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Votre avis sur Twist again à Moscou ?
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C'était encore l'époque du communisme, avec ses particularismes, ses libertés individuelles restreintes, sa précarité économique, et les auteurs ne se privent pas de s'en amuser. Leur ironie satirique fait souvent mouche quand il s'agit d'évoquer (et même de façon crédible) les contingences de la planification ou les moeurs de camarades étroitements surveillés.
Précisément, les petites combines au marché noir et la direction libérale d'Igor Tataiev (Philippe Noiret) à la tête d'un grand hôtel moscovite, sont menacées par un contrôleur fiscal particulièrement pugnace (Martin Lamotte, très drôle en fonctionnaire zélé récitant sa leçon de soviétique fanatique). Ses ennuis ne font que commencer.
La comédie de boulevard, très mouvementée, intègre alors la satire dans une combinaison comique plutôt réussie. Face au psychorigides apparatchiks du régime, Tataiev , harcelé de toute part, est un camarade un peu débordé, et c'est tant mieux tant il est vil et couard!
Dans l'esprit, le film rappelle "Papy fait de la résistance", où déjà toute une famille était aux prises avec de méchants sbires, de la gestapo en l'occurence. C'était aussi et encore l'époque où le duo Poiré-Clavier n'en faisait pas des tonnes...
Précisément, les petites combines au marché noir et la direction libérale d'Igor Tataiev (Philippe Noiret) à la tête d'un grand hôtel moscovite, sont menacées par un contrôleur fiscal particulièrement pugnace (Martin Lamotte, très drôle en fonctionnaire zélé récitant sa leçon de soviétique fanatique). Ses ennuis ne font que commencer.
La comédie de boulevard, très mouvementée, intègre alors la satire dans une combinaison comique plutôt réussie. Face au psychorigides apparatchiks du régime, Tataiev , harcelé de toute part, est un camarade un peu débordé, et c'est tant mieux tant il est vil et couard!
Dans l'esprit, le film rappelle "Papy fait de la résistance", où déjà toute une famille était aux prises avec de méchants sbires, de la gestapo en l'occurence. C'était aussi et encore l'époque où le duo Poiré-Clavier n'en faisait pas des tonnes...
Je crois que les fans de Papy fait de la résistance, attirés par le nom du réalisateur et par le casting, seront un peu déçus. Cependant, à condition probablement de n'avoir que peu de connaissance de la culture russe, le film est intéressant et nourrit un sympathique fantasme sur la liberté qu'offre la résistance à une société bureaucratique. Bref il ne se prend pas au sérieux, et on l'apprécie à condition de faire de même. Noiret est excellent, Lamotte et Jacques François vraiment pas mal. Le reste du casting suit, sans se déshonorer. Un bon divertissement vintage.
"Twist again à Moscou" une comédie burlesque réalisée par Jean-Marie Poiré en 1986. Une bonne distribution qui réunie l'ancienne génération d'acteurs et la génération montante des années 80. Avec Philippe Noiret, Christian Clavier, Martin Lamotte, Bernard Blier, Agnès Soral, Marina Vlady et Jacques François.
L'URSS des années Gorbatchev se démocratise, se libéralise et s'ouvre sur l'occident. L'affaiblissement du bloc soviétique en fait un objet de comédie et aussi de moqueries.
Une comédie sympathique dans cet univers atypique, une réalisation de qualité, ça ne manque pas d'action et d'humour malgré une ambiance assez survoltée et parfois aussi fatigante que le personnage de Iouri interprété par Christian Clavier.
L'URSS des années Gorbatchev se démocratise, se libéralise et s'ouvre sur l'occident. L'affaiblissement du bloc soviétique en fait un objet de comédie et aussi de moqueries.
