Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
POUR : Derrière son illusion de non-maîtrise, le film des frères Guit est au contraire un modèle d’œuvre organique, une forme qui épouse parfaitement le propos pour mieux en transcender les émotions.
La critique complète est disponible sur le site Abus de Ciné
À l’image de son héroïne, "Aimer perdre" est un film dont on se dit, au début, qu’il pique les yeux et fait mal aux oreilles. Cinq minutes et déjà quelques blagues bien senties plus tard, cela est entièrement porté à son crédit : on en veut plus du qui tâche ! Et puis sous la surface grossière (parfaite cohérence entre fond et forme), il y a une fine qualité d’écriture, une belle attention aux détails.
La critique complète est disponible sur le site Bande à part
Harpo et Lenny Guit n’ont pas peur d’être littéraux, leur cinéma étant branché à un cerveau comico-épileptique qui se moque bien, à raison, de jouer au fin psychologue. Pas plus qu’ils n’ont peur de tirer sur des ficelles usées par d’autres – tels que les frères Safdie, influence revendiquée dont semble provenir l’ossature du récit.
Reste qu’Aimer perdre échappe à la tentation du second degré par une sincérité absolue à l’endroit de son humour [...] et son souci réel de capter à vif une certaine vie moderne, qui évoque beaucoup les premiers films des frères Safdie, sous une forme plus salissante.
Aimer bricoler plutôt que figer les choses, les prémisses de l’amour – il n’est finalement question que de ça ici – restant un jeu d’équilibriste. Voilà donc une matière organique et romantique qui tient magnifiquement sur la longueur. Vive Harpo et Lenny !
La critique complète est disponible sur le site Première
Avec leurs blazes dignes des Marx Brothers ou des frères Safdie, Lenny et Harpo Guit, pour leur deuxième film après « Fils de plouc », assument leur style affreux, sale et méchant.
La critique complète est disponible sur le site L'Obs
S’ensuit une série de scènes aussi drôles que malaisantes, où Armande Pigeon multiplie les rencontres et dépasse les limites de la bienséance. Elle tient tête, ose, drague à tout-va, ne s’apprête jamais. Aimer perdre se déploie ainsi à rebours des valeurs en vogue.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
La dérive au délire achevé, relatant dans un style épileptique la galère de sa contre-héroïne, figure irrécupérable à un point plus atteint depuis Divine chez John Waters, dans cette pochade où rien ne sacrifie à la beauté, a quelque chose d’un pathétique sans pitié : prend forme le portrait grotesque et pas idiot d’une vie de clocharde, d’une femme à la rue, d’une SDF enfin, telle qu’on n’en voit jamais au cinéma.
La critique complète est disponible sur le site Libération
CONTRE : Le problème dans tout ça c’est que le trait de l’absurde, qui pourrait nous faire rire, n’est jamais poussé en cohérence avec le fond et la forme.
Abus de Ciné
POUR : Derrière son illusion de non-maîtrise, le film des frères Guit est au contraire un modèle d’œuvre organique, une forme qui épouse parfaitement le propos pour mieux en transcender les émotions.
Bande à part
À l’image de son héroïne, "Aimer perdre" est un film dont on se dit, au début, qu’il pique les yeux et fait mal aux oreilles. Cinq minutes et déjà quelques blagues bien senties plus tard, cela est entièrement porté à son crédit : on en veut plus du qui tâche ! Et puis sous la surface grossière (parfaite cohérence entre fond et forme), il y a une fine qualité d’écriture, une belle attention aux détails.
Cahiers du Cinéma
Harpo et Lenny Guit n’ont pas peur d’être littéraux, leur cinéma étant branché à un cerveau comico-épileptique qui se moque bien, à raison, de jouer au fin psychologue. Pas plus qu’ils n’ont peur de tirer sur des ficelles usées par d’autres – tels que les frères Safdie, influence revendiquée dont semble provenir l’ossature du récit.
Critikat.com
Avec ce réjouissant deuxième long-métrage, Harpo et Lenny Guit peaufinent un véritable art de la récup'.
Culturopoing.com
"Aimer Perdre" est un flamboyant manifeste des losers, un hymne tonique et effronté à la marginalité, un mini cocktail molotov girl power.
Les Inrockuptibles
Reste qu’Aimer perdre échappe à la tentation du second degré par une sincérité absolue à l’endroit de son humour [...] et son souci réel de capter à vif une certaine vie moderne, qui évoque beaucoup les premiers films des frères Safdie, sous une forme plus salissante.
Première
Aimer bricoler plutôt que figer les choses, les prémisses de l’amour – il n’est finalement question que de ça ici – restant un jeu d’équilibriste. Voilà donc une matière organique et romantique qui tient magnifiquement sur la longueur. Vive Harpo et Lenny !
L'Obs
Avec leurs blazes dignes des Marx Brothers ou des frères Safdie, Lenny et Harpo Guit, pour leur deuxième film après « Fils de plouc », assument leur style affreux, sale et méchant.
Le Monde
S’ensuit une série de scènes aussi drôles que malaisantes, où Armande Pigeon multiplie les rencontres et dépasse les limites de la bienséance. Elle tient tête, ose, drague à tout-va, ne s’apprête jamais. Aimer perdre se déploie ainsi à rebours des valeurs en vogue.
Libération
La dérive au délire achevé, relatant dans un style épileptique la galère de sa contre-héroïne, figure irrécupérable à un point plus atteint depuis Divine chez John Waters, dans cette pochade où rien ne sacrifie à la beauté, a quelque chose d’un pathétique sans pitié : prend forme le portrait grotesque et pas idiot d’une vie de clocharde, d’une femme à la rue, d’une SDF enfin, telle qu’on n’en voit jamais au cinéma.
Télérama
Séquence drôle et mortifère, à l’image de cette comédie inquiétante mais pas complètement désespérée.
Abus de Ciné
CONTRE : Le problème dans tout ça c’est que le trait de l’absurde, qui pourrait nous faire rire, n’est jamais poussé en cohérence avec le fond et la forme.