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g0urAngA
85 abonnés
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3,5
Publiée le 23 janvier 2013
Les Princes de la ville réunis tout les bons ingrédients pour faire un film dramatique de 2h58 sans passé un moment d'ennuis. La réalisation est excellente, les acteurs mis à part Mikklo sont vraiment convainquant. En plus de cela l'ambiance très "authentique" des gangs chicanos amplifie vraiment l'intensité du film...
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2,5
Publiée le 27 septembre 2024
Selon Archimède (pas le clochard), tout corps plongè dans un liquide remonte automatiquement à la surface! A l'inverse, ce qui nous vient de Los Angeles en matière de guerre des gangs chicanos n'est pas forcèment à prendre! Le brutal "Blood In Blood Out" (1993) se distingue hèlas par un long drame de 3h aux stèrèotypes raciaux et aux excès de la vie des gangs en prison, et surtout par une mise en scène jouant un peu trop sur le fougueux et culte "American Me" (1992) interprètè et rèalisè par Edward James Olmos! Benjamin Bratt (l'ex à Julia Roberts) est un acteur mèdiocre à la base, c'est pourtant lui qui s'en sort le mieux dans ce film surcotè de Taylor Hackford qui n'a pas pu se hisser à la hauteur d'un Olmos ou des frères Hughes! Quelques moments de vèritè sur cette dècennie mais ça s'arrête là! En revanche ce faux sentiment de conclusion sur les rives bètonnèes de la L.A River est assez rèussi! Et c'est Bill Conti himself qui signe la bande originale...
Taylor Hackford signe une fresque globalement bien menée malgré sa durée marathon qui comporte malgré tous quelques longueurs. Couvrant une longue période sur l'amitié de trois jeunes de Los angeles, de leurs débuts dans les quartiers et leurs évolutions respectives vers la vie adulte, le film se décompose en plusieurs pans notamment un plutôt conséquent sur la vie carcérale. Damian Chapa tenant le rôle titre à tendance à énormément surjoué son rôle de gangster latino qui n'en es pas vraiment un, voulant se faire intégrer par ses paires coûte que coûte, en revanche Benjamin Pratt est nettement meilleur dans son approche du rôle et l'évolution du caractère qu'il donne à son personnage Un peu méconnue marchand dans l'ombre du Parrain mais n'es pas Coppola, Pacino, Caan, Brando qui veut, il n'en a évidemment pas la même profondeur et excellence, mais cela reste malgré tout un film à découvrir.
Pas très emballé par le speech de départ, mais purée que ce film est bien fichu sérieux !!! Je suis estomaqué par la qualité globale de l'oeuvre (le fait de développer le scénario dans 2 univers parallèles mais connexes, les personnages attachants, l'évolution sur plusieurs années, la caméra, les dialogues ultra riches, l'histoire profonde, l'articulation de l'intrigue, les rebondissements, la moralité...). Un pur chef d'oeuvre maitrisé de bout en bout sur une durée totale de 2h50 c'est un exploit !!!
Je n'ai commencé à apprécier le film qu'à partir de la prison. Je n'ai pas beaucoup apprécié les acteurs ni les manières des personnages. Mais une fois qu'on oublie les tatouages, les mimiques et les blablas des clans, c'est un bon film et un bon scénario. Trois destins qui suivront des voix radicalement différentes malgré une amitié solide au départ. On ne s'ennuie pas et il y a un peu d'humour et d'action. C'est pas mal même si les personnages manquent de charisme au départ. La monté est impressionnante et le rythme excellent. Je n'ai pas aimé la première demie-heure mais à chaque demie-heure suivante, impossible de ne pas aimer.
Le réalisateur a essayé à travers ces 3 parcours distincts de dresser un état de la réalité des gangs et notamment dans le milieu carcérale avec cette notion d'appartenance à une famille soudée et unie jusqu'à la fin. Un réussite en partie pour cette fresque de 3 heures qui gère bien le tempo en faisant évoluer les personnages qui sont relativement intéressants. Le trio principal n'est par contre pas génial au niveau interprétation ce qui plombe un peu le film qui fût malheureusement un échec.
C’est nous les princes de la ville. Ou alors ce sont eux. Au final, les princes de la ville, ce sont qui s’en sortent le mieux à Los Angeles, la ville des possibles et aussi la ville où tout bascule. Miklo, un jeune homme en manque d’idéaux, qui souhaite renouer avec sa famille mexicaine alors qu’il est blanc de peau, s’affirme d’emblée comme un membre important du gang “Vatos Locos” pour se faire accepter. Ses deux cousins, Paco et Cruz, incarnent la vitalité d’une jeune génération mexicaine tentant de se faire une place dans la population américaine, en choisissant la voie criminelle, souvent le choix par défaut. Lorsque les trois compères voient leur destin basculer, l’engrenage se met en marche. Chacun d’eux suit un parcours différent, de la prison à la police en passant par la rue. C’est un véritable chemin de croix pour les anciens membres du gang. Tous apprennent à connaître un nouvel univers, mais c’est principalement par le prisme de Miklo que nous découvrons le dur milieu carcéral. En offrant plusieurs points de vue, le long métrage ne se contente pas d’être un film de prison, mais bien une fresque dantesque de près de trois heures sur l’univers de la rue. En plus de créer des situations de haute tension, le film fait la part belle aux antihéros charismatiques. Le casting, qui laisse la parole à plusieurs acteurs peu connus (on retrouve tout de même Danny Trejo), assure l’engouement pour le film tout du long. De plus, on en apprend un peu plus sur les codes des gangs, et tout l’enjeu qui se joue dans les prisons américaines, véritables nids au développement des trafics. Et si le film atteint de grands moments de cinéma avec cet environnement qui implose, la fin elle, tout en humilité, conclut une histoire fraternelle qui, il faut le souligner, s’avère touchante. Vatos Locos !
