Votre avis sur The Last Showgirl ?
Nicolas GN

2 critiques

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5,0
Publiée le 7 mars 2025
Très beau film vu en avant première le 18 février en présence de Pamela Anderson elle-même!!

Pamela Anderson est une révélation.

Le film dans lequel elle joue prouve qu'elle est capable d'endosser un rôle et de lui donner vie. Ses nominations aux Golden Globes et aux SAG Awards, ainsi qu'à de nombreux autres festivals, sont bien méritées. Jamie Lee Curtis, Kiernan Chipka et Bendra Song sont également parfaits dans leurs rôles, et Dave Bautista surprend par sa douceur et la profondeur de son jeu. La danse n'est qu'un décor dans The Last Showgirl, mais ce qui compte, c'est ce qui se passe en coulisses. Le rôle de Pamela Anderson, le rôle de sa vie, est ce qui fait que ce film vaut la peine d'être vu. Un vrai moment de cinéma indépendant. Je le recommande vivement.
Florine

1 critique

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3,5
Publiée le 7 mars 2025
Je suis allée voir le film à l'avant première en présence de Pamela Anderson et c'était génial ! J'ai adoré la manière dont c'est filmé et l'histoire est géniale même si le début paraissait un peu long à mon goût mais la fin m'a beaucoup plu. Le film raconte l'histoire de Shelly, une danseuse de cabaret qui soudainement voit sa vie changer après l'annonce de l'arrêt de son show de plusieurs années de représentation et sa relation tendue qu'elle a avec sa fille . Le film est beau et touchant et Pamela est incroyable !

vu le 18 février 2025
2,0
Publiée le 4 mars 2025
Le spectacle continu, mais pas toujours avec les mêmes personnes... Lorsqu'elle apprend que sa représentation va s'arrêter, le monde s'écroule pour Shelly. Cette danseuse avec trente ans d'expérience est une vraie passionnée qui parle avec amour de son métier et de cabaret avec de nombreuses références à la France et au Lido. Si elle est triste de cet arrêt, c'est notamment parce qu'elle est à un âge où il est difficile de se reconvertir, mais surtout, ça la met face à certaines décisions. Elle a tout sacrifié pour son métier et il est temps de faire le point pour voir si ça en valait la peine. "The Last Showgirl" est à la fois un film sur une tentative de rédemption et un regard sur le vieillissement dans l'industrie du divertissement. Rien de nouveau et rien de spécial non plus. Une histoire très souvent artificielle avec des dialogues forcés qui ne font pas honneur à un casting quand même solide. Ça manque d'alchimie et d'authenticité à tous les niveaux. Le personnage pas loin d'être antipathique de Shelly n'aide pas. Difficile de ressentir de l'empathie alors que chacune de ses relations est un désastre. Quant à Pamela Anderson, je ne sais pas si j'ai aimé son interprétation. C'est peut-être un problème de direction ou alors tout simplement le personnage, mais son jeu sonnait faux. Bref, je n'ai pas aimé ce film qui fait pâle figure par rapport à d'autres sortis récemment dans le même thème.
3,5
Publiée le 2 mars 2025
Récit poétique et humain émouvant, COPPOLA fait de la quête de rédemption de cet ange de Vegas déchu, une belle aventure, parfois très convenu, parfois trop simple dans ses thématiques, mais qu'ANDERSON emmène avec un brio indéniable
4,5
Publiée le 25 février 2025
Il y a, dans The Last Showgirl, une fascination respecteuse à ces destins que le faste ou sa promesse a sculptés avant de les répudier. Gia Coppola scrute la trajectoire d'une femme dont l'existence fut mise en lumière par Las Vegas, et que l'ombre rattrape à l'heure où le rideau tombe. Shelly Gardner (Pamela Anderson) voit son monde s’effondrer lorsque "Le Razzle Dazzle", lieu dans laquelle elle évoluait depuis des années sur scène, est brutalement arrêté.

Pamela Anderson, loin des icônes plastifiées auxquelles on l'a si souvent réduite, livre une performance à fleur de peau, dépouillée de tout artifice. Son corps, jadis objet de fantasme, devient ici un territoire où s'inscrivent la douleur d'une gloire révolue et l'angoisse d'un lendemain sans projecteur. Chaque mouvement, chaque regard désabusé raconte l'histoire d’une femme que le spectacle a façonnée et que l’oubli menace de dévorer.

