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Un visiteur
1,0
Publiée le 7 décembre 2008
malgré les bonnes intentions, quelques scènes drôles et l'originalité de l'entreprise, j'ai vite lâché prise à cause d'un scenario confus et d'une réalisation confondant vitesse et précipitation.
Je m'attendais à un film biendrôle, mais ça a plutôt été une bouillie indigeste, avec des gags bien lourds et un scénarion rocambolesque. La caricature du communisme n'y est vraiment pas drôle. Un étoile tout de même pour l'effort des acteurs.
Une petite comédie , peut-être trop ambitieuse qui veut se frotter à la dénonciation du système soviétique. De fait on perd un peu le focus de la comédie. Le scénario navigue entre les deux genres. Il y a pourtant une belle brochette d'acteurs avec Noiret et Blier excellents , toujours imposants, et le, encore jeune, Clavier qui tient bien sa place..
En ‘86, la fine troupe du Splendid montre les signes d’une certaine fatigue, et les films qui les réunissent se font de plus en plus rares. Dans Twist again à Moscou ils ne sont plus que deux : Lamotte, impeccable contrôleur besogneux à mille lieues de Super-Résistant, et Christian Clavier, déjà dans l’auto-parodie bien avant son rôle de Jacquard-Jacquouille qui lui colle au train depuis Les visiteurs. A la barre, l’inamovible Poiré complète son casting avec quelques monstres sacrés plus ou moins à l’aise. C’est Blier qui s’en tire le mieux : son rôle de ministre retors, crapuleux même pour ses amis lui va comme un gant. C’est plus dur en revanche pour Philippe Noiret, qui peine à trouver le ton juste, et à tenir le rythme insufflé par les deux rescapés. Dommage, car c’est bien des acteurs et d’eux seulement qu’il faudra trouver l’accroche. La réalisation manque d’inspiration, l’écriture hésite entre douceur et vaudeville gras. A la fois plat et grand-guignolesque, l’essai, quoique sympathique, ne touche au final que rarement sa cible. Est-ce vraiment ainsi que s’achève cette période bénie de l’humour hexagonal ? Que non, heureusement. N’est-ce pas, docteur Apfelglück ? C’est cela, oui, c’est cela.
Il y a longtemps que je voulais le voir...Une curieuse comédie, entre parodie et commentaire politique. Le rythme est enlevé et les moyens sont là. Pour autant, aucun, des personnages principaux n'est réellement attachant, pas même Noiret, qui se démène en directeur d'hôtel dépassé par les événements. Par contre, Roland Blanche et Martin Lamotte, en apparatchiks du régime, sont presque déroutants de réalisme.
C'était encore l'époque du communisme, avec ses particularismes, ses libertés individuelles restreintes, sa précarité économique, et les auteurs ne se privent pas de s'en amuser. Leur ironie satirique fait souvent mouche quand il s'agit d'évoquer (et même de façon crédible) les contingences de la planification ou les moeurs de camarades étroitements surveillés. Précisément, les petites combines au marché noir et la direction libérale d'Igor Tataiev (Philippe Noiret) à la tête d'un grand hôtel moscovite, sont menacées par un contrôleur fiscal particulièrement pugnace (Martin Lamotte, très drôle en fonctionnaire zélé récitant sa leçon de soviétique fanatique). Ses ennuis ne font que commencer. La comédie de boulevard, très mouvementée, intègre alors la satire dans une combinaison comique plutôt réussie. Face au psychorigides apparatchiks du régime, Tataiev , harcelé de toute part, est un camarade un peu débordé, et c'est tant mieux tant il est vil et couard! Dans l'esprit, le film rappelle "Papy fait de la résistance", où déjà toute une famille était aux prises avec de méchants sbires, de la gestapo en l'occurence. C'était aussi et encore l'époque où le duo Poiré-Clavier n'en faisait pas des tonnes...
L'idée de départ est plutôt originale avec cet objectif de tourner en dérision le système communiste de l'URSS en le mettant à l'épreuve de la modernité des années 80 notamment sur le plan des mœurs qui « s'occidentalisent » de plus en plus. De plus, une certaine débauche de moyens s'observe à l'écran sur le plan des décors et costumes. Toutefois, ce film restera parmi les films plutôt « mineurs » de la filmographie de l'excellent Jean-Marie Poiré, loin des films tournés avec le splendid ( père Noël est une ordure , papy fait de la résistance) ou encore les collaborations avec Clavier dans années 90 ( dont Les Visiteurs). La faute à un scénario en manque d'inspiration et qui est plutôt brouillon car manquant d'une structure solide. Les passages vaudevillesques n'atteignent pas leur potentiel comique et font davantage sourire que rire. Quelques passages drôles sont toutefois à relever ici et là. Ils sont notamment dues aux seconds rôles assez cocasses dont Jacques François. Le personnage de Martin Lamotte est également assez amusant. Une déception pour le personnage de Christian Clavier beaucoup plus en retrait et qui cabotine à vide. Son personnage fait déjà penser à ce qui deviendra le Jacquart/Jacquouille des Visiteurs quelques années plus tard mais on sent ici qu'il n'a pas encore peaufiné de manière optimale sa mécanique comique. La comédie est donc très inégale sauvée par son casting pléthorique et quelques idées ici et là, ou encore la fin avec cette course-poursuite somme toute assez cocasse et burlesque. Pas suffisant pour se hisser au niveau des autres comédies du même réalisateur. La collaboration Clavier-Poiré redeviendra beaucoup plus fructueuse par la suite. A voir tout de même si on aime les acteurs.
Ca ne vole pas très haut, mais la bande d'acteurs s'en donne à coeur joie et nous réserve quelques scènes très drôles. Pour se détendre un soir sans réfléchir.
Une pléiade de très bons acteurs pour un résultat moyen : c'était bien la peine de se mettre à trois pour écrire un scénario sans saveur et caricatural : on tombe parfois dans le burlesque et la facilité, et il n'y a aucune cohésion dans l'écriture. Sans originalité : le regretté Jacques François joue comme à son habitude le rôle d'un ponte politique, Martin Lamotte joue celui d'un bêbête borné autant que stupide, et le reste est à l'avenant ! On cherche en vain les scènes où on rit franchement. Ce n'est sûrement pas le meilleurs film de Jean-Marie Poiré et pourtant, miracle du cinéma, il a dépassé le million de spectateurs... A ne revoisr que si vous n'avez pas mieux ! willycopresto
En deçà de ce qu’elle présage, cette satire fait vaguement sourire sur une époque aujourd'hui révolue. Regroupant aussi bien des "anciens (Noiret, Vlady, Blier, François) et des "jeunes" dont Martin Lamotte est le seul à sortir de la mêlée, le casting est plutôt sympa mais ne sauve pas pour autant le film de la déconfiture.
Je crois que les fans de Papy fait de la résistance, attirés par le nom du réalisateur et par le casting, seront un peu déçus. Cependant, à condition probablement de n'avoir que peu de connaissance de la culture russe, le film est intéressant et nourrit un sympathique fantasme sur la liberté qu'offre la résistance à une société bureaucratique. Bref il ne se prend pas au sérieux, et on l'apprécie à condition de faire de même. Noiret est excellent, Lamotte et Jacques François vraiment pas mal. Le reste du casting suit, sans se déshonorer. Un bon divertissement vintage.