Avis : Monsieur Batignole - Page 6

Malgré les clichés, il faut voir ce film de manière candide, comme l’est finalement Monsieur Batignole, un bon gars comme il y en a eu tant durant la guerre.

Traiter de la seconde guerre mondiale et en particulier du sort des juifs n'est jamais un sujet aisé. Gerard Jugnot s'en sort ici honorablement dans un film sincère et rempli de bons sentiments et d'émotion. On s'attache très facilement à l'ensemble des personnages, on évite les écueils du bon plein de qualités face au grand méchant. Le film perd tout de même en intérêt dans sa dernière partie campagnarde, l'histoire parisienne étant plus intéressante. Notons que le petit gamin Jules Sitruck est excellent, il n'aura malheureusement jamais eu la carrière qu'il aurait mérité comme beaucoup d'enfants stars avant lui.

Un film truffé de bons sentiments qui ne se démarque pas par son originalité. Seul Jean-Paul Rouve sort du lot dans son rôle de collabo. C’est gentillet mais ça ne va pas plus loin.

Gérard Jugnot propose ici un regard sur tous ces citoyens qui, par leur silence ou leur aveuglement, on participé à la Shoah pendant la 2e Guerre Mondiale. La spoliation des biens des juifs, le marché noir pour maintenir un certain confort de vie, la collaboration avec les nazis, autant de sujets qui font partie de l'Histoire de France et qu'on préfère oublier. Le film montre comment tout ceci est devenu possible, en s'imiscant dans le quotidien de braves gens. Le malaise est perceptible dès le début face à un Jean-Paul Rouve excellent dans son interprétation de l'abject. A voir pour se rappeler que nous avons chacun une responsabilité dans le projet d'une nation.

Jugnot signe un très beau film. L'histoire d'un commerçant qui se retrouve malgré lui entraîné à protéger un enfant juif. Jugnot est vraiment parfait dans ce rôle et le jeune Jules Sitruk offre lui aussi une belle interprétation. Tour à tour drôle, émouvant ou triste le film est une réussite.

Bien que le scenario ne soit pas des plus complexes c'est un film emotion a la francaise comme on les aime. De toute evidence, Gerard Jugnot est parfait dans ce role et augmente l'interet du film du debut a la fin.

Monsieur Batignole, un boucher parisien, vit sans scrupule cette période d’occupation allemande pour continuer comme auparavant à faire des affaires. Pas mauvais, pas bon non plus ; il incarne de manière peut être très monolithique le français moyen de cette époque. Ce sera un des problèmes majeurs de ce film, chaque personnage représente une facette de la France de 1940 : un collaborateur, une commerçante pas regardante lorsqu’il s’agit de faire des affaires, des résistants réels ou de façades et un français pas destiné à réaliser des actes héroïques a priori mais que la sort va pousser au-delà de sa zone de confort. Ce dernier, c’est Batignole, un homme qui va devoir prendre une vraie décision dans sa vie pour sauver des enfants juifs des mains des allemands.
Ce film populaire joue des clichés et des archétypes, mais il est une bonne approche avec des enfants pour aborder cette époque assez complexe. Très didactique, ce n’est pas enthousiasmant comme un « La vie est belle » de Roberto Begnini, mais il a le mérite d’exister. Il est donc à conseiller pour une séance familiale avec de jeunes ados.
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C'est sympathique, mais il n'en restera pas grand chose... comme souvent avec Jugnot, quoi... un arrière-fond de shoah et des bons sentiments; est-ce censé faire un bon film?

Misant sur la prise de conscience progressive de son personnage, Gérard Jugnot metteur en scène combine à nouveau rire et drame tout en livrant une description très réaliste. Le courant passe bien entre le jeune Jules Sitruk et le réalisteur/acteur, ce qui nous permet de vivre quelques vrais moment d'émotion témoignant d'un véritable sens de la dramaturgie. Un beau film dont l'interactivité à visiblement été soignée dans le but d'en faire aussi un outil de pédagogie.

Avec « Monsieur Batignole » sorti en 2002, Gérard Jugnot, en tant que réalisateur, livre certainement l’un de ses meilleurs films. Au-delà de la tendresse habituelle dont sait faire preuve l’auteur dans la description des relations fraternelles, le récit s’inscrit dans une période profondément sombre. En pleine occupation allemande, les Français tentent de survivre. Certains collaborent, d’autres profitent du malheur des Juifs tandis que quelques-uns résistent en silence. Cette photographie des comportements humains est décrite avec une légèreté caricaturale accompagnée d’une touche d’humour salvatrice (la prestation de Jean-Paul Rouve, César du meilleur jeune espoir masculin, reste un modèle du genre). Bref, malgré un scénario prévisible, cela demeure une œuvre touchante et sincère.

Monsieur Batignole est un très beau film. Sous l'occupation allemande, un boucher/charcutier cache un enfant juif dans une chambre isolée de sa maison. Il se doit de le faire passer en Suisse. Un film simple, qui ne rentre pas dans toute la politique et les détails de cette période. Ce qui est raconté ici, est la relation entre cet homme qui n'avait pas pour habitude d'aider son prochain et ce petit garçon ingénieux, curieux et surtout bavard! Un film tendre, drôle et dramatique. A voir.

On retrouve ici des interprétations de qualité dans une énième histoire prenant place durant la seconde guerre mondiale mais se révèle tout de même être touchante aux vues de la gravité de ses propos. Ainsi on passe un bon moment entre sourire et émotion. Malgré tout, les cinéphiles n'y trouveront pas leur bonheur puisqu'au delà de la surface lisse extérieure impeccable, on découvre une réalisation qui manque de rythme et sans imagination et une narration des plus classiques desservi par des longueurs plutôt malvenues. "Monsieur Batignole", un film à la patte profondément Française qui divertit et atteint les objectifs qu'il s'était fixé : le citoyen lambda est satisfait.

Comédie dramatique sous fond d’Occupation et de Collaboration durant la 2nde Guerre Mondiale très bien interprétée par Gérard Jugnot et Jean-Paul Rouve.

Bien que le scénario soit touchant, le film ne décolle pas et se ramasse quelques fois. Seul Jean-Paul Rouve montre son talent.

Un film réussi en tous points, intelligent dans le fond et la forme qui montre comme on peut se tromper sur un groupe d'individus - les juifs en occurrence.

On y suit un Gérard Jugnot qui apprend à vaincre ses propres préjugés en aidant une famille juive dans la France occupée.

Le film est réussi.