuse en épouse trompée, une Clémentine Célarié géniale en working-girl, un Thierry Lhermitte hilarant en caricature de Patrick Sabatier et surtout une géniale Annie Cordy qui campe une belle-mère délurée des plus mémorables. Maintenant, il est vrai que le film aurait pu être beaucoup plus cinglant sur le monde de la télé et surtout beaucoup plus moderne (à l’époque de la sortie du film, "Le jeu de la vérité" n’existait déjà plus). Reste que, même s’il n’atteint pas le niveau de chef-d’œuvres comme "Les Visiteurs" ou "L’Opération Corned-beef", "La vengeance d’une blonde" mérite d’être redécouvert.
Suite au succès des Visiteurs nous retrouvons Christian Clavier dans cette comédie se moquant sans trop de férocité des travers de la télévision, une comédie bien menée mais nayant rien de mémorable. Mais lessentiel est préservée car on rigole un bon coup.
Et nous voici replongé dans les années 80 du Splendid. Il s'agit ici d'une comédie vaudevillesque qui égratigne bien sagement le monde de la télévision. On retrouve les personnages classiques : l'ancien présentateur honnête et respectueux de l'éthique qui répond aux sirènes de l'audimat, une rédactrice en chef qui est prête à tout pour réussir, avec images choc et scoop à tout prix, et la femme du premier qui perds de vue son mari et se voit délaissée au profit du monde médiatique. Comme la plupart des comédies françaises des années 80 (et celles des membres du Splendid en particulier), on retrouve toujours les mêmes personnages, les mêmes situations et quiproquos, elles ont pour habitude de dénoncer gentiment les mauvaises conséquences et dérives de la société française : Ici, le présentateur télé abandonne sa femme et ses enfants sur l'autel de la célébrité et de l'argent, et trompe sa femme avec sa patronne pour réussir. Et au final, les personnages en ont tiré la leçon et reviennent à un comportement plus socialement convenable (on reste quand même à des années-lumières du puritanisme américain). Petit clin d'œil à la prestation de Thierry Lhermitte, en sosie de Jean-Pierre Foucault, bien vu ! Pas un film inoubliable, il a plutôt vieillit, mais on reste indulgent et même peut-être nostalgique d'une époque où comédie populaire ne rimait pas avec vulgarité et apologie du beaufisme.
Après une série de films réalisés aux Etats-Unis, Jeannot Szwarc réalise cette comédie supposée etre une critique de la télévision. Il est certain qu'aujourd'hui, devant l'immaturité et l'incommensurable connerie télévisuelle, La Vengeance d'une blonde peut prendre une autre tournure. Les personnages sont caricaturaux, la réalisation assez maladroite et les scènes avec la bande des YAM sont ridicules...mais la connerie des programmes, les presentateurs imbus d'eux-memes sont montrés avec assez d'efficacité pour que le spectateur reflechisse sur le niveau intellectuel des programmes présentés aux français. Christian Clavier est entouré d'acteurs sympathiques et energiques. Thierry Lhermitte dans le role d'un présentateur cloné de Patrick Sabatier est hilarant. Encore une belle musique signée Eric Lévi, habitué des bandes originales des films de Jean-Marie Poiré. La Vengeance d'une blonde est une comédie dirigée direct pour le dimanche soir à la télévision. Une comédie tout juste divertissante, poussive, bien interprétée dans l'ensemble mais réalisée maladroitement, aux personnages caricaturaux et à la critique ratée.
Regroupement de stars, cette satire inoffensive de la télévision prête à sourire. Le fait que le film fut tourné dans les studios de TF1 est un paradoxe dont seuls les français ont le secret. Malgré cela, la vengeance d'une blonde est drôle, mais se fait tout de même oublier rapidement.
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2,0
Publiée le 6 février 2016
Pour son premier scènario sans ses potes du Splendid, Marie-Anne Chazel dècrit les ravages de la notoriètè sur un couple paisible et brosse la peinture hystèrique de ce mèdia qui s'enrhume dès que l'audimat èternue! La comèdienne s'est rèservèe le rôle de l'èpouse sacrifièe sur l'autel de la gloire qui, lasse de jouer les Pènèlope, se transforme en furie vengeresse! Vampirisè par Clèmentine Cèlariè en mante religieuse catholique affolèe par les courbes d'audiance, Christian Clavier se mètamorphose en journaliste mègalo qui troque sa dèontologie contre un scoop et va même jusqu'à nègocier avec un groupuscule extrèmiste! Par amitiè, Thierry Lhermitte se soumet à un pastiche d'animateurs de variètè, dents blanches, postiche et sourires faux culs, le temps de "Franc-jeux", une èmission vèritè dans laquelle les stars du showbiz se mettent à nu et va virer, comme il se doit, au jeu de massacre. "La vengeance d'une blonde" c'est donc le petit monde de la tèlè passè à la moulinette satirique du cafè thèâtre et rèalisè par Jeannot Szwarc! Certes, ce fut à sa sortie une comèdie survoltèe des moeurs tèlèvisuelles mais aujourd'hui ça nous parait beaucoup moins fèroce...
Une comédie originale qui tourne en dérision le monde des médias et de la télévision. L'ensemble est assez rythmé et certaines scènes comiques sont réussis même si la plupart des scènes sont prévisibles. Christian Clavier et Marie-Anne Chazel sont toujours très complices mais la palme du comique revient pour moi à Thierry Lhermitte que l'on voit peu mais qui est irrésistible en animateur.
Projet plutôt amusant que de nous dévoiler les coulisses d'une chaine de télévision, cela tourne cependant vite à la caricature facile à l'image d'un Thierry Lhermitte parfaitement façonné. La vengeance d'une blonde repose ensuite sur le trio Célarié/Chazel/ Clavier et la déception est toutefois de rigueur quand, au vu du titre, notre chère blonde règle ses comptes avec si peu de panache.