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matthieu d.
9 abonnés
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0,5
Publiée le 15 avril 2022
Un western assomant. Lancaster et Remick partagent l'affiche dans ce médiocre et tres long (2h30) film. L'un des westerns les plus ennuyeux jamais réalise, une vraie catastrophe
Un pastiche des grands westerns américains beaucoup trop cliché et loufoque mais surtout qui s’étire en longueur quitte à perdre son spectateur en chemin (2h25 c’est trop long voir pénible avec ce genre de nanar !). Gags pénibles, romance à l’eau de rose, surjeu…à force de tout grossir pour forcer le rire « Sur la piste de la grande caravane » saoule et agace plus qu’autre chose. Quelques coupures çi et là au montage aurait contribué à rendre le tout plus agréable. Cela dit un navet certes oubliable mais qui a du style.
Une amusante bouffonnerie mais qui fini par tirer franchement en longueur, au point d’être soulager d’en voir la fin. Malgré ce problème de durée (45 minutes de trop à mon avis), j’ai apprécié le second degré de ce western atypique, ses magnifiques extérieurs et son casting, notamment Donald Pleasence et Martin Landau que je n’attendais pas dans ces rôles-là.
"The Hallelujah Trail" est autant une comédie qu'un western et c'est bien là ce qui pêche... En effet, si John Sturges a réalisé quelques uns des plus célèbres westerns de l'histoire, il était beaucoup moins doué pour la comédie. Le mélange, ici, ne prend pas. On doit se contenter de la présence de l'excellent Burt Lancaster et de la radieuse Lee Remick, même si les scènes qu'ils ont en commun tombent souvent à plat.
On est dans le style et les ingrédients sont tous présents. Mais le mélange est plutôt épais et pâteux. Une histoire d'amour sur fond de morale contre la boisson et une femme de caractère qui dirige son homme à coup de cravache. Rajoutez les musiques niaises et lourdingues. On obtient quelque chose d'ennuyeux
Western vraiment atypique. Fait de comique d'exagération, de scènes loufoques, de passages grandguignolesques comme ce meeting des femmes de la tempérance dans le camp des indiens, il est totalement surréaliste. A regarder au second degré comme une parodie du genre.
Il est extrêmement difficile de réaliser un western traité sous le mode de la comédie et qui plaise aux cinéphiles avertis amoureux des chefs d'oeuvres de Boetticher, Ford, Mann et Walsh, pour n'en citer que 4. Et bien! Sturges, avec ''the hallelujah trail'' a réussi ce tour de force. Cela prouve en passant tout son talent car il a su garder le ''climat du western'' dans cette histoire d'ivrognes. Pour se faire, il a utilisé des acteurs aux jeux sérieux et peu de comiques spécialisés. Le résultat est pourtant probant, c'est jouissif de bout en bout et il est même impossible de tout voir car cela se joue sur les visages et sur un grand écran (le film était destiné au Cinérama) il y en a beaucoup. Burt Lancaster n'est pas toujours à l'aise dans son rôle à contre emploi mais il réussi à s'en sortir. Brian Keith se met bien en valeur dans le sien en ''bon citoyen'' de même que Donald Pleasence épatant en sorcier alcoolique mi-indien, mi-blanc. Le plus drôle étant Martin Landau exceptionnel en chef indien lunaire. L'humour est partout, gros parfois, fin par d'autres coté comme le colonel Thadeus Gearhart qui s'étonne que dans la brume aucun des centaines de coup de feu n'aient touché personne.
Ca aurait pu être un bon western mais malheureusement ce n'est qu'une comédie (limite "musicale") ratée. Peut-être que l'actrice principale est drôle pour certains, moi le seule pensée qui me vient c'est qu'une femme comme ca mérite des baffes.
Un western parodique qui ne se prend pas au sérieux tout comme les acteurs. C'est très bien écrit et si le style à un peu vieilli ça reste bien amusant.
Ne l'ayant pas apprécier lorsque je l'ai découvert il y a une bonne dizaine d'année, j'ai tout de même décider de laisser une seconde chance à ce western comique de John Sturges. Et au final, cette nouvelle vision m'a fait passer un moment de cinéma plutôt agréable. L'humour est bien présent tout au long du film, la mise en scène est dans l'ensemble réussi (même si on aura connu un John Sturges beaucoup plus inventif ) et le casting s'en donne à coeur joie. Je regrette tout de même la présence d'une histoire assez basique et qui tourne vite en rond et la grande durée du film ne s'imposait d'ailleurs pas forcément.
