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    La Chambre d’à côté
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    3,5
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    68 critiques spectateurs

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    maevatd
    maevatd

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2025
    Je suis fan d’almodovar j'ai vu le film en avant première dans mon super cinema art et essai de Vannes et ce dernier opus m’a réjouie comme chaque fois : le fond et la forme sont parfaits, les couleurs et la photo toujours sublimes, la musique inspirante et les actrices fantastiques ! courrez y !
    Gėrard Michel
    Gėrard Michel

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2025
    Bonjour tout le monde, Voici le nouveau film de Pedro Almodovar qui traite d' un thème ardu et complexe. Cela est filmé de main de maître et avec brio . Chaque plan séquence est savamment coloré et cadré. Un grand film où la musique extra -diégétique est toutefois assez discrète et peu prégnante de mon point de vue . Cordialement. Gérard Michel
    Thierry de Cassan
    Thierry de Cassan

    15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2025
    Pour planter le décor, nous sommes à New York dans un milieu sophistiqué. Une reporter de guerre se meurt d'un cancer et demande à une amie, romancière à succès, de l'accompagner dans des derniers jours. alors qu'elle s'apprête à se suicider. Julian Moore et Tilda Swinton sont exceptionnelles. Chacune trouve le bon registre. La photo joue superbement des couleurs, le cadrage des visages tombe parfaitement. C'est de la mise en scène bien maîtrisée. Malgré quelques longueurs, il faut aller voir "The room next door"!
    yanfort
    yanfort

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2025
    J ai eu la chance d’assister à l’avant première au Théâtre Rutebeuf à Clichy animée par Philippe Rouyer.

    Malgré la langue anglaise , on retrouve les codes almodovariens : les couleurs , les ( petits) flashbacks , les œuvres d’art parsemées ça et là. Les actrices sont très touchantes. Un sujet dur traité avec sobriété , on rit même parfois …
    D’aucuns ne seront pas d’accord mais ce film m’a rappelé «  Parle avec elle « 
    Leoj
    Leoj

    11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2025
    J'ai pu visionner ce nouvel opus d'Almodovar car il est sorti en Belgique une semaine avant la France. Le cinéma d'Almodovar continue d'évoluer vers un univers moins kitch, mais reste marqué par son amour pour les grandes actrices. Que dire des prestations de Julianne Moore et de Tilda Swinton si ce n'est qu'elles sont exceptionnelles de justesse et de sensibilité. La direction d'acteurs d'Almodovar est toujours aussi précise et remarquable. Pour ce premier film en anglais, le réalisateur espagnol nous embarque dans un quasi huis-clos dans lequel, outre le thème de la fin de vie, d'autres thèmes très sensibles, comme l'amitié, sont abordés. Une nouvelle réussite !
    Alain
    Alain

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 janvier 2025
    Film profond, porté par deux actrices en état de grâce, sur un thème délicat amené avec beaucoup de pudeur.
    Un Almodovar différend et en anglais, mais un cinéma toujours aussi puissant !
    Nathalie Santerre
    Nathalie Santerre

    9 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 janvier 2025
    Cette voix omniprésente comme du off incessant m’a très vite fait sombrer …sur l’écran je vois un décor très epuré ,très froid ,et des discours finalement sans chaleur induits …Almodovar l’a voulu ainsi …peut être pour signifier que ce sujet est propre à chacun …
    J’irai le revoir pour prendre la juste mesure ,là cela n’a pas été possible sûrement à méditer …. À suivre
    Renald Barbot
    Renald Barbot

    5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2024
    Un. Film sur la mort et la maladie qui donne vraiment envie que le euthanasie soit mise en place pour éviter ce genre de drame, un film bien écrit un film bien filmé, bien travaillé du grand Pedro Almodóvar.
    Mulderville
    Mulderville

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2024
    Le nouveau film de Pedro Almodovar La chambre d'à côté est une exploration méditative et visuellement saisissante de la mortalité, de l'amitié et de l'autodétermination, qui montre la capacité du réalisateur à adapter son style caractéristique à un paysage culturel et linguistique différent. Malgré ses moments de beauté et sa profonde réflexion thématique, le film peine cependant à concilier pleinement ses ambitions et donne souvent l'impression d'être inégal et limité dans son exécution.

    Le récit est centré sur les personnages d’Ingrid Parker (Julianne Moore) et Martha (Tilda Swinton) deux amies éloignées qui se retrouvent alors que Martha est confrontée à un cancer du col de l'utérus en phase terminale. La demande de Martha à Ingrid de l'accompagner dans une maison isolée et pittoresque du nord de l'État de New York pendant ses derniers jours souligne la tension centrale : une étude intime de l'amitié mise en balance avec l'éthique et les émotions du suicide assisté. Tilda Swinton et Julianne Moore livrent des performances profondément nuancées, incarnant l'interaction complexe du déni, du courage et de l'acceptation qui définit le parcours de leurs personnages.

