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    Rendez-vous avec Pol Pot
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    Franck J P
    Franck J P

    2 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2024
    Ce rendez-vous doit se vivre au rythme lent des profondeurs de la jungle mais nous plonge dans le drame historique d'un communisme radical.
    Jgm Hernandez
    Jgm Hernandez

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juin 2024
    un film qui rappele ce n'est jamais inutile les horreurs du Kampuchéa.
    sans oublier Pol Pot habitant à Paris formé par les cellules communistes avec les idéaux révolutionnaires français "l'homme nouveau de jean jacques Rousseau".
    Rithy Panh a eu la chance de survivre.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    43 abonnés 1 101 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2024
    Rithy Panh, qui avait 11 ans lors de la prise du pouvoir au Cambodge par les Khmers rouges, continue de tracer son sillon, film après film, et de faire œuvre de mémoire sur la dictature khmère (1975-1979) et le génocide cambodgien (estimé à 1,7 million de personnes soit 20 % de la population). Cette fois-ci, il s’inspire du livre de l’Américaine Elisabeth BECKER, « When the war was over : Cambodia and the Khmer Rouge Revolution » (1983), en le transposant dans un contexte français, en 1978 : elle-même (31 ans à l’époque), Malcolm Cadwell (1931-1978), universitaire écossais, marxiste et partisan des Khmers rouges, et Richard Dudman (1918-2017), journaliste américain, deviennent respectivement, Lise Delbo (Irène JACOB), journaliste, Alain Cariou, intellectuel communiste (Grégoire COLIN), ayant connu Pol Pot lorsqu’ils étudiaient à La Sorbonne, et Paul Thomas (Cyril GUEÏ), photoreporter, seuls Occidentaux invités par le régime Khmer, avec l’espoir de rencontrer Pol Pot (1925-1998), de son vrai nom Saloth Sâr et qui se faisait appeler aussi Frère numéro 1 (interprété par le réalisateur mais peu visible car restant dans l’ombre). Même si le film n’a pas la puissance et l’émotion de « La déchirure » (1984) de Roland Joffé, il est complémentaire du « Temps des aveux » (2014) de Régis Wargnier qui traitait de la détention de l’anthropologue François Bizot à l’instigation du Khmer rouge Douch, futur directeur du sinistre centre de torture S21, il n’en reste pas moins intéressant, d’une part, par l’ambiance recréée, anxiogène (Occidentaux confinés dans leur chambre aux fenêtres à barreaux, constamment surveillés et accompagnés, sans savoir où ils sont), absurde [ spoiler: dîner, où les personnages boivent du Château Angélus (premier grand cru Saint-Emilion), filmé en une alternance de travelling latéraux
    , tarmac désert où attendent les 3 Français)], ubuesque (dogmatisme de l’égalitarisme à tout prix avec la suppression des classes sociales, négation et élimination des hommes imparfaits et non réformables, cynisme [citation de Danton (1759-1794) : « Soyons terribles pour dispenser le peuple de l’être », prononcée lors des massacres de septembre 1792] et kafkaïenne, et d’autre part, par son originalité, en insérant des images d’archives en noir et blanc et en faisant appel à des figurines pour certaines scènes, comme l’avait fait le réalisateur dans « L’image manquante » (2013), permettant de décrire l’indicible.
    Alexandre Kim
    Alexandre Kim

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juin 2024
    Ce film, inspiré du livre d'Elizabeth Becker, retrace la période sombre du Cambodge sous le régime des Khmers rouges. Le travail de recherche, la documentation est réalisé avec rigueur. Je vous recommande cette œuvre qui allie rigueur historique et émotion brute.
    Pierre
    Pierre

    8 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2024
    Nous sommes avec 3 journalistes qui sont dans un Cambodge sous la domination des Khmers rouges. Ils vont tenter de faire leurs travaille mais auront l'hostilité de ceux qui les surveillent. C'était intéressant de voir l'envers du décors d'un régime totalitaire qui fait en sorte de garder contrôle l'information surtout ça population. Ça nous mets en scène les horreurs du régime.
    Pierre L.
    Pierre L.

    22 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2024
    Base sur une histoire vraie dans un contexte genocidaire voici le récit d’une interview de Pol pot par une jeune journaliste de 30 ans dotée d un incroyable réel cran.après une incursion tronquée, manipulée ,barricadée, en pleine guerre du Vietnam ,elle se confirme les dires de quelques escales, soit un massacre quasi général et l emprisonnement,l internement en camps de rééducation,la torture sous prétexte pseudo idéologique.
    Il faut se rappeler ces moments inimaginables de barbarie qui ont traumatisé des générations.
    Film a voir, livre à lire.
    Yveline P.
    Yveline P.