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3,0
Publiée le 27 avril 2013
Alcools, Indiens, batailles, tempêtes de sable, sables mouvants...Avec cette parodie de western où on ne se bat pas pour l'or mais pour le whisky, John Sturges s'essaye en 1965 au genre comique! Le scènario de "The Hallelujah Trail" est avant tout un scènario plaisant et on n'imagine èvidemment ce que le grand Blake Edwards en aurait fait! Quant aux acteurs: Burt Lancaster en colonel de l'armèe, la lady Lee Remick (qui porte bien le chapeau), le surprenant Donald Pleasance aux yeux cèrulèens et le chef sioux très allumé Martin Landau font une pause dans leurs filmographies! A noter que le "stuntman" Bill William s'est tuè en sautant d'un chariot pendant le tournage du film! La scène est enregistrèe par les camèras, mais Sturges la coupe au montage, par respect et pudeur! En 145 minutes, il en sort un classique qui n'exclut pas l'humour où l'auteur de "The Great Escape" avait ici choisi de s'amuser, ce qui ne fut pas toujours compris par certaines critiques...
Avant de débuter, un grand merci à Arte qui a décidé de se surpasser dans la nullité et la bêtise, allant jusqu'à doubler les chansons du film, procédé d'un autre âge aussi navrant que méprisable... Cela dit, si « Sur la piste de la grande caravane » est doté d'une réputation peu flatteuse, j'avoue avoir été séduit par le pari entrepris par John Sturges. Du rythme, une musique enivrante, des personnages à forte personnalité, un scénario comptant plusieurs aspects originaux, des dialogues souvent réjouissants... Le pari du « western-comédie », était franchement casse-gueule, il est à mon sens totalement réussi. Il est d'ailleurs plaisant de noter que le réalisateur a aussi bien réussi à donner un ton aventureux, spectaculaire à son film qu'une dimension parfois légère, permettant aux acteurs de se livrer à de multiples fantaisies, certaines situations s'avérant même assez délectables. A ce petit jeu, c'est toutefois Lee Remick qui l'emporte haut la main, irrésistible de beauté et de charme dans un rôle de féministe qui lui va comme un gant. Les seconds rôles ne sont pourtant pas en reste, Donald Pleasence et Martin Landau s'amusant notamment comme des fous en trappeur ivrogne et en Indien halluciné. Seul regret : un final tirant un peu trop vers la farce et une morale plutôt bien-pensante, pas forcément dans le ton de l'œuvre et noircissant légèrement un tableau par ailleurs très satisfaisant. Du divertissement de haute volée donc, plaisant, alerte et maîtrisé : un régal.
Un western qui ressemble plus à une parodie qu'à un des grands classiques tournés par Sturges. On est bien loin, ici, de "Coup de fouet en retour" ou de "Réglements de compte à OK Corral". L'humeur est plutôt à la farce et à la blague, avec en paroxysme, la fameuse bataille de whisky à ne manquer sous aucun prétexte !
Partant d'un postulat de départ quasi-similaire à celui de l'excellent et désopilant "Whisky à gogo", sauf que les vastes plaines du Far West remplacent ici les côtes abruptes d'une île écossaise, on pouvait donc légitimement s'attendre à mieux de ce film. Il aurait fallu couper au moins quarante minutes, donner un rôle plus important à la fille du colonel qui semblait pourtant au début prédestinée à en jouer un, donner plus d'importance aussi à celui de Donald Pleasence, inclure plus de scènes entre les personnages de Burt Lancaster et de Lee Remick pour le piquant et éviter autant que possible le poncif lourd de l'indien alcoolique. Et avec tout cela, on aurait pu avoir une très bonne comédie westernienne. Mais comme on n'a pas tout cela, il faut se contenter de quelques moments drôles, d'un très bon casting et d'une excellente BO d'Elmer Bernstein. "Hallelujah" comme le dit la chanson du film ??? Ben, pas tant que cela.