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AMCHI
5 825 abonnés
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1,0
Publiée le 6 septembre 2010
Bien qu'évitant le grotesque on peut se demander comment un réalisateur tel que John Sturges ait pu tourner un tel film ; ce comico-western n'a rien d'amusant. Rapidement insipide et comportant de nombreuses scènes de blabla inutiles et ce n'est pas ses acteurs de prestige qui sauveront Sur la piste de la grande caravane. Mauvais film sans grand intérêt durant de surcroît 2h20 alors que 1h30 aurait été largement suffisant (sus était 50 minutes d'ennui en moins).
Ne l'ayant pas apprécier lorsque je l'ai découvert il y a une bonne dizaine d'année, j'ai tout de même décider de laisser une seconde chance à ce western comique de John Sturges. Et au final, cette nouvelle vision m'a fait passer un moment de cinéma plutôt agréable. L'humour est bien présent tout au long du film, la mise en scène est dans l'ensemble réussi (même si on aura connu un John Sturges beaucoup plus inventif ) et le casting s'en donne à coeur joie. Je regrette tout de même la présence d'une histoire assez basique et qui tourne vite en rond et la grande durée du film ne s'imposait d'ailleurs pas forcément.
Il est extrêmement difficile de réaliser un western traité sous le mode de la comédie et qui plaise aux cinéphiles avertis amoureux des chefs d'oeuvres de Boetticher, Ford, Mann et Walsh, pour n'en citer que 4. Et bien! Sturges, avec ''the hallelujah trail'' a réussi ce tour de force. Cela prouve en passant tout son talent car il a su garder le ''climat du western'' dans cette histoire d'ivrognes. Pour se faire, il a utilisé des acteurs aux jeux sérieux et peu de comiques spécialisés. Le résultat est pourtant probant, c'est jouissif de bout en bout et il est même impossible de tout voir car cela se joue sur les visages et sur un grand écran (le film était destiné au Cinérama) il y en a beaucoup. Burt Lancaster n'est pas toujours à l'aise dans son rôle à contre emploi mais il réussi à s'en sortir. Brian Keith se met bien en valeur dans le sien en ''bon citoyen'' de même que Donald Pleasence épatant en sorcier alcoolique mi-indien, mi-blanc. Le plus drôle étant Martin Landau exceptionnel en chef indien lunaire. L'humour est partout, gros parfois, fin par d'autres coté comme le colonel Thadeus Gearhart qui s'étonne que dans la brume aucun des centaines de coup de feu n'aient touché personne.
Un western comédie à voir au second degré qui a pour base une histoire vraie. En 1867, la ville de Denver va se trouver à court de Whisky. Le syndicat des mineurs fait donc venir un convoi de 40 chariots d'alcool. Mais les "dames de la tempérance" ne l'entendent pas ainsi. Quant aux indiens pacifiés, ils veulent la moitié du convoi. Et au milieu de tout cela, se trouve l'armée, commandée par le colonel (interprêté par Burt Lancaster, qui se révèle encore une fois un des meilleurs acteurs américains), tous les autres acteurs étant également supers et paraîssant s'amuser beaucoup. A voir pour se détendre, car en plus, bien que s'agissant d'un western, il n'y a pas un seul mort, malgré les nombreuses péripéties de chaque antagoniste. On ne s'ennuie pas une minute.
On est dans le style et les ingrédients sont tous présents. Mais le mélange est plutôt épais et pâteux. Une histoire d'amour sur fond de morale contre la boisson et une femme de caractère qui dirige son homme à coup de cravache. Rajoutez les musiques niaises et lourdingues. On obtient quelque chose d'ennuyeux
Avant de débuter, un grand merci à Arte qui a décidé de se surpasser dans la nullité et la bêtise, allant jusqu'à doubler les chansons du film, procédé d'un autre âge aussi navrant que méprisable... Cela dit, si « Sur la piste de la grande caravane » est doté d'une réputation peu flatteuse, j'avoue avoir été séduit par le pari entrepris par John Sturges. Du rythme, une musique enivrante, des personnages à forte personnalité, un scénario comptant plusieurs aspects originaux, des dialogues souvent réjouissants... Le pari du « western-comédie », était franchement casse-gueule, il est à mon sens totalement réussi. Il est d'ailleurs plaisant de noter que le réalisateur a aussi bien réussi à donner un ton aventureux, spectaculaire à son film qu'une dimension parfois légère, permettant aux acteurs de se livrer à de multiples fantaisies, certaines situations s'avérant même assez délectables. A ce petit jeu, c'est toutefois Lee Remick qui l'emporte haut la main, irrésistible de beauté et de charme dans un rôle de féministe qui lui va comme un gant. Les seconds rôles ne sont pourtant pas en reste, Donald Pleasence et Martin Landau s'amusant notamment comme des fous en trappeur ivrogne et en Indien halluciné. Seul regret : un final tirant un peu trop vers la farce et une morale plutôt bien-pensante, pas forcément dans le ton de l'œuvre et noircissant légèrement un tableau par ailleurs très satisfaisant. Du divertissement de haute volée donc, plaisant, alerte et maîtrisé : un régal.
