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weihnachtsmann
1 142 abonnés
5 123 critiques
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5,0
Publiée le 8 avril 2015
Une version lyrique très ample et superbe visuellement. Nombre de magnifiques paysages (ou décors??!!). De nombreuses scènes présentées comme des tableaux avec une mise en scène très théâtrale. Splendide
Réalisé par Jean Negulesco, Georges Stevens et David Lean, "La plus grande histoire jamais contée" figure comme le film indispensable pour toute personne désirant réviser son catéchisme ou découvrir la vie de Jésus de Nazareth. Superproduction monumentale, grande fresque épique, ce film ne laissera pas les spectateurs de marbre devant une telle reconstitution de cette époque avec des décors intérieurs de grand luxe et des paysages magnifiquement photographiés. Le film traite le sujet avec une grande objectivité contrairement à certaines productions plus récentes. Ici, Jésus de Nazareth est un homme qui possède des dons car il est le fils de Dieu et la bonté qu'il veut diffuser ne sera pas toujours rendue par la population. L'intérêt de ce long-métrage est bien sûr de narrer avec précision tous les évènements qui retracent la vie de Jésus de Nazareth mais également d'analyser avec une grande inteligence et une acuité certaine les portraits humains qui concernent les hommes. Ainsi, on retrouve bien sûr la jalousie, l'amour, la violence, la haine, le sadisme, le lynchage et bien sûr la bêtise et l'ingratitude. Le film laisse donc entendre que Jésus de Nazareth est un homme unique et au-dessus de tous les autres empreint d'une sagesse extraordinaire et dénué de toute rancune envers ceux qui veulent sa perte. Il signifie également et dans le même temps qu'un marginal comme Jésus n'est pas apprécié parce qu'il est meilleur qu'eux. Tout le monde évidemment connaît la tragique fin de l'histoire. Cela amène à poser la question suivante: dans une période de décadence et de cruauté comme le nôtre aujourd'hui, un messie subirait-il le même sort que Jésus de Nazareth? La question est posée, chacun possède évidemment sa propre réponse mais ce film délivre une vision que tout le monde approuve, celle de démontrer que l'homme normal ne peut supporter un autre infiniment plus doué et plus vertueux que lui. Un film fort, puissant, juste, grand, instructif et sacrément virtuose.
De beaux paysages surtout dans la première partie, une mise en scène digne des péplums d'Hollywood, mais des scènes beaucoup trop longues (comme les plans sur les personnages présents lors de la résurrection de Lazare), une musique omniprésente et parfois insupportable. La façon de déclamer de Jésus, on se croirait à la messe, ne m'a pas convaincu. Quand on pense au chef d'oeuvre de Zefirelli, avec sûrement beaucoup moins de moyens, il y a un monde. Le "Jésus de Nazareth" m'aurait sans aucun doute donné plus envie d'avoir la foi, et me semble beaucoup plus crédible. Cette grande histoire n'est de loin pas la meilleure sur la vie du Christ.
Sorti en 1965, "La plus grande histoire jamais contée" fait figure de blockbuster de l'époque. Avant-dernier long-métrage de George Stevens, celui-ci fut secondé par David Lean et Jean Negulesco. En décrochant le rôle phare de Jésus, le bergmanien Max von Sydow trouve sa première porte d'entrée vers les États-Unis, dix ans avant "L'Exorciste". L'acteur complète une distribution prestigieuse, faite de seconds rôles affirmés (Charlton Heston, Donald Pleasance) ou au simple caméo (John Wayne). Compte tenu du savoir-faire de ses auteurs, il n'est pas étonnant que le film contienne des qualités esthétiques certaines : une lumière magnifique, des plans parfois splendides et une majesté concernant les décors et les costumes. À coup sûr, il s'agit de l'adaptation la plus hollywoodienne de la vie de Jésus Christ mais aussi l'une des plus fidèles. Toutes les étapes de vie du personnages sont respectées scrupuleusement, ce qui rend le film à la fois louable mais chargé de classicisme. On préférera largement la version de Pasolini, portant une réflexion plus profonde sur le personnage. Enfin on relèvera la scène de crucifixion étonnamment bâclée, après trois heures sans faute de rythme.
Voilà une belle fresque biblique, ou certains raccourcis sont utilisés pour ne pas trop allonger la sauce, je suppose, mais le film dure tout de même un peu plus de 3 heures. Même les plus intégristes ne devraient pas trouver grand chose à redire tant cela semble proche du nouveau testament. L'acteur jouant le rôle de Jésus semble transcendé, voire habité. J'espère qu'il s'en est remis! Les décors sont tous terriblement dépassés soit par le carton-pâte trop visible, ou des arrières-plan peint. Pour un film de 1965; des efforts auraient pu être fait! A voir par tous les curieux et les catholiques.