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2024
    Au delà du récit lui-même, qui laisse une place non négligeable à un certain suspense, film très intéressant par sa facture mêlant habilement personnages réelles, figurines et archives, elles-mêmes incrustées de façon originale. La vue de Pnom Penh des années kmers rouges à travers les vitres de la voiture du film 2024 devrait rester un morceau d'anthologie...
    Les figurines, comme le dit Rithy Panh, permettent de présenter l'innommable sans reconstituer des scènes qui risqueraient d'être à la limite de l'indécence, et aussi d'avoir à les tourner, ce qui, pour celles et ceux dont l'horreur de cette époque est écrite ds la chair autant que dans l'esprit, est insupportable...
    A cela s'ajoute une bande son, intégrant des silences bienvenus, qui accompagne de façon très recherchée une ambiance globalement lourde.
    De nombreuses autres éléments (le déchirement de l'idéologue, qui est aussi celui d'une époque où l'on rêvait encore, les rapports hommes/femmes, les très belles images, la pluie, le soleil implacable, les éclairs, le grain années 70 du traitement du film en post-production....) rendent ce film l'un de ceux à voir absolument !
    Guillaume
    Guillaume

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 juin 2024
    J'ai voulu partir au bout de 15 minutes, j'ai fait beaucoup d'efforts pour rester 1 heure, le sujet avait beaucoup de potentiel quel dommage ! Des plans d'une grande incohérence qui s'enchaînent bizarrement, spoiler: prenez par exemple le tarmac de l'aérodrome qui est sur-exploité ! Ici un plan où Lise et Alain s'y promènent, comment s'y sont-ils retrouvés ? Où comptaient-ils aller ? Là plusieurs autres plans où les partisans du régime déplacent des objets d'arts. Pareillement, pourquoi passent-ils par ce tarmac ? À pied de surcroît, est-ce que ça ne serait pas plus simple d'utiliser un camion ? Si si, vous en avez un en plus ! Il y a aussi cette étrange dynamique dans le trio journalistique... Lise et Paul sont très opposés au régime, alors que Alain lui en est fasciné et favorable. Alors comment un tel groupe a-t-il pu naître à Paris et décider de s'unir pour se rendre au Cambodge ?
    Tant pis, j'ai quand même été touché par les images d'archives et les jolies figurines en terre cuite.
    Fralaur67
    Fralaur67

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2024
    Magnifique de sensibilité
    Pauvre Cambodge qui a tant de mal à se relever
    Merci à toute l équipe du film pour cette transmission si pudique
    Aubert T.
    Aubert T.

    118 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2024
    Le film ne souffre pas de son mini-budget, bien au contraire, il déploit lentement l'oppression la plus étouffante, jusque dans un final assez brutal.
    Un film hautement nécessaire.
    Yves G.
    Yves G.

    1 350 abonnés 3 355 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juin 2024
    Nous sommes en 1978 au Cambodge. Trois Français, Alain Cariou, un intellectuel (Grégoire Colin), Lise Delbo, une journaliste (Irène Jacob) et Paul Thomas, un photographe de guerre (Cyril Gueï), sont autorisés à visiter ce pays fermé au monde depuis que les Khmers rouges y ont pris le pouvoir. On leur a fait miroiter un rendez-vous avec Frère n° 1, le leader khmer, ancien compagnon d’études d’Alain.

    Depuis qu’il a été prisonnier des Khmers, qu’il s’est réfugié en France, qu’il a étudié à l’Idhec, Rithy Panh, aujourd’hui âgé de soixante ans a tourné quelques vingt films, tous plus ou moins consacré aux crimes de masse menés par les Khmers rouges entre 1975 et 1979. Il a exploré toutes les formes que le cinéma lui permettait pour mener à bien ce travail de mémoire : le documentaire ("S21, la machine de mort khmère rouge", "Duch, le maître des forges de l’enfer"), la fiction et même les figurines d’argile de "L’Image manquante" (2013).

    Dans son dernier film, Rithy Panh convoque tous ces registres. Il s’est inspiré du livre d’une journaliste américaine du "Washington Post", Elizabeth Becker, autorisée à visiter le Kampuchéa démocratique en compagnie de deux compatriotes. Leur voyage, unique en son genre, s’est dramatiquement achevé.