    La suite de cette critique est à lire sur notre site Mulderville
    Tofol.
    Tofol.

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2025
    Almodovar à la sauce Hollywood !!! Sacre Dieu, qu'allait il rester de l'esprit Movida qui, même beaucoup léger dans ses dernières œuvres, continuait de soupoudrer son cinéma !
    Ouf, Almodovar a gardé sa signature, sa caméra, sa photographie, ses décors et ses couleurs (sa signature éternelle selon moi). Il a même gardé ses actrices, certes nouvelles (presque seulement pour Tilda Swinton qui a déjà collaboré avec le maître madrilène dans "The Room Next Door", sorti en 2024), mais filmées tel qu'il sait le faire.
    Polar, mélo, drame brut, satire sociale Almodovar mélange les genres et nous entraîne dans un suspense à l'issue inévitable. La question n'est pas "qui va mourir ?" Mais quand cela va-t-il arriver et quelles en seront les conséquences ? La symbolique de la porte nous fait frémir à chaque montée de marches de Julianne Moore ! Allez, encore un jour... et l'on respire avec elle ce ouf de soulagement.
    Et que dire de l'hommage manifeste à "The Dead (Gens de Dublin)" de John Huston (et James Joyce), cité et récité à de multiples reprises... Même les plans d'extérieurs nous rappellent l'ambiance mythique et mystique de l'œuvre ultime de Huston : la neige tombe sur New-York en flocons roses, la neige tombe sur la forêt comme un linceul inéluctable et une poésie hors du temps !
    Petit bémol sur deux scènes flash-back qui ne rajoute rien à l'intensité des relations de ses deux femmes en face à face, tant entre elles, que chacune séparément avec son propre bilan de vie.
    Un bien bel Almodovar que ce cru 2025 !
    Jean Pierre Angelini
    Jean Pierre Angelini

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 janvier 2025
    Film de grande qualité tant par l'interprétation des deux actrices principales que par la patte typiquement almodovarienne
    Gianmaria Borzillo
    Gianmaria Borzillo

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2025
    extraordinaire et intense, le film plus essentiel de Pedro Almodóvar avec deux actrices sublimes et un conte très émouvant
    Pras Viedegeek
    Pras Viedegeek

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2024
    Un film sur un sujet d'actualité, tranchant sans être cyniques. Sur l'amitié a son paroxysme, c'est beau
    Bea Saubesty
    Bea Saubesty

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 janvier 2025
    Almodovar, une fois de plus un film splendide, l'accompagnement d'une maladie mortelle ,l'amitié, la mort, sont abordés de façon très pudique par ces sublimes actrices.
    Yael
    Yael

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2025
    « La Chambre d’à côté » : Almodóvar face à l’essentiel

    En 2024, Pedro Almodóvar a publié Le Dernier Rêve, un recueil de nouvelles décrit comme une « autobiographie fragmentaire ».

    Mais c’est surtout avec La Chambre d’à côté, son premier long-métrage tourné en anglais, qu’il franchit une nouvelle étape dans sa carrière. Adapté du roman What Are You Going Through de Sigrid Nunez, le film réunit Julianne Moore et Tilda Swinton dans une œuvre profondément méditative où la mort, omniprésente dans l’œuvre du réalisateur, est abordée avec une retenue inédite.

    Cependant, ce tournant vers l’introspection ne date pas d’hier : Douleur et gloire (Pain & Glory, 2019), avec son récit autobiographique mêlé de souvenirs, de maladie et de réconciliation, marquait déjà un jalon. Ce film ouvrait la voie à une réflexion plus intime sur la mémoire et la finitude. Strange Way of Life, son court-métrage présenté à Cannes en 2023, explorait également les regrets et les adieux à travers la figure du western, genre classique associé à la fatalité et au destin.

    Avec La Chambre d’à côté, Almodóvar pousse cette exploration encore plus loin.

    L’amitié comme dernier refuge

    Les femmes sont toujours au cœur du cinéma d’Almodóvar. Elles portent des secrets, des blessures et des drames familiaux, mais elles trouvent la force de se reconstruire. Le réalisateur a exploré la maternité sous toutes ses formes dans Talons aiguilles (1991), Tout sur ma mère (1999), Volver (2006), La Fleur de mon secret (1995) et Julieta (2016).

    Il a également filmé des amours passionnés et ambivalents, comme dans La Loi du désir (1987), Julieta ou Parle avec elle(2002). Mais ces histoires sont souvent marquées par des écarts d’âge ou des relations complexes.

    Dans La Chambre d’à côté, Almodóvar raconte une autre forme d’amour : l’amitié, dans ce qu’elle a de plus dépouillé. Martha (Tilda Swinton), atteinte d’un cancer en phase terminale, demande à Ingrid (Julianne Moore), une amie de longue date qu’elle n’avait pas revue depuis longtemps, de l’accompagner dans ses derniers instant

    La mort comme un acte de liberté

    La mort a toujours plané dans l’œuvre d’Almodóvar, mais elle n’avait jamais été montrée avec autant de sobriété.