L’enjeu du film ne réside pas tant dans la nostalgie que dans la question de la transmission : que reste-t-il d’une existence vouée à être admirée quand le regard des autres se détourne ? Cette interrogation trouve une résonance particulière dans la relation que Shelly entretient avec sa fille Hannah (Billie Lourd). Entre incompréhensions et tentatives de rapprochement, leur dynamique témoigne d'un héritage plus diffus, plus douloureux : celui d'une femme qui a tant donné au spectacle qu'il ne lui reste plus rien à offrir.

Autumn Durald Arkapaw signe une photographie qui capture la dualité de Las Vegas. Les gros plans sur le visage de Shelly, les jeux de clair-obscur, la langueur des mouvements de caméra traduisent cette oscillation entre la rémanence du rêve et l'inéluctabilité du réveil.

Il serait tentant de voir en The Last Showgirl une mélancolie fataliste, une dérive sans rivage. Pourtant, Coppola, loin d’un désespoir absolu, laisse entrevoir une forme d’épiphanie : Shelly ne se bat pas pour retrouver son passé, mais pour se redéfinir, pour exister au-delà de l’image qu’on lui a imposée. La beauté du film réside dans cette idée que même un corps oublié peut encore délivrer une ultime danse.

En cela, The Last Showgirl est bien plus qu’un film sur la vieillesse et la fin d’une carrière. C’est une réflexion sur le spectacle comme forme d’existence, sur la nécessité de paraître, encore et toujours, même lorsque le regard se détourne.
3,0
Publiée le 24 février 2025
Gia Coppola s'entoure de Pamela Anderson pour nous donner une représentation du monde des spectacles de Las Vegas sur le déclin, le temps qui passe, la vieillesse, la pauvreté, la passion, le rapport avec sa famille et le monde qui l'entoure.
2,5
Publiée le 21 février 2025
Esthétiquement sympa, Thématiquement intéressant mais fondamentalement il ne raconte pas grand chose. L’acting est parfois correct et parfois à côté de la plaque. Je ne retiendrai que cette manière curieuse et romantique de filmer ses corps flétris qui est assez touchante. Sinon c’est assez oubliable
4,0
Publiée le 20 février 2025
Très beau film, dramatique par sa brillante interprétation de Pamela Anderson, radieuse en femme vieillissante malgré elle, perdue dans un monde superflu ! a noter que les images sont aussi très belles !
Santucci Charles

93 critiques

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3,0
Publiée le 18 février 2025
Vu en avant première le 18 février au MK2 bibliothèque

Pari gagné pour Pamela Anderson qui réussit à faire un come-back dans sa carrière à la manière d’une Demi Moore. Certes, elle n’est pas au niveau de cette dernière mais sa performance reste à saluer comme pour tout l’ensemble du casting.

D’ailleurs le film aborde à peu près les sujets que The Substance, le regard des femmes d’un certain âge sur la société. Shelly est tout comme Elizabeth, elles sont éjectées de cette société du spectacle à cause de son âge et non à cause de ses compétences.

L’histoire souffre de quelques longueurs, niveau technique c’est le petit film indépendant américain avec du grain à gogo et surtout énormément de flou qui irrite parfois l’oeil.

