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cinono1
312 abonnés
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3,0
Publiée le 8 janvier 2025
Pétrole Almodovar a réalisé une œuvre testamentaire. Une œuvre élégante et pleine de questions autour de cette grande inconnue qui nous attend tous. Il en profite pour prendre position autour de l'euthanasie et s'interroger sur le devenir du monde. Son film est très beau, heureusement, car il finit par faire penser à une dissertation sur la mort, réalisé par un monsieur tres agé, dépourvu de rebondissements narratifs. Belles compositions de Julianne Moore et Tilda Swinton.
Bon film mais pas drôle puisqu'il s'agit de fin de vie et de l'euthanasie, scénario sobre et interprétations très sensibles par des actrices bien connues
Pedro Almodovar signe un film poignant sur l'amitié avec comme toile de fond la maladie, tout en nous interrogeant sur la fin de vie. Martha (Tilda Swinton) et Ingrid (Julianne Moore) se retrouvent dans des circonstances terribles pour la première. Elle va pouvoir compter sur le soutien sans faille de son amie et confidente. Ce mélo est porté par deux actrices superbes et le cinéaste espagnol s'essaie à la langue anglaise avec succès. Le bémol est à mes yeux le fait de vouloir un peu trop "intellectualiser" les relations de ces deux bourgeoises. Pour le reste, l'ensemble est une réussite qui questionne sur l'amitié, la maladie ou la mort, bref, la vie!
Hors court-métrage, commencer le cinéma d'un grand cinéaste comme Almodovar, par ce film, n'est peut etre pas le mieux pour découvrir ce cinéaste. A ma surprise, j'ai été conquis par cette oeuvre puissante ! J'ignore si son cinéma est comme ce film, mais la mise en scène très coloré et millimétré, ainsi que ses dialogues vraies et percutants, font fait penser au cinéma de Bergman : tout dans le talent des acteurs et actrices aux services de plans majestueux, et d'un scénario traitant de sujets précis, avec délicatesse. Le duo Moore/Swinton est géniale, et porte ce film huit-clos à son paroxysme, tout en traitant avec brio, les sujets traités comme la mort, l'euthanasie ou le monde qui leur entoure.
Jolie histoire d’amitié sincère sur fond de fin de vie. Plusieurs sujets sont traités dans ce film avec deux actrices majuscules. Le tout sur une musique entêtante et magnifique e bout en bout.
Pour son nouveau film, Pedro Almodovar nous offre une histoire avec le sujet de l'euthanasie au centre. Nous avons Martha une femme plutôt âgé qui apprend qu'elle a un cancer sans pouvoir s'en sortir. La question de l'euthanasie se pose dans sa tête alors que c'est illégal chez elle. Elle va vivre sa fin de vie avec Ingrid, une amie proche.
Ayant une filmographie avec le rouge en couleur dominante, "La chambre d'à côté" sort du lot. Mr Almodovar fait le choix de cette fois utiliser le jaune comme couleur dominante mais garde le rouge comme couleur déterminante avec la porte de la chambre de Martha.
On a vraiment un film calme et qui joue sur la personnalité de Martha qui va mettre Ingrid à l'épreuve et prouver que leur amitié est plus forte. Comme le dit le réalisateur, "ce n'est pas un film sur la mort mais c'est un film sur le fait de mourir". Car pour lui, on est libre de sa vie mais on devrait l'être aussi pour sa mort.
L'histoire est vraiment extrêmement centré sur nos deux personnages principaux mais cela fait un peu bizarre et on est en manque de compréhension avec Damian qui apparaît à deux ou trois reprises mais qui est très peu développé. C'est évidemment le film qui veut ça mais on voit qu'il a un impact dans les décisions prises alors qu'on le connaît très peu.
Là où j'ai eu un peu de mal aussi est sur la crédibilité du message passé. Au début, on voit bien que Martha souffre et on se dit que la question de l'euthanasie est viable spoiler: mais une fois sorti de l'hôpital, on voit que sa vie se passe plutôt bien. Le seul moment où l'on voit qu'elle souffre est quand elles se baladent en forêt et dois se coucher à cause de la fatigue. Mais sinon, tout se passe à peu près bien et la souffrance n'est que très peu montré. Peut être que si la souffrance était bien plus montré, la question de l'euthanasie serait davantage impactante.