Une comédie sympathique dans cet univers atypique, une réalisation de qualité, ça ne manque pas d'action et d'humour malgré une ambiance assez survoltée et parfois aussi fatigante que le personnage de Iouri interprété par Christian Clavier.
weihnachtsmann
Ce film est tout à fait dans la lignée d'un papy fait de la
Résistance et prépare un peu le corned-beef.
On retrouve avec plaisir toutes les scènes avec J. François.
Ici le thème de la Russie avec les clichés de l'époque donne un film un peu foutraque qui part dans tous les sens.
Le rythme est inégal et on ne voit pas assez M. Lamotte dans son rôle de contrôleur
Résistance et prépare un peu le corned-beef.
On retrouve avec plaisir toutes les scènes avec J. François.
Ici le thème de la Russie avec les clichés de l'époque donne un film un peu foutraque qui part dans tous les sens.
Le rythme est inégal et on ne voit pas assez M. Lamotte dans son rôle de contrôleur
Exemple typique du film au casting impeccable mal servi par un scénario qui part dans tous les sens. On s'ennuie. On sourit à peine aux gags poussifs. L'idée était-elle de montrer comment le système soviétique était à bout de souffle, perverti ? Ou alors faire la plus mauvaise pub pour Moscou, sous un ciel écrasant, recouvert d'une neige boueuse ? Au milieu de ce charivari, j'ai noté une citation qui fait échos à la frénésie de nos concitoyens poussés à acheter du papier toilette suite à l'annonce du passage en phase 3 de l'épidémie de coronavirus Covid-19 : "On vend du papier toilette au coin du métro Pouchkine. C'est un peu loin mais il y en a deux camions. Et du doux en plus !".
Shawn777
Cette comédie, réalisée par Jean-Marie Poiré et sortie en 1986, n'est honnêtement pas mal du tout ! Je n'étais pourtant au départ pas très attiré par ce film, notamment au vu de son synopsis qui ne m'intéressait que moyennement et puis au niveau de ses notes et critiques, mais comme quoi, c'est véritablement une fois avoir vu un film qu'on peut correctement le juger ! Je me suis en effet laisser attirer par le duo Poiré/Clavier dont j'en apprécie en général beaucoup le travail et j'ai bien fait car c'est une nouvelle bonne surprise ! Alors certes, je reconnais que ce n'est certainement pas le meilleur du duo mais honnêtement, nous avons vu pire ! Après avoir été accusé de pro-sioniste, un petit groupe de personnes tentent de semer le KGB en essayant de fuir le pays, avec l'aide d'un patron d'hôtel véreux. Voilà, tout de suite c'est assez particulier et il faut d'ailleurs s'habituer au fait que nous avons affaire à des personnages russes parlant français (c'est peut-être un détail pour certain mais j'ai eu personnellement du mal à me faire à cette idée). Je dois également reconnaitre que le film est assez bordélique, c'est également une habitude à prendre pour bien suivre l'histoire, mais en même temps, dans pratiquement tous les films du réalisateur, nous retrouvons un peu ce côté chaotique où tout part dans tous les sens. Surtout qu'ici, ce n'est pas incohérent et que nous avons au final un résultat très drôle et réussit. De même que nous retrouvons la mise en scène très rythmée et hachée, propre au réalisateur, que, personnellement, j'apprécie beaucoup et qui fait vivre toute cette histoire. En plus du ressort comique, nous avons également une certaine critique de la société communiste et du mode de vie en Russie. En ce qui concerne les acteurs, nous retrouvons le même procédé que dans "Papy fait de la résistance", c'est-à-dire que nous avons un mélange de générations entre les acteurs et cela fonctionne une nouvelle fois très bien, tous étant irrésistibles à leur manière (j'avoue avoir une petite préférence pour Jacques François que je trouve ici hilarant). "Twist again à Moscou" n'est donc pas un chef-d’œuvre mais il nous fait en tout cas passer un bon moment !
