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    Rendez-vous avec Pol Pot
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    87 critiques spectateurs

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    Aubert T.
    Aubert T.

    125 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2024
    Le film ne souffre pas de son mini-budget, bien au contraire, il déploit lentement l'oppression la plus étouffante, jusque dans un final assez brutal.
    Un film hautement nécessaire.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    112 abonnés 333 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2024
    A vu « Rendez-vous avec Pol Pot » de Rithy Panh. Film hybride mélangeant fiction, images d’archives, et reconstitution avec des figurines en plâtre mais néanmoins intense dans le fond et tout à fait homogène et cohérent malgré sa forme. Extrêmement singulier, bizarrement poétique et très bien réalisé, le réalisateur cambodgien s’inspire des écrits de la journaliste Elizabeth Becker pour raconter l’invitation de Pol Pot qu’ont acceptée en 1978 trois Français (une journaliste (Irène Jacob), un reporter photographe (Cyril Guet) et un intellectuel sympathisant du régime du Dictateur (Grégoire Collin) pour faire un reportage à la gloire des Khmers rouges. Les trois français s’aperçoivent très vite qu’ils sont cantonnés dans un périple totalement organisé et balisé à la gloire de la propagande qui les éloigne totalement du génocide qui est en cour et de la misère dans laquelle périt la population encore vivante. Une tension insoutenable s’installe très vite, et le réalisateur sait avec pudeur, retenue et inventivité nous faire ressentir l’horreur de cette radicalisation politique dont les trois témoins français sont maintenus pour un temps à distance. Les trois acteurs eux aussi utilisent l’économie de moyen dans leur jeu ce qui augmente encore plus le malaise ambiant qui monte en puissance au fur et mesure. Un film sobre et obsédant. Un film qui propose un rendez-vous avec l’Histoire passée et toujours en devenir de revenir.
    Jipéhel
    Jipéhel

    58 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juin 2024
    Loin du rêve promis

    Le réalisateur cambodgien Rithy Panh a lui-même échappé aux terribles camps de la mort des Khmers Rouges alors qu'il n'avait que 15 ans. Alors, on ne peut nier le réalisme et l’authenticité du récit qui nous est proposé ici durant 112 minutes, sans doute un peu trop longues à mon goût. 1978. Depuis trois ans, le Cambodge, devenu Kampuchéa Démocratique, est sous le joug de Pol Pot et ses Khmers rouges. Le pays est économiquement exsangue, et près de deux millions de Cambodgiens ont péri dans un génocide encore tu. Trois Français ont accepté l’invitation du régime et espèrent obtenir un entretien exclusif avec Pol Pot : une journaliste familière du pays, un reporter photographe et un intellectuel sympathisant de l’idéologie révolutionnaire. Mais la réalité qu’ils perçoivent sous la propagande et le traitement qu’on leur réserve vont peu à peu faire basculer les certitudes de chacun. De ce réalisateur, témoin précieux de l’histoire de ce pays martyr et pourtant oublié par la communauté internationale, j’avais déjà vu S21, la machine de mort Khmere Rouge et surtout, en 2012 : Duch, le maître des forges de l’enfer. On peut penser que cette fiction referme la trilogie.
    Ce film est adapté du livre de la journaliste et correspondante de guerre américaine Elizabeth Becker où elle tente d’expliquer pourquoi les Khmers rouges imposèrent à leur pays un régime aussi destructeur. Ce qui frappe ici, c’est le silence. Où sont passés les gens ? Le génocide, c’est aussi le silence. On ne voit rien, on n’entend rien. La ville de Phnom Penh, vidée de ses habitants et totalement silencieuse, témoigne d’un anéantissement absolu. Plus d’écoles, plus de marchés, plus de spectacles, plus de musiques, plus de danses… Il y avait là un formidable sujet, glaçant, terrifiant et, pourtant, totalement historique. Alors, qu’est-ce qui fait que ça ne marche pas ? Le côté fauché de ce film… On ne voit que ça et, pire encore, tout ce qui essaie de le masquer dans la mise en scène qui mêle prises de vue réelles en couleurs, archives en noir et blanc, mais aussi transparences, surimpressions et surtout les plans interminables sur une maquette en argile décrivant la vie quotidienne d’un peuple opprimé. Rithy Pahn a transformé son film en « fiction documentaire » trop confuse pour passionner même si ses vertus pédagogiques sont indéniables. En quelque sorte, la fiction sert à révéler le manque documentaire, mais aussi l’absence d’action ou de combat possibles lorsque tout est faux-semblant et que la réalité n’a plus prise.
    Alors, prisonnier de ce choix scénaristique, le casting, dominé par Grégoire Colin, Irène Jacob, Cyril Guei et Bunhok Lim qui ne savent visiblement pas trop sur quel pied jouer, semble s’ennuyer autant que nous. La volonté évidente de ne pas transformer son film en un spectacle complaisant, ne parvient qu’à rendre l’ensemble froid et distant. Mais, malgré tous ces défauts, le film reste une formidable interrogation sur l’écran de fumée que devient la propagande. De quoi faire réfléchir pas mal de nos politiques qui bayent d’admiration devant certains régimes autoritaires.
    NoPe
    NoPe