Le message est très claire dans ce film et il ne nous assomme pas, car l'oeuvre se veut courte avec 1h45. C'est quelque chose d'efficace, maîtrisé, avec deux excellentes actrices et des décors très bien choisis.
Voilà donc les points forts du film : Tilda Swinton et Julianne Moore qui font un magnifique duo, une photographie très maîtrisé et un message impactant, même si imparfait.
Bonjour tout le monde, Voici le plus récent film de Pedro Almodovar. Cette œuvre cinématographique traite d' une problématique humaine ardue et complexe. Chaque plan séquence est savamment coloré et filmé avec l'amour du septième art! Toutefois, la musique extra -diégétique aurait mérité de toucher plus notre sensibilité ,de mon point de vue. Cordialement. Gérard Michel
Film vu en Allemagne où il est sorti en octobre 2024. Très beau Almodovar avec un travail particulier sur les couleurs, la photographie d'où un visuel sublime de bout en bout. Il en est de même pour la musique. La Chambre d'à côté est porté par son duo d'actrices. J'aurais noté 4.5 s'il n'y avait pas de longueurs vers la fin, spoiler: surtout après la mort du personnage joué par Tilda Swinton, et l'artifice trouvé pour l'apparition de sa fille.
Étant le premier film tourné en anglais du grand Almodovar, je ne m'attendais pas à grand chose, mais j'ai quand même réussi à être déçu... De plus, le public vers qui le film se tourne est les personnes âgées, du fait d'une réflexion sur la mort tout au long du film, ce qui s'est bien vu dès l'entrée en salle !
Almodovar est un grand cinéaste. Sa chambre d'à côté est un petit film snob et bavard. Il y a toujours la belle musique d'Iglesias, toujours ce sens du cadre et ce goût de la répartition des couleurs... mais c'est tout...Les deux comédiennes excellentes ne peuvent sauver tant de clichés et de redites. C'est "directed by Almodovar" : le prénom à disparu. Le symbole d'une régression et d'un manque d'inspiration.
Là où le cancer provoque la folie de Walter White dans Breaking Bad, le cancer de Martha la pousse à chercher la quiétude. Dans « La Chambre d’à côté », Pedro Almodovar livre une œuvre sophistiquée empreinte d’un message politique fort sur la fin de vie. En louant une maison pour y passer ces derniers jours, Martha décide de faire de cet eldorado avec piscine sa sépulture. La symbolique est exacerbée : les couleurs vives du film contrastent avec l’âpreté de la maladie. Son objectif n’est pas d’attirer l’empathie sur le personnage de Martha mais plutôt de distiller une idée dans le débat public. Et en cela, c’est un succès car le spectateur a le libre arbitre de se faire un avis, comme Martha a le libre arbitre de contrôler sa vie. 3.5/5.
Almodovar se délocalise aux États-Unis. Ceux qui y voient la perte de l'essence de son cinéma ont du oublier qu'il a lui-même déserté son cinéma depuis plus de 10 ans (pour ne pas dire quasi 20). La Chambre d'à côté est fade, d'une fadeur amériacine pourrait-on dire. Tout y est lisse, démonstratif et sans émotion. C'est étrange pour un film à la fois si bavard, et sur un thème essentiel : l'euthanasie qui est toujours refusée dans des pays se disant pourtant humaniste. Les deux actrices font un service minimum, oubliable. Dommage.
Un chef-d'œuvre intégral, beauté des visages, des paysages, profondeur et authenticité des deux actrices Julianne Moore et Tilda Swinton, musique accompagnant magnifiquement l'histoire...
Un Almodovar sobre et lisse au possible, sans fougue ni vitalité. Le duo d'actrices est excellent et leurs interprétation demeure la principale réussite du film. Le réalisateur nous propose un cinéma bourgeois, un cinéma bavard, qui sent la naphtaline. Le rythme est très lent et la musique accompagne rarement les nombreux dialogues philosophiques et convenus. Le film traite de la maladie, du cancer, de la résilience, de l'amitié, de la vie et de la mort. Et pourtant je n'ai pas été ému. Le film m'a laissé hermétique au final. Le film est surtout taillé pour les aficionados du réal et pour les festivals bobos. A noter la présence toujours impeccable de John Turturro.