Un beau film historique sur ces précurseurs et l'orage médiatique, religieux, social et scientifique auxquels ils ont dû faire face à l'époque. De très bons acteurs mais comme beaucoup, pollués par des histoires individuelles trop longues à l'écran qui cassent l'intérêt. Un combat qui en a ouvert d'autres, empathiques ou subversifs ... 3/5 !
J'ai trouvé ce film très beau et touchant dans ce combat mené par ces docteurs,il faut se remettre dans le contexte ,ce n'ètait pas bien vu pour l'époque mais ils ont su surmonter les épreuves. Le jeu d'acteur est très bon avec des acteurs confirmés tel Bill Nighy et James Norton et mon coup de coeur va à Thomasin McKenzie qui interprète Jean avec émotion et ténacité.
Ce long métrage retrace le parcours du parcours d’un biologiste ( Robert Edwards) d’un obstétricien ( Patrick Steptoe) et d’une directrice.de laboratoire ( Jean Purdie) qui ont développé, entre les années 1960 et 1970, laboratoire fécondation in vitro. Voilà pour le synopsis qui ne reflète pas vraiment ce que le réalisateur a fait. Je m’explique, le réalisateur fait le choix d’exploiter cette avancée au travers de Jean Purdie et de ses interrogations morales et religieuses. Bien les deux autres ont place dans le film mais l’exploitation de leurs personnages se fait au travers du personnage de Jean. C’est tellement vrai que certaines scènes axés sur la vie personnelle de Jean cassent le rythme du film et créent des longueurs inutiles à l’intrigue principale du scénario. Le film commence et se termine excellemment bien mais certaines se retrouvent presque hors sujet. C’est vraiment dommage car le réalisateur aurait pu exploiter aussi un peu plus les femmes volontaires pour les essais cliniques car cela aurait apporté des points de vue différents et notamment sur les échecs. Le point de vue central du film est finalement Jean Purdie or on a l’impression parfois que. Ben Taylor perd son sujet principal : l’élaboration et la recherche scientifique de la fécondation in vitro qui a abouti au premier bébé éprouvette de l’histoire. Alors oui c’est un bel hommage à la petite main qui a permis cela possible, mais le réalisateur perd un peu le spectateur même s’il’ arrive à le récupérer sur la fin. Au final ce film reste un bel hommage à es ses qualités et ses défauts qui aura le mérite de questionner le spectateur sur cette question du choix de la femme de disposer de son corps que ce soit pour créer la vie ou avorter.
« L'impossible va devenir possible. » "Joy" revient sur le travail de Jean Purdy, Robert Edwards et Patrick Steptoe pour donner aux femmes stériles la possibilité de tomber enceintes grâce à la FIV. Ben Taylor ne s'attarde pas sur l'aspect technique de leur travail, mais surtout sur le contexte de l'époque. Il y a l'emballement médiatique avec cette chasse aux sorcières et l'hostilité de certains religieux qui les accusent de se prendre pour Dieu, alors qu'ils veulent simplement donner le choix à celles qui le voudraient. La possibilité d'avoir le choix et rien d'autre comme pour d'autres sujets. Des femmes pour qui une vie sans enfant est perçue comme un échec. Alors que c'est pour elles et qu'elles sont au centre des recherches, je trouve dommage l'absence d'un personnage féminin fort en plus du trio. Pour moi, il manque ce point de vue même si Jean discute parfois avec certaines d'entre elles. À l'inverse, on a parfois des scènes personnelles du trio qui n'ont pas vraiment lieu d'être. Une écriture dispersée pour un récit qui manque de force émotionnelle, mais "Joy" reste intéressant et surtout un bel hommage au travail de ces personnes.
Un film sur des faits historique, sur les avancées de la médecine qui met en opposition plusieurs mondes sur le oui ou non des bébé-éprouvette : les chercheurs, la presse, la religion et le peuple. J’ai adoré toute la sincérité des acteurs et des paroles très fortes qui fond réfléchir.