    5 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juillet 2024
    Vraiment pas mon style de film. Donc je ne pense pas que mon avis sera très révélateur. Mais c'est une histoire importante, pour comprendre le monde dans lequel on vit, voir une facette des pouvoirs qui est cachée. Un film important pour le message qu'il fait passer. Mais ce qui m'a le plus gêné c'est que les personnages de ce film représentaient une idée (ou un message) donc il était difficile de s'attacher à eux et de se sentir impliqué dans leur histoire. Même si ce n'était pas la réalité je pense qu'il aurait fallu dramatiser plus cette histoire pour qu'on se sente plus impliqués en tant que spectateurs.
    (vu à Cannes)
    domit64
    domit64

    50 abonnés 267 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2024
    Je suis sortie de la salle avec un sentiment d’inachevé, avec un avis très mitigé. Tout d’abord, je n’aime pas de façon générale le format carré, puis ce mélange de fiction/réalité, d’images d’archives parfois remplacées par des figurines ne m’a pas convaincu. Panh a probablement souhaité par cette mise en scène mettre en avant la déshumanisation, l’horreur or pour moi cela a enlevé toute sorte d’émotion, donc on ne s’attache pas, on ne souffre pas, on ne s’offusque pas pour ce peuple pourtant victime d’un dictateur. L’aspect politique est peu abordé, Les acteurs sont bons, mais on s’ennuie beaucoup durant la première heure. Pour autant ce n’est pas un mauvais film. Il n’est pas à voir absolument mais à voir quand même.
    lionelb30
    lionelb30

    441 abonnés 2 598 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 juin 2024
    Film sans intérêt car on n'apprend rien sur cette période tragique du polpotisme. De plus la réalisation avec ce melange de personnages en bois ou carton n’amène rien , acteurs moyen et histoire que l'on n'arrive pas a croire.
    defleppard
    defleppard

    382 abonnés 3 375 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 octobre 2024
    Rendez vous avec Pol Pot. Film politique avec des plans limités. Sans plus. Deux étoiles et demie.
    isabelle Ariaux
    isabelle Ariaux

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2024
    Film qui reconstitue minutieusement le séjour de trois journalistes invités à la rencontre de Pol pot l’un ancien ami connu en France et qui se rendent compte de la réalité de l’horreur et en rend compte de trois façons, le film d’acteurs, magnifiquement mis en scène, la maquette de très nombreuses figurines et scènes infilmables et des images d’actualité. Ce film entre en résonance de façon saisissante avec certains discours actuels dits révolutionnaires et évoque de façon glaçante la distance entre idéologie proclamée et réalité humaine.
    RH
    RH

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juin 2024
    Un film tenace et poétique. Tenace du début à la fin, pour exprimer l'indicible, les horreurs et les incohérences d'un régime génocidaire. Poétique, dans la mise en scène. Le jeu des acteurs est brillant. Les sons aussi. J'ai vraiment adoré. Du début, à la fin, qui celle-ci reste en mémoire.
    Roger Rabbit
    Roger Rabbit

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juin 2024
    Vu hier à l’ugc Les Halles, encore bouleversé par ce récit poignant et intelligent, un immense artiste, et un trio d’acteurs d’une justesse inouïe, Irene jacob est magistrale.
    norman06
    norman06

    347 abonnés 1 667 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2024
    Superbe radioscopie de l'une des plus terrifiantes dictatures de l'Histoire. La fiction sied également à Rithy Panh qui reste fidèle à la thématique et la démarche de ses documentaires.
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 671 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2024
    Film étrange qui, malgré un manque de moyens évident, arrive quand même à raconter cette histoire d'une rencontre avec les Khmers rouges. Instructif.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    69 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2024
    Les bons retours sur le film m'avaient convaincu à le rattraper. Je n'ai vraiment pas regretté.