Tourné en 18 jours, The Last Showgirl est à voir pour le dernier tour de piste de Pamela Anderson. Pour le reste il y a de l’idée mais pas forcément bien exécuté.
3,5
Publiée le 18 février 2025
Portrait méta de Pamela Anderson, l'actrice porte superbement ce film contemplatif tourné en 16mm.
Une parenthèse rétro et hors du temps dans les coulisses du monde du spectacle.
2,5
Publiée le 3 février 2025
Vu à Los Angeles en Janvier, le film à une belle esthétique avec de bons acteurs, seulement le scénario manque cruellement d'évolution et surtout de backstory pour nourrir les personnages et leur donner plus de profondeur. Une belle promesse inaboutie.
3,5
Publiée le 21 janvier 2025
La dynastie cinématographique Coppola n’en finit pas de faire des émules. Après le maître et patriarche Francis Ford Coppola et sa fille Sofia, voici Gia Coppola qui réalise ici son premier film. Petite fille et nièce de (mais également et forcément parente avec Nicolas Cage et Jason Schwartzman qui a un petit rôle dans le film), la jeune femme réalise un joli essai dans le sérail du cinéma indépendant qui a vu fleurir Sofia Coppola et qu’elle ne renierait sans doute pas au vu de l’atmosphère envoûtante que laisse transparaître « The last showgirl ». En filmant le portrait d’une danseuse de cabaret en fin de parcours (tout comme son show) mais aussi celui d’une ville aussi illustre que fantasmée sous un jour différent (à contrario du récent « Anora » par exemple), elle réalise une œuvre maîtrisée et pertinente à défaut d’être inoubliable. L’ambiance crépusculaire et désenchantée présentée ici est de toute beauté et fait donc parfois penser à certains films aux aspects éthérés et feutrés de sa tante comme « Lost in translation ».

La valeur ajoutée certaine de « The last showgirl » est d’avoir choisi un casting dominé par trois comédiens inattendus et à contre-emploi. Il y a bien sûr une Pamela Anderson sans fard qu’on est vraiment étonné de voir là. Le rôle d’une vie probablement pour la star qu’on a rarement vu jouer un rôle sérieux et dont le seul personnage saillant et mémorable qu’elle a endossé fut probablement celui d’une des sirènes de la série « Alerte à Malibu ». Elle nous livre une composition à récompenses où elle se met à nu dans tous les sens du terme, assumant son âge et en reflet avec sa propre carrière. On pense d’ailleurs un peu au rôle offert par Coralie Fargeat à Demi Moore dans la claque inoubliable « The Substance » pour la manière dont une ancienne gloire est remise sur le devant de la scène. Un choix judicieux qui donne beaucoup d’âme au long-métrage. On est tout aussi étonné de voir la star de blockbusters et ancien catcheur Dave Bautista (Drax dans « Les Gardiens de la Galaxie ») dans une prestation de la sorte dans un petit film indépendant, montrant qu’il a des talents insoupçonnés à explorer. Enfin, Jamie Lee Curtis ajoute un nouveau second rôle notable et qualitatif à sa filmographie, après le foutraque et clivant « Everything, everywhere, all at once » qui lui avait valu l’Oscar, avec ce rôle de serveuse septuagénaire sur le retour où elle brille en l’espace de quelques scènes dont un lap-dance du désespoir mémorable sur le « Turn Around » de Bonnie Tyler. Un casting qui joue pour beaucoup dans le plaisir qu’on a à visionner ce film.

« The last showgirl » a le mérite d’être court et d’éviter l’excès de contemplatif, ce qui est une gageure vu que le film s’apparente à une chronique sans véritable fil narratif et intrigue. Avec un scénario comme celui-là, presque inexistant, qui tire plus vers le portrait d’une femme et de son milieu, cette heure et demie suffit amplement. La place de la femme vieillissante dans un milieu comme celui-là est parfaitement retranscrite, amer et triste. Le Las Vegas filmé par Gia Coppola est en outre magnifique, constitué de lieux de tournage tout sauf magiques et mythiques constamment tourné avec les lumières naturelles du coucher de soleil, rendant l’image singulière et belle. L’envers du décor y est donc montré sous un jour (ou plutôt un crépuscule) hors des clichés habituels. Alors si le film n’est clairement pas inoubliable, il fait montre d’un talent certain, et on embarque au côté de cette « dernière » danseuse de cabaret et de son histoire classique mais touchante.

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3,0
Publiée le 12 octobre 2024
Que faire quand on a plus de 50 ans, qu’on a été une showgirl à Las Vegas toute sa vie et que le spectacle dans lequel on danse ferme ? Voilà tout le dilemme de Shelly.

Pamela joue son atout dans ce film et réussi une bonne performance aux antipodes de ce qu’on connait d’elle, tout au naturel et avec sincérité. À citer également la performance de Jamie Lee Curtis, toujours parfaite dans ses rôles.
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