Je me suis profondément ennuyé devant cette histoire qui n'a aucun sens. La religion et la science entrent dans un conflit idiot qui ne rime absolument à rien. Très mal réalisé et tourné, ce film est un gros navet...
Pour sa première réalisation, Jonas McCord s’attaque à un sujet passionnant et potentiellement polémique, puisque les héros sont amenés à s’interroger sur la mortalité du Christ et donc au fondement de la religion chrétienne. Le bide du film lors de sa sortie en salle et sa notoriété pour le moins confidentielle depuis sont assez révélateur de la réussite de l’entreprise. Le problème de ce "Tombeau" est double. Tout d’abord, le scénario ne va jamais au-delà de son alléchant pitch et se perd dans de multiples redites (on tourne toujours autour de LA question : les ossements sont-ils ceux de Jésus ou non ?) et dans de nombreux clichés (le prêtre est forcément beau gosse et tourmenté, l’archéologue est forcément veuve et donc disponible, les puissants sont tous plus pourris les uns que les autres…). J’aurai d’ailleurs préféré que le réalisateur se concentre sur les conséquences politiques et religieuses de la découverte des ossements plutôt que de se disperser dans cette histoire d’amour naissante totalement inutile au récit. Ce dispersement est d’autant plus dommage que "Le Tombeau" n’est jamais aussi intéressant que lorsqu’il évoque ces questions avec la volonté du Vatican pour étouffer l’affaire, les pressions exercées par Israël ou encore l’intervention des Palestiniens. La description du conflit israélo-palestinien est d’ailleurs traitée avec beaucoup de justesse (la présence policière dans les rues, la succession d’attentats, la peur permanente…) et le réalisateur a su magnifier les paysages méconnus de la région. Pour autant, Jonas McCord ne gagnera pas ici ses galons de réalisateur de talent. Car le deuxième problème de taille du film est clairement sa mise en scène, qui manque considérablement de rythme, y compris lors de la tardive tentative d’insuffler un peu d’action lors de la maladroite confrontation finale et son explosion factice. Quant au casting, il peut compter sur l’interprétation tout en sobriété d’Antonio Banderas et la présence de la trop rare Olivia Williams mais souffre d’un manque flagrant de seconds rôles puisqu’on retiendra, tout au plus, Derek Jacobi en prêtre convaincu d’être en présence de ossements du Christ et Muhammed Bakri en terroriste palestinien aux motivations acceptables. Le Tombeau manque, donc, de souffle et, plus généralement, d’ambition… la faute sans doute à un budget confidentiel. Dommage car, avec un peu plus de moyens et un metteur en scène de talent, le film aurait pu faire parler de lui. Reste le dépaysement et un question intéressante : que ferions nous à a place du Père Guttierez…
L'idée de départ est bonne, mas assez mal utilisée. On a du mal à croire que l'Eglise puisse se sentir menacée par la découverte du tombeau du Christ, laquelle remettrait en cause le dogme de la Résurrection. De tous temps, les théologiens ont su s'accommoder de tels événements. Les problèmes posés auraient été d'un autre ordre : la transformation d'un quartier d'un pays en guerre permanente en gigantesque lieu de pèlerinage mondial. Le réalisateur a voulu n'épargner personne, ni le Vatican, ni les religieux juifs intégristes, mais les plus méchants sont tout de même les Palestiniens. Son film manque de toute subtilité, mais grâce aux décors splendides n'est pas trop ennuyeux à voir, à part quelques séquences de pathos religieux assez ridicules.
Jonas McCord a eu l'ambitieuse idée de porter à l'écran un scénario délicat qui, dans un monde où la polémique s'avère être particulièrement vive, a l'honneur d'être respectueuse. Si l'ambiance qui se dégage du film reste fidèlement agréable, le manque total d'intensité dans la mise en scène peine à convaincre, et ne donne pas à Antonio Banderas la possibilité de laisser parler son talent. On aurait clairement pu attendre mieux d'un film historique aux grandes ambitions.