    Exigeant, ambitieux et original, le film combine avec habileté différents registres : des images d'archives, des scènes jouées par des comédiens et d'autres par des figurines dans des maquettes, pour un résultat cohérent.

    Si les massacres perpétrés par les Khmers rouges restent toujours hors champ, l'ensemble n'en est pas moins puissant, à travers le récit glacial du massacre du peuple cambodgien.

    La mise en scène de Rithy Panh, qui excelle d'habitude dans le genre documentaire, est ici très réussie, avec un soin tout particulier apporté aux cadres, comme dans cette très belle scène d'introduction dont l'image de l'affiche du film est tirée.

    Enfin, que dire d'Irène Jacob, que l'on voit décidément trop peu au cinéma, si ce n'est qu'elle est une nouvelle fois fascinante de bout en bout, dans ce rôle de journaliste d'investigation en quête de récit et de vérité.

    En résumé, un film pas si facile d'accès que ça mais d'une maîtrise indéniable, dont l'ambition et l'atmosphère ne sont pas sans rappeler l'exigeant Onoda, d'Arthur Harari.

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    53 abonnés 1 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2024
    Rithy Panh, qui avait 11 ans lors de la prise du pouvoir au Cambodge par les Khmers rouges, continue de tracer son sillon, film après film, et de faire œuvre de mémoire sur la dictature khmère (1975-1979) et le génocide cambodgien (estimé à 1,7 million de personnes soit 20 % de la population). Cette fois-ci, il s’inspire du livre de l’Américaine Elisabeth BECKER, « When the war was over : Cambodia and the Khmer Rouge Revolution » (1983), en le transposant dans un contexte français, en 1978 : elle-même (31 ans à l’époque), Malcolm Cadwell (1931-1978), universitaire écossais, marxiste et partisan des Khmers rouges, et Richard Dudman (1918-2017), journaliste américain, deviennent respectivement, Lise Delbo (Irène JACOB), journaliste, Alain Cariou, intellectuel communiste (Grégoire COLIN), ayant connu Pol Pot lorsqu’ils étudiaient à La Sorbonne, et Paul Thomas (Cyril GUEÏ), photoreporter, seuls Occidentaux invités par le régime Khmer, avec l’espoir de rencontrer Pol Pot (1925-1998), de son vrai nom Saloth Sâr et qui se faisait appeler aussi Frère numéro 1 (interprété par le réalisateur mais peu visible car restant dans l’ombre). Même si le film n’a pas la puissance et l’émotion de « La déchirure » (1984) de Roland Joffé, il est complémentaire du « Temps des aveux » (2014) de Régis Wargnier qui traitait de la détention de l’anthropologue François Bizot à l’instigation du Khmer rouge Douch, futur directeur du sinistre centre de torture S21, il n’en reste pas moins intéressant, d’une part, par l’ambiance recréée, anxiogène (Occidentaux confinés dans leur chambre aux fenêtres à barreaux, constamment surveillés et accompagnés, sans savoir où ils sont), absurde [ spoiler: dîner, où les personnages boivent du Château Angélus (premier grand cru Saint-Emilion), filmé en une alternance de travelling latéraux
    , tarmac désert où attendent les 3 Français)], ubuesque (dogmatisme de l’égalitarisme à tout prix avec la suppression des classes sociales, négation et élimination des hommes imparfaits et non réformables, cynisme [citation de Danton (1759-1794) : « Soyons terribles pour dispenser le peuple de l’être », prononcée lors des massacres de septembre 1792] et kafkaïenne, et d’autre part, par son originalité, en insérant des images d’archives en noir et blanc et en faisant appel à des figurines pour certaines scènes, comme l’avait fait le réalisateur dans « L’image manquante » (2013), permettant de décrire l’indicible.
    bendelette
    bendelette

    25 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2024
    Un coup de poing,la cécité ou le déni de la gauche française concernant les horreurs organisées par Pol Pot est le sujet principal du film.Un film essentiel.Des images superbes et des marionnettes pour suggérer l’immontrable,bouleversant!
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