Si vous voulez regarder un film de mafieux avec de la violence et du sang à outrance, ce long-métrage est fait pour vous. Le film est une fresque partant du début des années 1970 pour se conclure au mileu des années 1980. Mais attention! Ce n'est pas un film à la sauce Scorsese, Coppola ou De Palma. Ici, pas de place pour laisser le spectateur voir s'écouler une intrigue sans qu'il ne voie une image qui épouvante! Le réalisateur Taylor Hackford voulait apporter sa propre touche, la crudité dans les dialogues et de la violence dans quasiment chaque scène. Oui, c'est un film violent, c'est plus un film de prison qu'un film de mafieux et c'est là l'originalité de ce film, dire que les trafiquants de drogue se servaient de la prison de Saint-Quentin pour effectuer leur business exploité par des taulards tous plus allumés les uns que les autres. Le pognon, l'argent! Les beaux vêtements, le respect, tout cela c'était une façade. Le film relate l'histoire de trois hommes, l'un métis blond aux yeux bleus, les deux autres des hispaniques de pure race. Le réalisateur laisse la part belle à une violence que tout le monde devine, celle de la guerre des clans pour un mètre carré de territoire. De la bastonnade, des coups de couteau, des tabassages, le classique pour tout dire. Mais rien ne prédisait que ces trois gangsters allaient suivre chacun une destinée différente, le môme aux bleus perdant son innocence pour devenir une véritable crapule assoiffée d'argent et de sang, un hispanique qui se consacre dans l'art et le troisième, le chef de gangs qui devient membre de la police. Qui a le mieux tourné? Qui est le vrai coupable dans cette histoire de drogue? Il n'y en pas que l'on puisse juger parce que tous les membres de cette société sont pourris jusqu'à la moelle. Le film dispose d'un scénario riche et se conclut de façon étrange, laissant le soin au spectateur de juger les personnages lui-même et de s'identifier à l'un des trois, je dis restez honnête et ne les copiez pas.
Chronique de la vie de 3 petits caîds, dans les barrios de East Los Angeles, et de leurs gangs les Vatos Locos, un excellent film, avec beaucoup d'acteurs secondaires tres bon, comme Ving Rhames, et des Gun-fights qui font un peu old school, mais qui restent de bonne facture,..., seul bémole, une fin qui n'en est pas vraiment une!
« Les Princes de la ville » nous raconte l’histoire de trois amis, membres d’un gang d’hispano-américains. Leur destin vont prendre des trajectoires diverses, plus ou moins heureuses. Ils vont tous endurer de nombreuses épreuves. Le scénario est consistant et occupe allègrement les 3h du film. Les acteurs sont quant à eux exceptionnels à l’image de la mise en scène. C’est une véritable fresque qui nous est offerte qui dépeint les milieux de la drogue, des gangs en passant par la cruauté de l’univers carcéral… Bref, de nombreux thèmes sont abordés et même si la fin m’a quelque peu déçu, difficile de ne pas lui mettre quatre étoiles.
Malgré un pitch pas très attirant et une durée assez effrayante (2 h 52), ce film sur les guerres de gangs et la vie carcérale se regarde avec plaisir Bien qu'ils ne partagent pas le même sang, Cruz, Miklo et Paco se considèrent comme des frères. Mais les guerres des gangs de Los Angeles les séparent. L'un finira en prison où il deviendra un chef de clan respecté, l'autre tentera de devenir un citoyen honnête en intégrant les forces de l'ordre et le dernier se réfugiera dans l'art et la drogue. La réalisation n'est pas exemplaire mais bien maîtrisée: les prises de vues sont belles, de bons mouvements de caméra, un cadrage assez bon et une mise en scène appréciable. Le scénario a de bons et de mauvais côtés: les trois histoires des protagonistes sont intéressantes, certaines scènes sont émotionnellement réussies mais compte tenu de la durée du film, on n'échappe pas à des longueurs. Les personnages sont assez bons, même si l’identification n'est pas toujours présente. Les acteurs ne sont pas tous très connus mais ils s'en sortent tous plutôt bien. Les dialogues sont le problème majeur du film: pas toujours très crédibles, assez cliché ; les termes chicanos sont là pour ajouter au réalisme mais finissent par lasser en étant justement trop utilisés. La photographie est assez belle: la lumière est bien utilisée avec des couleurs variées. On reprochera des tons de lumières un tout petit trop répétitifs. Le montage, fait par les frères Steinkamp, est très bon: il est intelligent, fluide et lisible. Les décors sont très beaux, les costumes réussis et la musique est bien utilisée. Les Princes de la ville est un bon film qui est à voir au moins une fois.
Tout simplement sublime, on passe de la violence la plus extreme à l'emotion la plus pure en quelques instants. C'est un tres grand film, dommage qu'il ne soit pas plus connu.