Un chef d'oeuvre , sur la vie de Jésus Christ , de sa naissance à sa mort . Le meilleur film sur la vie de Jésus Christ , le plus complet . Beaucoup d'émotions intenses .
Que l'on partage ou non la foi chrétienne, ce long film relate avec talent "la plus grande histoire jamais contée". Max von Sydow est époustouflant en Jésus de Nazareth. Mais, le talent du metteur en scène ou plutôt de l'équipe de direction, c'est cette qualité des scènes , des lieux, la création d'images et de décors qui rappellent les tableaux de grands maîtres. Le lac de Tibériade, la maison de Lazare, la scène ou dernier repas du Christ, le chemin de croix et la scène du Golgotha vue dans l'encadrement de la porte puis au delà, la crucifixion. Une composition d'images époustouflante, hors du temps.
Loin d'un spectacle comme les dix commandements de Cecil B. DeMille, ou de la bible de John Huston, cette réalisation aux trois réalisateurs (George Stevens, David Lean, Jean Negulesco ) se veut plus "simple" se limitant surtout aux récits bibliques, très peu de place au grand spectacle donc (même si les paysages at autres reconstitutions ne sont pas mal du tout). Ce film moins connu que les deux précédemment cités vaut tout de même le coup d'œil, de plus si Max von Sydow est excellent dans son interprétation du christ on a droit à un casting de second rôle de choix (voir de troisième et même d'apparitions furtives en ce qui concerne John Wayne) pour n'en citer que quelques uns : Charlton Heston , Telly Savalas, Roddy McDowall, Donald Pleasence David McCallum.. Si la vie du christ vous intéresse un tant sois peu, n'hésitez pas à vous atteler à la vision de ce film.
Dans la catégorie du péplum chrétien, centré sur le Christ, ce film est, à notre connaissance, le meilleur du genre. Il est porté par son interprétation remarquable des acteurs, pour le Christ, comme pour les personnages négatifs, Hérode père et fils et Ponce-Pilate. Les images sont superbes, reprennent habilement les tableaux traditionnels de l'art européen, avec des éclairages et plans spécifiques permis par le cinéma.
Le plus mauvais film consacré à la vie de Jésus, et Dieu sait (effectivement) s'il y en a eu de nombreux. Pompeux, indigeste, emphatique. Manque totalement de vision dramatique. La scène statique de la marche au calvaire et de la crucifixion, avec des personnages figés qui semblent des statues du musée Grévin, est un exemple parfait de cette absence. Des séquences relevant du catéchisme de communion pour les enfants sages. Un Jésus lunaire et peu humain, qu'on n'aurait pas du tout envie de suivre. Une ellipse complète sur sa vie avant le surgissement dans l'histoire à trente ans. Pourquoi ? Il apparaît sans aucune explication dans le désert (on a d'ailleurs l'impression que la Palestine de son époque est un désert absolu. Comment vivaient ses deux millions d'habitants ?). Le "démon" qui le tente sur la montagne est grotesque, il ne convaincrait pas le pire des naïfs. Une absurdité : quand il rencontre Simon, celui-ci déclare se nommer Pierre, prénom juif parfaitement inconnu. Il en résulte plus tard une phrase qui perd tout sens : au lieu de dire, "Simon, tu es Pierre et sur cette pierre...", jeu de mots fondateur, il déclare : Pierre, tu es Pierre, ce qui ne veut strictement rien dire. Quelques scènes acceptables, celles avec Hérode, presque sympathique, et Pilate, dont les hésitations sont bien perceptibles. L'entrée du Christ à Jérusalem est une des rares scènes bien menées ainsi que celle de Jésus chassant les marchands du temple. Ça ne suffit pas à sauver le film. Regardez plutôt Zeffirelli, Martin Scorsese, voire même Nicholas Ray, Le Roi des rois (1961), autre péplum grand public mais tout de même bien meilleur.
Un film un peu mou du genou comparé à d'autres films bibliques de la même époque, mais très plaisant à regarder mêne en étant ultra-athée. Comme d'habitude une excellente intérprétation de Max Von Sydow.
ce film est un chef-d'œuvre reconstituant à la perfection le passage de cet être cher que l'on a crucifié à l'âge de 33 ans sur une croix qui lui aussi a pris en souffrance un peuple. aujourd'hui dans le monde entier nous payons la souffrance la maladresse des gens qui nous gouvernent.