Une idée originale tirée d'un roman de Richard Sapir de 1983 avec un acteur vedette, complexe et compliquée. Entre politique, doutes et intérêts divergents cela ne fait que se transformer dans un film d'action avec des effets dramatiques sur fond de doute dans la foi là où il n'y a que peu de foi sinon du formalisme et des pressions de tout ordre. Une mise en situation peu utilisée pour une réflexion sinon celle sur la violence de tout bord et l'hypocrisie, ce n'est alors que racoleur avec le bel Antonio en habit de prêtre et le rôle féminin classique.
Ennuyant dans sa narration, malgré un sujet pourtant riche. On se perd dans les nombreux "faux" rebondissements.. Bonne prestation de Banderas, seul véritable intérêt du film.
Il n'est pas surprenant que le film soit réalisé par des juifs (ne croient pas en Jésus comme le messie) car il s'agit d'un film sur la foi et la croyance en Jésus ressuscité. Le but du jeu consiste à deviner comment le film peut s'en sortir pour être religieusement correct et finir de manière crédible. Les conflits religieux ne sont pas exagérés et me semblent en dessous de la réalité.
Il y aurait eu tellement de choses a dire sur la découverte du Christ or le réalisateur a vraiment raté son coup. Film incohérent, ennuyeux malgré un casting à la hauteur : à éviter d'urgence !
La critique qui a plombé cette belle histoire est bien injuste à mon goût. Certes, le film a ses faiblesses (la fin n’est pas à la hauteur du sujet et n’apporte rien au scénario qui reste des plus original). Mais cette course poursuite pour découvrir la vérité ou la cacher selon la mouvance politico-religieuse a de quoi captiver. En effet, la découverte du corps du Christ et les conséquences que cela pourrait avoir sur l’église catholique ne sont pas si mal traitées que cela. Le suspense est maintenu durablement, petit à petit la certitude s’installe et la croyance en Jésus ressuscité est belle et bien ébranlée. Les conflits religieux (tensions israélo-palestiniennes) sont omniprésents et donnent du corps à l’intrigue. L’interprétation toute en sobriété d’Antonio Banderas et la présence de Olivia Williams apportent un sentiment d’humanité alors que le réalisateur n’a voulu épargner personne, ni le Vatican, ni les juifs intégristes, ni les palestiniens. Le film manque un peu de subtilité, l’analyse n’est pas suffisamment poussée avec un parti pris évident mais aussi de belles images de la ville dite trois fois sainte et une réflexion sur les dogmes religieux et leurs interactions multiples.
« Le Tombeau », malgré son sujet prometteur, s'enlise rapidement dans une réalisation fade et manque cruellement d'intensité. Le scénario, bien qu'il repose sur une idée originale, devient rapidement répétitif et prévisible, se perdant dans des clichés et des stéréotypes peu inspirés. La sous-intrigue politico-religieuse, loin d'apporter de la profondeur, rend le tout confus et dilue l'intérêt principal du film. Les personnages, y compris celui interprété par Antonio Banderas, manquent de conviction et de profondeur, empêchant toute véritable immersion dans l'histoire. La fin est particulièrement décevante, bâclée et ne rend pas justice au potentiel du début. De plus, la mise en scène manque d'éclat et est assez banale, ne parvenant pas à captiver, et les tentatives d'action semblent forcées et inutiles. Le film réussit l'exploit de faire passer « Anges & Démons » de Ron Howard pour un chef-d'œuvre. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
On aurait donc trouvé le tombeau de Jésus ! L'argument est farfelu (il est prouvé scientifiquement qu'on ne cloutait pas les crucifiés) mais fournit néanmoins un sujet original.C'est traité à la façon d'un film d'action où un envoyé du Vatican va devoir prouver qu'on a rien découvert du tout, cela sous fond de tensions israélo-palestiniennes et d'intégrisme religieux. Le film est violemment anticlérical (avec toutes les religions) c'est ce qui fait sa force, mais il n'est pas anti religieux, ce qui fait sa faiblesse en nous imposant notamment ce happy end improbable, suivi du dialogue nian-nian de l'archéologue avec sa fille, puis de la réaction finale de Banderas incapable d'aller jusqu'au bout de sa réflexion. Un film intéressant malgré ces réserves.