Il y a longtemps que je voulais le voir...Une curieuse comédie, entre parodie et commentaire politique. Le rythme est enlevé et les moyens sont là. Pour autant, aucun, des personnages principaux n'est réellement attachant, pas même Noiret, qui se démène en directeur d'hôtel dépassé par les événements. Par contre, Roland Blanche et Martin Lamotte, en apparatchiks du régime, sont presque déroutants de réalisme.
Jean-Marie Poiré signe une comédie déjantée et inégale sur l'URSS et sa bureaucratie dans les années 80 portée par un casting plutôt sympa avec en autres un superbe Martin Lamotte. Dommage que malgré le rythme soutenu, la deuxième partie soit aussi laborieuse.
Je découvre ce soir le film.. grand fan de clavier et poiré.. je comprends mieux pourquoi je n'ai jamais eu d'intérêt pour ce film. C'est d'une nullité ! Aucun intérêt de faire un sujet chez les russes .. dommage avec un tel potentiel de star présente dans le film. Un clin d'œil à Bernard Blier ...
Un très bon film . Un très bonne farce loufoque sur la guerre froide et sur le regime communiste et le KGB.
Excellent film presque tombé dans l'oblivion alors qu'il merite beaucoup mieux. Ce postiche de l'union sovietique sonne juste pour ceux qui l'ont connu, avoir reussi à y incorporer l'esprit du splendid est un coup de maître.
Une comédie plutôt bien ficelée menée par des grands noms du cinéma français : Philippe Noiret, Bernard Blier, Christian Clavier, Martin Lamotte... On passe un bon moment devant '' Twist again à Moscou ''. Au-delà même de la performance artistique, il faut surtout voir en ce film la parodie d'une URSS déclinante. Sans surprise, l'ambiance complètement décalée est semblable à celle de '' Papy fait de la résistance '' (preuve qu'il s'agit bien de Jean-Marie Poiré aux commandes) et rien n'est vraiment sérieux. Cette réalisation est finalement loin d'être totalement mauvaise, comme le prétendent de nombreuses critiques. Que les curieux n'hésitent pas à y jeter un œil !
En ‘86, la fine troupe du Splendid montre les signes d’une certaine fatigue, et les films qui les réunissent se font de plus en plus rares. Dans Twist again à Moscou ils ne sont plus que deux : Lamotte, impeccable contrôleur besogneux à mille lieues de Super-Résistant, et Christian Clavier, déjà dans l’auto-parodie bien avant son rôle de Jacquard-Jacquouille qui lui colle au train depuis Les visiteurs. A la barre, l’inamovible Poiré complète son casting avec quelques monstres sacrés plus ou moins à l’aise. C’est Blier qui s’en tire le mieux : son rôle de ministre retors, crapuleux même pour ses amis lui va comme un gant. C’est plus dur en revanche pour Philippe Noiret, qui peine à trouver le ton juste, et à tenir le rythme insufflé par les deux rescapés. Dommage, car c’est bien des acteurs et d’eux seulement qu’il faudra trouver l’accroche. La réalisation manque d’inspiration, l’écriture hésite entre douceur et vaudeville gras. A la fois plat et grand-guignolesque, l’essai, quoique sympathique, ne touche au final que rarement sa cible. Est-ce vraiment ainsi que s’achève cette période bénie de l’humour hexagonal ? Que non, heureusement. N’est-ce pas, docteur Apfelglück ? C’est cela, oui, c’est cela.
Une très bonne comédie des années 80 . Un bon moment de détente dans une urss improbable. Philippe Noiret Bernard Blier sans oublier Jacques François un bon casting . Redécouvrez ce film !
En deçà de ce qu’elle présage, cette satire fait vaguement sourire sur une époque aujourd'hui révolue. Regroupant aussi bien des "anciens (Noiret, Vlady, Blier, François) et des "jeunes" dont Martin Lamotte est le seul à sortir de la mêlée, le casting est plutôt sympa mais ne sauve pas pour autant le film de la déconfiture.
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