    Sévèrement encadré par leur comité d’accueil qui n’entend leur montrer que ce qu’ils veulent et leur cacher la réalité sordide des camps de travail, les trois Occidentaux réagissent chacun à leur façon. L’intellectuel maoïste ne peut pas concevoir que la révolution ait trahi ses idéaux ; le photographe de guerre au contraire n’accepte pas d’être pris en otage d’une entreprise de désinformation ; la journaliste essaie, aussi lucidement que possible, de s’en tenir aux faits.

    "Rendez-vous avec Pol Pot" souffre d’une mise en scène très guindée. Les acteurs, contraints d’incarner des caricatures, sont pris au piège de cette mise en scène hiératique. La musique sans âge renforce l’intemporalité d’un film qui aurait pu, à l’identique, être tourné quarante ans plus tôt.
    Pour autant, malgré ses défauts, ce film fait oeuvre utile en dénonçant la « pureté dangereuse » au nom de laquelle le communisme commis au vingtième siècle des crimes impardonnables.
    PLR
    PLR

    427 abonnés 1 507 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2024
    Rendez-vous avec Pol Pot mais on le verra assez peu. Tout un chacun connaissant le drame du Cambodge, pas besoin pour le spectateur d’aujourd’hui d’être longuement confronté à l’homme pour se faire une idée. Ce qui n’est pas exactement le cas des trois journalistes de cette fiction qui viennent à l’invitation du régime pour recueillir un témoignage différent de ce que les impérialistes occidentaux (sic) répandent pour discréditer le pays et sa révolution disent ses autorités (des « Grands Frères » numéro un, numéro deux et autres camarades). Une révolution censée s'appuyer intégralement sur la population paysanne la plus pauvre pour fabriquer un homme nouveau dans un régime totalement communiste, version absolutiste, dans lequel « chacun contribue selon ses moyens, chacun reçoit selon ses besoins ». La ferveur révolutionnaire, au moins d'apparence, n'est pas une option pour la population mais une condition, bien précaire, de survie. Le dessein de tout un peuple qui s’avèrera effroyable. Quiconque a déjà visité un pays fermé qui ne reçoit au compte-goutte que quelques visiteurs à des fins de propagande reconnaitra les méthodes de dissimulation et d’illusion. Sous des apparences au premier abord enjouées, accueillantes, ouvertes, tout un système social et politique présenté de manière tronquée à coups de mises en scène très poltiquement (et militairement) encadrées. Ce qui met mal à l’aise lorsque la rencontre a enfin lieu, c’est que ce Pol Pot est un homme d’apparence affable, heureux de retrouver pour dialoguer et échanger avec lui l’un des visiteurs, intellectuel militant ouvert aux idées révolutionnaires, compagnon de route lorsqu’ils étaient tous deux étudiants à La Sorbonne.
    sebastien leroy
    sebastien leroy

    4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 juin 2024
    Jeu d’acteur et dialogues moyens. Mise en scène réussie avec les maquettes Intéressant du point de vue de l.histoire
    mat niro
    mat niro

    327 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 juin 2024
    Un trio d'occidentaux (un intellectuel, un photographe et une journaliste d'investigation) va se rendre dans le Cambodge de 1978 où les Khmers rouges sont au pouvoir. Mon dieu, que ce film est austère et long à se mettre en route! Les 2/3 de ce récit sont à mourir d'ennui, nos français se contentant de fouiller mollement la véracité des informations transmises. Heureusement, sans en dire trop, le dernier tiers va dévoiler une face cachée intéressante de ce pays rebaptisé Kampuchéa démocratique. Un film bien trop sage quand on connaît un peu le génocide à cette époque. Rithy Panh passe à côté de l'essentiel à force de lenteurs.
    Shiba Otoko
    Shiba Otoko

    42 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juin 2024
    Un film absolument majeur. Il reconstitue une des dictatures les plus monstrueuses de l'histoire humaine, le régime des Khmers Rouges, à travers le regard de 3 journalistes invités occidentaux en 1978. Les idées progressistes et révolutionnaires peuvent conduire, au nom même de l'idéal utopique, à Pol-Pot, est-il démontré dans des discussions philosophiques justes, un des grands atouts du film. La variation des supports est une bonne idée de mise en scène. Sur un sujet très dur, ce film est une exceptionnelle réussite.
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