    Dans Tout sur ma mère, la perte d’un enfant déclenche un parcours vers le pardon et dans Parle avec elle, la frontière entre la vie et la mort est floue, interrogeant notre capacité à rester présents pour ceux qui sont déjà « ailleurs ». Avec Volver, la mort est presque familière, douce : elle devient une continuité, et les morts ne quittent jamais complètement les vivants.

    Mais dans La Chambre d’à côté, la mort est un choix. Martha refuse d’en être la victime et veut reprendre le contrôle sur son départ. Ce choix rappelle Amour de Michael Haneke, mais là où Haneke impose une froideur implacable, Almodóvar choisit une lumière douce et réconfortante. Ici, la mort est un adieu lucide, empreint de dignité et de tendresse.

    Une mise en scène minimaliste

    L’esthétique d’Almodóvar est souvent synonyme de couleurs éclatantes et de décors remplis de souvenirs. Ici, tout est minimaliste. Les pièces sont grandes, presque vides. Les dialogues sont réduits à l’essentiel. Le silence a un poids immense.

    Julianne Moore et Tilda Swinton interprètent leurs rôles avec une retenue remarquable. Leurs personnages n’ont plus besoin de grandes déclarations : tout est dans les regards et les gestes. Cette sobriété peut désorienter : on observe de loin, presque en retrait. Mais ce dépouillement rend leur histoire universelle.

    Les influences : Joyce, Huston et Rossellini

    Le film fait explicitement référence à Les Gens de Dublin (The Dead, 1987) de John Huston, adapté de la nouvelle de James Joyce. Huston, lui-même en fin de vie lors du tournage, raconte un banquet où la mémoire et la mort sont omniprésentes. La scène finale, où la neige tombe indistinctement sur les vivants et les morts, souligne que nous partageons tous le même destin.

    Almodóvar reprend cette idée en filmant des moments simples : une conversation sous un arbre, un silence partagé devant un paysage. Comme chez Huston, la vie continue de vibrer, même au bord de la fin.

    On retrouve également un clin d’œil à Voyage en Italie (1954) de Roberto Rossellini, où un couple redécouvre son lien en visitant des ruines antiques. Ici aussi, les souvenirs ressurgissent à travers des lieux presque immuables, tandis que les personnages évoluent vers l’acceptation de l’inévitable.

    Les couleurs : lumière et seuils

    Le jaune est omniprésent dans le film. Ce n’est pas un jaune éclatant ou joyeux, mais une teinte douce et chaude, comme une lumière de fin d’après-midi. Il évoque la chaleur des souvenirs et les instants suspendus entre deux êtres.

    Le rouge, plus discret, agit comme une balise. La porte entrouverte rouge n’est pas seulement un passage vers la mort, mais aussi une ouverture vers la mémoire. Contrairement aux rouges flamboyants de Talons aiguilles ou Parle avec elle, ce rouge-là est feutré, presque effacé, comme un murmure du passé.

    Un film sur la présence, pas l’adieu

    Ce film m’a marquée par sa simplicité et sa sincérité. Almodóvar ne cherche pas à créer des adieux grandiloquents, mais à montrer ce que signifie « être là ». Ingrid ne cherche pas à convaincre ni à retenir Martha. Elle reste, tout simplement.

    C’est un film qui interroge : comment accompagne-t-on quelqu’un sans chercher à l’en détourner ? Quelle force faut-il pour accepter, sans fuir, la fin d’un être aimé ? Almodóvar pose ces questions sans donner de réponses, seulement des fragments d’humanité capturés dans un cadre délicat et dépouillé.

    Conclusion

    La Chambre d’à côté n’est seulement pas un film sur la mort, mais sur l’amour dans sa forme la plus pure : être là. Sans chercher à sauver, sans chercher à combler le vide. Juste rester, jusqu’au bout.

    Contrairement aux effusions et aux drames flamboyants des premiers Almodóvar, ici, tout est contenu. Pas de grandes déclarations ni de réconciliations spectaculaires, mais une présence silencieuse qui en dit plus que mille mots. Ce n’est pas un adieu théâtral : c’est un dernier geste d’amour, intime, sans éclat.

    Ce film me touche parce qu’il raconte ce qu’on ne sait jamais comment affronter : laisser partir ceux qu’on aime. Almodóvar ne cherche pas à apaiser ni à rendre la mort poétique. Il nous dit simplement que l’on peut être là, que l’on doit être là, même quand il ne reste plus rien à dire.

    C’est pour cela que ce film est devenu mon préféré. Il dit tout sans le dire, et c’est ce silence-là qui résonne longtemps après.
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