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    Bopha !
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    3,0
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    6 critiques spectateurs

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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 266 abonnés 7 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2012
    Premier long-métrage pour l’acteur Morgan Freeman qui offre par la même occasion un rôle très torturé à Danny Glover, loin de ses rôles habituels que lui offre l’industrie Hollywoodienne (au même moment, il rencontrait le succès avec la saga L'Arme fatale - 1987/1989/1992). Avec Bopha ! (1993), le cinéaste en herbe nous replonge en plein cœur de l’Apartheid, lorsque des étudiants se sont révoltés contre leurs enseignants, refusant d’apprendre à parler l’afrikaans (une langue germanique issue du néerlandais parlée en Afrique du Sud). Morgan Freeman s’inspire directement d’un fait divers survenu à la fin des années 70 lorsque des lycéens avaient protestés contre l’usage de la langue afrikaans dans les écoles, suite à cela, de nombreuses manifestations (violentes) se sont succédé, faisant au total plusieurs centaines de morts. Au final, il en résulte un magnifique drame social, parfaitement mis en scène et interprété avec sobriété par un Danny Glover à l’émotion palpable, aux côtés d’un Malcolm McDowell que l’on aime détester.
    Max Axe
    Max Axe

    53 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2012
    ce film es t un des meilleurs films au monde , touchant marrant on frise le chef d'oeuvre
    xavierch
    xavierch

    46 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juin 2014
    Le sujet de l'apartheid est toujours intéressant, mais là, il ne se passe pas grand chose, le film manque clairement de moyen, c'est souvent flagrant. In croyable que Morgan Freeman en soit le réalisateur, et que sont venus faire Danny Glover & Malcolm McDowell, dans ce film moyen, alors que le sujet donne souvent de très bons films...
    Xavier D
    Xavier D

    59 abonnés 1 068 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2019
    C'est honorable de la part du Morgan Freeman, malheureusement bien meilleur acteur que réalisateur, que de diriger ce film, un peu ennuyeux, trop linéaire, voire un peu grotesque par moment, sur un scénario convenue sur L'apartheid sauvé par le casting un peu sous exploité, Danny Glover en tête, Alfre Woodward et Malcolm McDowell. On ne ressent aucune émotion alors que le sujet est dramatique dommage car il y avait de quoi suscité l'intérêt dont on ne peut pas rester insensible à cette tragédie réelle et encore d'actualité en Afrique du Sud. Je préfère dans le même style de film Invictus de Clint Eastwood avec cette fois ci Morgan en Mandela plus salutaire que son long métrage.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    693 abonnés 3 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2021
    Bopha ! a l’intelligence d’investir l’apartheid depuis l’intérieur pour le donner à voir et à vivre comme un drame familial et psychologique. Et il n’est pas anodin qu’en réponse à son titre, signifiant « capturer » et « emprisonner », on oppose à terme le mot amandla, soit le pouvoir : il y a passage d’une autorité paternelle à une autorité filiale, le fils prenant la parole devant la foule pour la haranguer une dernière fois confrontée à l’ennemi qui approche ses véhicules ; il y a transition depuis l’institution officielle vers une organisation officieuse, illégale, mais déterminée à sortir de l’ombre. Nous pourrions aisément motiver ici la métaphore christique, la mère tombant en admiration devant son fils et tenant dans ses bras le corps de son époux, frappé au flanc d’un coup de poignard ; une métaphore qui séparerait le corps sacrifié du corps ressuscité et fort d’une pluralité de corps, à savoir le peuple. Morgan Freeman, dont il s’agit là du premier long métrage, filme les agents de l’ordre de façon à les placer en opposition les uns par rapport aux autres : tantôt le maître fait face à ses élèves, tantôt il fait dos à son supérieur, le premier en chemise, le second en costume officiel. En revanche, les assemblées et les manifestations de protestation semblent constamment sur le point de déborder, le cadre peinant à contenir l’ensemble des participants. Par ce choix esthétique pertinent, le réalisateur oppose deux rapports de force et deux regards portés sur l’existence. Notons également les nombreuses transitions en fondu enchaîné, signe de l’entre-deux politique dans lequel est plongé le pays, traduction à l’image de cet écartèlement insupportable que subissent l’entièreté de la population ainsi que, plus précisément, les membres de la famille Mangena. Lorsque les élèves se révoltent contre la langue de l’oppresseur, l’afrikaans, ils répètent à voix haute le nombre 1948 correspondant à l’année de mise en place de l’apartheid en Afrique du Sud et, explicitement dans le long métrage, au numéro qui orne la devanture du poste de police et de la prison. Les élèves utilisent donc un élément constitutif de la ségrégation pour mieux la dénoncer, l’exorciser par l’harmonie des voix et la mobilité des corps. Bopha ! est à leur image : en épousant le point de vue d’un agent de l’ordre qui prend peu à peu conscience de l’aveuglement dans lequel il vit, il déconstruit intelligemment le racisme et répond par un ultime sursaut à cette « banalité du mal » définie par Hannah Arendt à propos d’Eichmann qui, en réponse aux crimes contre l’humanité dont on l’accusait, se disait simple fonctionnaire. Un immense film, très bien interprété et magistralement mis en scène.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 mai 2011
    Dommage. Que dire... ça manque de poigne. Généralement quand on aborde de gros événements de manière périphérique, comme ici, c'est pour donner une dimension humaine, le facteur "homme de la rue" qui se transforme au final en héros, ou du moins qui est obligé de purifier ses qualités (ou défauts). Mais en fin de compte il ne se passe pas grand chose dans ce film. Aucun des personnages ne change, ils suivent (bêtement) leurs impulsions de départ alors que leur monde s'effondre autour d'eux (et en eux, du moins cela devrait être, la crise identitaire de danny glover étant censée être le fil directeur du film). Cette apathie ôte toute crédibilité au film, spécialement quand on en arrive aux menaces sur leur vie/famille. Par contre chaque personnage expérimente à un moment une sorte de préscience de son destin, complètement hors de propos d'avec le sujet. A moins que préscience apathie = fatalité, ce qui est également hors de propos d'avec le sujet. Bref : incompréhensible, bizarre, probablement raté. A éviter
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