Sur la piste de l'ouest fou fou fou... Casting merveilleux, une histoire burlesque ou le village de Denver commence à être en pénurie de whisky et forme une milice, des irlandais, des indiens et l'armée américaine aux ordres de Burt Lancaste, qui nous offre une prestation avec une bonne franche de rigolade, tout ce petit monde vont s'entrechoquer durant un périple suite à une livraison de tonneaux de whisky. Un film avec de grand moyen, on y trouve également un passage magnifique sous une tempête de sable. J'en reviens à Burt Lancaster ou notamment les scènes quand il prend son bain sont à mourir de rire, que dire de Martin Landeau ou au début j'ai eu une légère inquiétude de le voir en indien, mais au final ça passe, bien délirant aussi en indien un peu lost. Il y à sans oublier l'acteur Donald Pleasence qui est excellent en oracle, qui plus il boit du whisky plus il voit des choses au sujet du convoi qui livre les tonneaux. Deux charmantes actrices, puis des chansons bien entrainante. Par contre un petit malaise au niveau des 15 dernières minutes, le film perd un peu de charme comme si Sturges le réalisateur était un peu à bout d'énergie pour l'adaptation du bouquin, de tout ce cirque wersten fort agréable quoi qu'il en soit.
Une amusante bouffonnerie mais qui fini par tirer franchement en longueur, au point d’être soulager d’en voir la fin. Malgré ce problème de durée (45 minutes de trop à mon avis), j’ai apprécié le second degré de ce western atypique, ses magnifiques extérieurs et son casting, notamment Donald Pleasence et Martin Landau que je n’attendais pas dans ces rôles-là.
Un western parodique qui ne se prend pas au sérieux tout comme les acteurs. C'est très bien écrit et si le style à un peu vieilli ça reste bien amusant.
"The Hallelujah Trail" est autant une comédie qu'un western et c'est bien là ce qui pêche... En effet, si John Sturges a réalisé quelques uns des plus célèbres westerns de l'histoire, il était beaucoup moins doué pour la comédie. Le mélange, ici, ne prend pas. On doit se contenter de la présence de l'excellent Burt Lancaster et de la radieuse Lee Remick, même si les scènes qu'ils ont en commun tombent souvent à plat.
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3,0
Publiée le 27 avril 2013
Alcools, Indiens, batailles, tempêtes de sable, sables mouvants...Avec cette parodie de western où on ne se bat pas pour l'or mais pour le whisky, John Sturges s'essaye en 1965 au genre comique! Le scènario de "The Hallelujah Trail" est avant tout un scènario plaisant et on n'imagine èvidemment ce que le grand Blake Edwards en aurait fait! Quant aux acteurs: Burt Lancaster en colonel de l'armèe, la lady Lee Remick (qui porte bien le chapeau), le surprenant Donald Pleasance aux yeux cèrulèens et le chef sioux très allumé Martin Landau font une pause dans leurs filmographies! A noter que le "stuntman" Bill William s'est tuè en sautant d'un chariot pendant le tournage du film! La scène est enregistrèe par les camèras, mais Sturges la coupe au montage, par respect et pudeur! En 145 minutes, il en sort un classique qui n'exclut pas l'humour où l'auteur de "The Great Escape" avait ici choisi de s'amuser, ce qui ne fut pas toujours compris par certaines critiques...
Un western qui ressemble plus à une parodie qu'à un des grands classiques tournés par Sturges. On est bien loin, ici, de "Coup de fouet en retour" ou de "Réglements de compte à OK Corral". L'humeur est plutôt à la farce et à la blague, avec en paroxysme, la fameuse bataille de whisky à ne manquer sous aucun prétexte !
Un western sans aucun mort ? Oui c'est le cas de ce film qui tiens plus de la comédie que du western. Les indiens sont personnifiés par des idiots, les blancs par des soudards ou des pervers. Les femmes sont toutes des pimbêches. La "vérité" y est souvent dévoilée lorsque les protagonistes sont dans un état d'ébriété avancé. Ce western comique se laisse regarder.